Texte intégral
Monsieur l'ambassadeur du Royaume hachémite de Jordanie,
Monsieur le Président d'Electricité de France,
Mesdames, Messieurs,
Je me réjouis que nous soyons réunis autour de l'Artemis de Petra, pièce majeure du patrimoine archéologique jordanien.
Cette cérémonie amicale marque la fin du périple français d'Artemis avant son retour en Jordanie. Elle atteste aussi l'excellente qualité de la coopération culturelle franco-jordanienne.
Permettez-moi de rappeler d'abord les étapes françaises de notre chasseresse.
En 1997, à l'occasion de la manifestation "La Jordanie à Paris", le public français découvrait à l'Institut du Monde Arabe, dans le cadre de la prestigieuse exposition" Sur les pas des archéologues", les fragments d'une statue acéphale en bronze du IIème siècle après JC, dite "Artémis de Petra", Artémis la Grecque, devenue Diane pour les Romains.
Je ne tenterai pas d'élucider les mystères de son identité, que vous avez, Monsieur le Président, très précisément évoqués.
Je rappellerai simplement qu'après sa présentation à l'Institut du Monde arabe, la statue de cette énigmatique divinité fut confiée par la direction des antiquités jordaniennes et l'Institut français d'archéologie du Proche Orient, l'IFAPO, aux laboratoires EDF- Valectra. Elle y a trouvé plus qu'une restauration, une nouvelle naissance.
Mesdames, Messieurs, nous avons aujourd'hui le privilège de pouvoir admirer pour la première fois cette pièce magnifique, restaurée avec le plus grand soin grâce à la Fondation EDF et aux techniques de pointe qu'elle met en uvre pour rendre à la vie les beautés du passé.
l'IFAPO que l'archéologie française a fait son entrée en Jordanie en 1975. Elle y occupe à présent une place de premier plan, fondée sur la confiance et l'amitié.
Le travail effectué par les deux équipes, française et jordanienne, combiné à l'exceptionnelle richesse des vestiges archéologiques de la Jordanie, a permis de renouveler complètement notre connaissance de thèmes et de périodes clés de l'histoire de votre région.
Cette étroite collaboration a donné une ampleur particulière aux programmes de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine archéologique jordanien, notamment à Pétra et à Jerash.
Monsieur le président [d'EDF], je vous remercie tout particulièrement pour le travail réalisé par la Fondation EDF. Nous en avons ici un éclatant témoignage. L'action de la Fondation sert les intérêts de la culture et de la connaissance, tout particulièrement dans cette région du Proche Orient à laquelle la France porte un attachement ancien. J'apprécie que vous m'ayez confié le soin de restituer, après restauration, cette uvre superbe à nos amis jordaniens.
Monsieur l'Ambassadeur, il me revient de vous remettre , au nom de l'Etat français, cette statue d'"Artémis de Petra". C'est, à la fois, un honneur pour moi et un moment émouvant pour nous tous.
Je souhaiterais, Monsieur l'Ambassadeur, que vous exprimiez tous nos remerciements auprès des hautes autorités du Royaume hachémite de Jordanie de nous l'avoir confiée et d'avoir ainsi concrétisé le lien qui rapproche les cultures dont nos deux pays sont les héritiers.
Permettez-moi, enfin, d'y voir, en ces jours troublés, un symbole de paix.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 12 octobre 2000)
Monsieur le Président d'Electricité de France,
Mesdames, Messieurs,
Je me réjouis que nous soyons réunis autour de l'Artemis de Petra, pièce majeure du patrimoine archéologique jordanien.
Cette cérémonie amicale marque la fin du périple français d'Artemis avant son retour en Jordanie. Elle atteste aussi l'excellente qualité de la coopération culturelle franco-jordanienne.
Permettez-moi de rappeler d'abord les étapes françaises de notre chasseresse.
En 1997, à l'occasion de la manifestation "La Jordanie à Paris", le public français découvrait à l'Institut du Monde Arabe, dans le cadre de la prestigieuse exposition" Sur les pas des archéologues", les fragments d'une statue acéphale en bronze du IIème siècle après JC, dite "Artémis de Petra", Artémis la Grecque, devenue Diane pour les Romains.
Je ne tenterai pas d'élucider les mystères de son identité, que vous avez, Monsieur le Président, très précisément évoqués.
Je rappellerai simplement qu'après sa présentation à l'Institut du Monde arabe, la statue de cette énigmatique divinité fut confiée par la direction des antiquités jordaniennes et l'Institut français d'archéologie du Proche Orient, l'IFAPO, aux laboratoires EDF- Valectra. Elle y a trouvé plus qu'une restauration, une nouvelle naissance.
Mesdames, Messieurs, nous avons aujourd'hui le privilège de pouvoir admirer pour la première fois cette pièce magnifique, restaurée avec le plus grand soin grâce à la Fondation EDF et aux techniques de pointe qu'elle met en uvre pour rendre à la vie les beautés du passé.
l'IFAPO que l'archéologie française a fait son entrée en Jordanie en 1975. Elle y occupe à présent une place de premier plan, fondée sur la confiance et l'amitié.
Le travail effectué par les deux équipes, française et jordanienne, combiné à l'exceptionnelle richesse des vestiges archéologiques de la Jordanie, a permis de renouveler complètement notre connaissance de thèmes et de périodes clés de l'histoire de votre région.
Cette étroite collaboration a donné une ampleur particulière aux programmes de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine archéologique jordanien, notamment à Pétra et à Jerash.
Monsieur le président [d'EDF], je vous remercie tout particulièrement pour le travail réalisé par la Fondation EDF. Nous en avons ici un éclatant témoignage. L'action de la Fondation sert les intérêts de la culture et de la connaissance, tout particulièrement dans cette région du Proche Orient à laquelle la France porte un attachement ancien. J'apprécie que vous m'ayez confié le soin de restituer, après restauration, cette uvre superbe à nos amis jordaniens.
Monsieur l'Ambassadeur, il me revient de vous remettre , au nom de l'Etat français, cette statue d'"Artémis de Petra". C'est, à la fois, un honneur pour moi et un moment émouvant pour nous tous.
Je souhaiterais, Monsieur l'Ambassadeur, que vous exprimiez tous nos remerciements auprès des hautes autorités du Royaume hachémite de Jordanie de nous l'avoir confiée et d'avoir ainsi concrétisé le lien qui rapproche les cultures dont nos deux pays sont les héritiers.
Permettez-moi, enfin, d'y voir, en ces jours troublés, un symbole de paix.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 12 octobre 2000)