Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez très bien dit, un séisme de 7,6 sur l'échelle de Richter a frappé l'Asie centrale, en particulier le Cachemire. Les chiffres sont effrayants, puisque, au Pakistan, on évoque 54.000 morts, 78.000 blessés et, en Inde, 1.300 morts et 3.000 blessés.
Aujourd'hui, il y a quatre problèmes essentiels. Le premier est qu'il y a des agglomérations qui ont été presque entièrement détruites, ce qui explique ces trois millions de personnes sans abri.
De plus, les conditions météorologiques se sont dégradées et, comme vous l'avez dit, dans trois semaines, arriveront les premières neiges.
Enfin, des infrastructures et des hôpitaux ont été détruits, ce qui fait que l'aide humanitaire ne peut ni être acheminée et ni être distribuée.
Dernier point, les risques d'épidémies sont de plus en plus avérés.
Face à cela, la France, le premier jour, le jour de la catastrophe, a dépêché, dans un premier temps, une équipe de la protection civile qui a permis d'évaluer les besoins et d'extraire un certain nombre de corps.
Par la suite, quatre avions sont partis, le premier avec une cinquantaine de médecins urgentistes du service de Santé des Armées, mais également des médecins urgentistes issus des hôpitaux publics auxquels je veux ici rendre hommage. Ils ont travaillé avec des médecins pakistanais et je rends également hommage aux ONG en particulier françaises qui sont sur le terrain aujourd'hui.
Trois avions sont partis avec de l'ordre de 85 à 100 tonnes de fret humanitaire.
Nous participons actuellement au projet "ECHO" dont nous finançons 17 % des besoins. Ce soir, à Genève, Kofi Annan, le Secrétaire général des Nations unies, a réuni les donateurs et la France continuera bien sûr à apporter son aide.
Ce qui me paraît aujourd'hui le plus important, c'est que la France, qui a déjà contribué à hauteur de 5 à 6 millions d'euros, va poursuivre ses efforts en annonçant 5 millions d'euros supplémentaires et en étant également au rendez-vous concernant le matériel chirurgical, la vaccination des enfants et des personnes âgées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 octobre 2005)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous l'avez très bien dit, un séisme de 7,6 sur l'échelle de Richter a frappé l'Asie centrale, en particulier le Cachemire. Les chiffres sont effrayants, puisque, au Pakistan, on évoque 54.000 morts, 78.000 blessés et, en Inde, 1.300 morts et 3.000 blessés.
Aujourd'hui, il y a quatre problèmes essentiels. Le premier est qu'il y a des agglomérations qui ont été presque entièrement détruites, ce qui explique ces trois millions de personnes sans abri.
De plus, les conditions météorologiques se sont dégradées et, comme vous l'avez dit, dans trois semaines, arriveront les premières neiges.
Enfin, des infrastructures et des hôpitaux ont été détruits, ce qui fait que l'aide humanitaire ne peut ni être acheminée et ni être distribuée.
Dernier point, les risques d'épidémies sont de plus en plus avérés.
Face à cela, la France, le premier jour, le jour de la catastrophe, a dépêché, dans un premier temps, une équipe de la protection civile qui a permis d'évaluer les besoins et d'extraire un certain nombre de corps.
Par la suite, quatre avions sont partis, le premier avec une cinquantaine de médecins urgentistes du service de Santé des Armées, mais également des médecins urgentistes issus des hôpitaux publics auxquels je veux ici rendre hommage. Ils ont travaillé avec des médecins pakistanais et je rends également hommage aux ONG en particulier françaises qui sont sur le terrain aujourd'hui.
Trois avions sont partis avec de l'ordre de 85 à 100 tonnes de fret humanitaire.
Nous participons actuellement au projet "ECHO" dont nous finançons 17 % des besoins. Ce soir, à Genève, Kofi Annan, le Secrétaire général des Nations unies, a réuni les donateurs et la France continuera bien sûr à apporter son aide.
Ce qui me paraît aujourd'hui le plus important, c'est que la France, qui a déjà contribué à hauteur de 5 à 6 millions d'euros, va poursuivre ses efforts en annonçant 5 millions d'euros supplémentaires et en étant également au rendez-vous concernant le matériel chirurgical, la vaccination des enfants et des personnes âgées.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 octobre 2005)