Texte intégral
(Entretien de Catherine Colonna avec la chaine de télévision MTV3, à Helsinki le 20 octobre 2005)
Q - Que faire de l'Union européenne touchée par un immobilisme après le surprenant "non" des Français au référendum? Selon la ministre déléguée aux Affaires européennes, l'avenir du traité constitutionnel ne sera pas résolu par un nouveau référendum.
R - Je connais un peu mes compatriotes et les qualités et les défauts des Français, c'est-à-dire le caractère national français. Croyez-moi, si on demandait aujourd'hui ou dans un avenir proche aux Français de se prononcer une deuxième fois sur le même texte, il ne fait pas de doute que leur réponse serait la même et peut-être même avec un pourcentage supérieur.
Q - Au prochain Sommet informel européen on réfléchira comment renforcer l'économie et la compétitivité européennes sans porter préjudice au modèle social européen. La ministre française viendra voir ce qui se fait en Finlande.
R - Nous avons, nous Français, à gagner à regarder un peu comment les Finlandais ont fait pour avoir une meilleure croissance que nous, pour développer la recherche, l'innovation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
(Entretien de Catherine Colonna avec la chaine de télévision MTV3, à Helsinki le 21 octobre 2005)
C'est un pays qui a réussi formidablement, cela ne me gêne pas de le dire, sa transformation, peut-être mieux que d'autres pays de l'Union européenne.
(...)
Q - Trouver une solution à l'avenir du Traité constitutionnel nécessitera beaucoup de temps et ne passera en tout cas pas par un nouveau référendum en France, selon la ministre. En revanche, la ministre pense qu'il est encore possible de trouver un accord sur les perspectives financières avant la fin de l'année.
R - Je crois aussi que, si nous repartons sur cette base-là, il y avait beaucoup de travail avant d'en arriver à cette proposition, nous pourrons, avant la fin de l'année, si chacun fait des efforts, en ajustant des choses là où il faut les ajuster, conclure un accord. Tous les partenaires du Royaume-Uni souhaitent que nous puissions y arriver ; pour y arriver, il faut partir de la proposition actuelle qui est la dernière proposition luxembourgeoise.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
Q - Que faire de l'Union européenne touchée par un immobilisme après le surprenant "non" des Français au référendum? Selon la ministre déléguée aux Affaires européennes, l'avenir du traité constitutionnel ne sera pas résolu par un nouveau référendum.
R - Je connais un peu mes compatriotes et les qualités et les défauts des Français, c'est-à-dire le caractère national français. Croyez-moi, si on demandait aujourd'hui ou dans un avenir proche aux Français de se prononcer une deuxième fois sur le même texte, il ne fait pas de doute que leur réponse serait la même et peut-être même avec un pourcentage supérieur.
Q - Au prochain Sommet informel européen on réfléchira comment renforcer l'économie et la compétitivité européennes sans porter préjudice au modèle social européen. La ministre française viendra voir ce qui se fait en Finlande.
R - Nous avons, nous Français, à gagner à regarder un peu comment les Finlandais ont fait pour avoir une meilleure croissance que nous, pour développer la recherche, l'innovation.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
(Entretien de Catherine Colonna avec la chaine de télévision MTV3, à Helsinki le 21 octobre 2005)
C'est un pays qui a réussi formidablement, cela ne me gêne pas de le dire, sa transformation, peut-être mieux que d'autres pays de l'Union européenne.
(...)
Q - Trouver une solution à l'avenir du Traité constitutionnel nécessitera beaucoup de temps et ne passera en tout cas pas par un nouveau référendum en France, selon la ministre. En revanche, la ministre pense qu'il est encore possible de trouver un accord sur les perspectives financières avant la fin de l'année.
R - Je crois aussi que, si nous repartons sur cette base-là, il y avait beaucoup de travail avant d'en arriver à cette proposition, nous pourrons, avant la fin de l'année, si chacun fait des efforts, en ajustant des choses là où il faut les ajuster, conclure un accord. Tous les partenaires du Royaume-Uni souhaitent que nous puissions y arriver ; pour y arriver, il faut partir de la proposition actuelle qui est la dernière proposition luxembourgeoise.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2005)