Texte intégral
Q - Bonjour, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, attentat suicide à Amman hier soir, 57 morts, 3 hôtels visés, la France condamne évidemment, Dominique de Villepin parle d'actes odieux. A votre connaissance, y a-t-il des Français parmi les victimes ou les blessés ?
R - A ma connaissance, il n'y aurait pas de victimes françaises. Nos services diplomatiques et consulaires sont mobilisés sur place et poursuivent leurs recherches dans les hôpitaux de la capitale jordanienne.
Vous savez, je crois que la Jordanie savait depuis longtemps qu'elle était une cible des mouvements terroristes, en raison de ses positions modérées au sein du monde arabe et notamment ses relations avec Israël. Sans oublier son voisinage avec l'Irak qui constitue un risque supplémentaire d'attentats terroristes.
Q - Ces attentats obligeront-ils la France à modifier, à ajuster son dispositif anti-terroriste ?
R - Ce que nous disons d'abord, c'est notre solidarité entière avec les autorités jordaniennes dans cette épreuve. Et la Jordanie, qui est un pays ami de la France, nous fait dire que, bien sûr, nous sommes à ses côtés dans la lutte contre le terroriste. Cette lutte nécessite une mobilisation de toute la communauté internationale et dont, oui, nous faisons partie. D'ailleurs, récemment, un grand journal américain le disait : la France est l'un des deux grands pays au monde à faire une action, je crois, assez remarquable sur la lutte contre le terrorisme.
Q - Pour revenir au niveau de la menace, celle qui nous concerne tout à fait directement, à quel niveau la jugez-vous aujourd'hui ?
R - Personne, aucun pays, n'est à l'abri d'un attentat terroriste. Je crois que ce qu'il nous faut, c'est d'abord de bons services de renseignements et, ensuite, essayer d'être, sur le plan international, comme le président Chirac le fait et comme nous le faisons depuis longtemps, aux côtés des pays arabes modérés. On voit bien que ces pays modérés sont une cible et la Jordanie n'avait pas encore été la cible d'attentats. On le savait, je viens de le dire, qu'elle le serait un jour. Il faut être aux côtés des pays arabes modérés parce que c'est là où se joue la véritable bataille.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2005)
R - A ma connaissance, il n'y aurait pas de victimes françaises. Nos services diplomatiques et consulaires sont mobilisés sur place et poursuivent leurs recherches dans les hôpitaux de la capitale jordanienne.
Vous savez, je crois que la Jordanie savait depuis longtemps qu'elle était une cible des mouvements terroristes, en raison de ses positions modérées au sein du monde arabe et notamment ses relations avec Israël. Sans oublier son voisinage avec l'Irak qui constitue un risque supplémentaire d'attentats terroristes.
Q - Ces attentats obligeront-ils la France à modifier, à ajuster son dispositif anti-terroriste ?
R - Ce que nous disons d'abord, c'est notre solidarité entière avec les autorités jordaniennes dans cette épreuve. Et la Jordanie, qui est un pays ami de la France, nous fait dire que, bien sûr, nous sommes à ses côtés dans la lutte contre le terroriste. Cette lutte nécessite une mobilisation de toute la communauté internationale et dont, oui, nous faisons partie. D'ailleurs, récemment, un grand journal américain le disait : la France est l'un des deux grands pays au monde à faire une action, je crois, assez remarquable sur la lutte contre le terrorisme.
Q - Pour revenir au niveau de la menace, celle qui nous concerne tout à fait directement, à quel niveau la jugez-vous aujourd'hui ?
R - Personne, aucun pays, n'est à l'abri d'un attentat terroriste. Je crois que ce qu'il nous faut, c'est d'abord de bons services de renseignements et, ensuite, essayer d'être, sur le plan international, comme le président Chirac le fait et comme nous le faisons depuis longtemps, aux côtés des pays arabes modérés. On voit bien que ces pays modérés sont une cible et la Jordanie n'avait pas encore été la cible d'attentats. On le savait, je viens de le dire, qu'elle le serait un jour. Il faut être aux côtés des pays arabes modérés parce que c'est là où se joue la véritable bataille.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 novembre 2005)