Texte intégral
QUESTION : Bonjour Philippe de Villiers, il y a eu encore donc cette nuit des troubles dans plusieurs banlieues ; est-ce que dans ces circonstances l'unité du monde politique s'impose ou bien est-ce que vous estimez qu'il y a lieu de critiquer le gouvernement ?
Philippe de VILLIERS : L'unité du monde politique devrait s'imposer dans la vérité et non pas dans le mensonge. Aujourd'hui je constate l'unité du monde politique dans le mensonge parce que laisser entrer en France depuis 30 ans ou plus des familles déracinées, leur laisser espérer qu'elles auront de quoi se nourrir, de quoi se loger, qu'elles auront un travail, ce n'est pas une attitude de générosité, c'est une attitude criminelle. Or je constate en écoutant les uns et les autres, commentateurs et hommes politiques, que depuis le début de ces violences urbaines, on ne prononce pas le mot clé, la cause de toutes les causes, c'est à dire la faillite d'une politique d'immigration massive et incontrôlée.
QUESTION : Pour vous les casseurs sont forcément des immigrés ou ....
Philippe de VILLIERS : Mais ce n'est pas la question. C'est que quand on crée une situation dans laquelle des portions du territoire national sont sous la loi des bandes et parfois des barbares, je pense en cet instant à ce père de famille qui a été tabassé à mort devant sa fille et sa femme sous les yeux impuissants des passants, parce qu'ils sont terrorisés, terrifiés, et bien nous sommes dans une situation, non seulement de guérilla urbaine avec les voitures qui brûlent et maintenant les tirs à balles réelles depuis cette nuit, de guerre civile ethnique.
Et il faut se poser la question suivante : est-ce que la cause c'est simplement la violence, les jeunes, les casseurs ou est-ce que la cause ce n'est pas derrière tout ça une absence totale de maîtrise de nos frontières et de la politique d'immigration. C'est la raison pour laquelle je suis tout à fait ulcéré, avec mon ami, Jacques Bompard.
QUESTION : On va en parler tout de suite.
Philippe de VILLIERS : De voir que la seule mesure véritablement nouvelle proposée par le ministre de l'intérieur pour calmer les banlieues, c'est de donner le droit de vote aux étrangers. Ce qui est un signal incroyable de désintégration.
QUESTION : Et alors qu'est-ce que vous proposez ? Vous allez donc rencontrer votre ami Jacques Bompard. Vous organisez aujourd'hui sa venue à vos côtés. Jacques Bompard, maire d'Orange a été exclu du bureau politique du Front National par Jean Marie Le Pen pour cause de désaccord ; donc c'est un signe de radicalisation pour votre mouvement, pour vos idées ?
Philippe de VILLIERS : Moi je regarde la France telle qu'elle est. Je vois un système politique qui s'effondre sur lui-même. Souvenez-vous le 29 mai le non n'a pas été entendu depuis.
Un système politique qui ne veut pas voir que la France est menacée dans son unité, sa vitalité, sa souveraineté, ses libertés, menacée de désintégration.
QUESTION : Donc ça vous amène à vous rapprocher de dirigeants du Front National ?
Philippe de VILLIERS : Moi je me rapproche des français. C'est à dire que les français, dans leur voisinage, ils voient tous les jours l'usine qui se démonte, la mosquée qui s'installe et le porte-monnaie qui se vide. Et les français, ils disent mais pourquoi les hommes politiques ne nous parlent pas de ce qu'on ressent, de notre souffrance et donc moi j'appelle.
QUESTION : Ca vous amène à chercher des renforts du côté du Front ?
Philippe de VILLIERS : Moi j'appelle tous les patriotes, d'où qu'ils viennent, comme Jacques Bompard et beaucoup d'autres, à me rejoindre pour créer une grande force politique populaire d'alternative à ce système qui s'effondre. Avec un message clair, un double message : stopper l'immigration, mettre fin par exemple au regroupement familial, renvoyer chez eux enfin les sans-papiers, rétablir les frontières, créer une garde nationale qui osera intervenir dans les banlieues, s'il le faut avec le concours de l'armée.
QUESTION : Premier message et le deuxième ?
Philippe de VILLIERS : Mettre fin aussi à l'islamisation de la France qui va à vitesse grand V. Regardez le service d'ordre confié à des djellabas avec le cri Allah Akbar et deuxième message : proposer un patriotisme populaire, moderne et audacieux pour protéger nos entreprises et nos forces vives. Trouver la réponse aux délocalisations
QUESTION : Sur le premier message vous êtes sur une ligne très très proche, c'est même la même que Jean Marie Le Pen.
Philippe de VILLIERS : Attendez, moi je me situe pas du tout par rapport à tel ou tel homme politique, je constate simplement que nos hommes politiques, Alain Duhamel parlait tout à l'heure du dialogue musclé, purement verbal d'ailleurs, entre Monsieur de Villepin, Monsieur Sarkozy et Monsieur Chirac. Mais dans leur discours, il y a un mot qui n'est jamais prononcé précisément, c'est le mot immigration. Qu'est-ce qu'on a fait depuis 30 ans. On a ouvert les vannes. On a créé des pompes aspirantes. Vous comprenez cette affaire du droit de vote des étrangers, c'est incroyable parce que chaque jour davantage on donne des droits nouveaux aux étrangers.
QUESTION : C'est même un débat lancé par Nicolas Sarkozy.
Philippe de VILLIERS : On donne Monsieur Arzt, on donne par exemple le droit pour tous les étrangers en situation irrégulière d'avoir accès à la sécurité sociale gratuitement, sans rien payer. On donne aujourd'hui, sur notre territoire le droit à des bandes d'illégaux de faire la loi chez nous. Et alors on leur propose le droit de vote maintenant. Mais c'est très grave. Au même moment les français ils perdent le droit de circuler librement, ils perdent le droit de vivre décemment.
QUESTION : C'est un combat particulier que vous allez faire sur ce thème là ?
Philippe de VILLIERS : Alors nous allons avec Jacques Bompard créer, annoncer la création du collectif national des élus de la République contre le droit de vote des étrangers. Et nous appelons tous les élus de la République à nous rejoindre pour protester contre cette proposition qui va à l'inverse. J'ai compris !
QUESTION : Répondez à ma question s'il vous plaît. Pour ceux qui vont vous rejoindre venant du Front National, vous les acceptez comme ça ou il y aura un minimum de discussions idéologiques ?
Philippe de VILLIERS : Il y a une charte du Mouvement pour la France qui est très claire, qui s'inscrit dans une tradition historique, qui est celle de ma propre famille, la résistance française qui, à chaque moment de l'histoire, a permis le sursaut nécessaire.
QUESTION : Donc s'y rallier ?
Philippe de VILLIERS : Et donc, pour le reste moi je brise les tabous du politiquement correct. S'il y a des gens qui veulent venir de tel ou tel endroit de la France parce qu'ils ressentent comme moi ce que ressentent tous les français, et bien il s'agit de construire une grande majorité pour traiter enfin les problèmes de la France.
QUESTION : Comment va s'organiser votre rencontre aujourd'hui avec Jacques Bompard ?
Philippe de VILLIERS : Et bien nous allons aller sur le terrain.
QUESTION : C'est à dire ?
Philippe de VILLIERS : C'est à dire, que nous allons dans plusieurs endroits, je ne dis pas lesquels pour des raisons de sécurité
QUESTION : C'est en Seine Saint Denis, votre service de presse l'a fait savoir.
Philippe de VILLIERS : En Seine Saint Denis absolument, mais je ne dis pas dans quelle ville et nous allons aller à la rencontre des français qui souffrent, ceux qu'on n'entend pas, ceux qui sont terrés chez eux et qui depuis le début des émeutes n'osent même pas dire à leurs voisins ce qu'ils pensent.
QUESTION : Vous n'allez pas en Seine Saint Denis de nuit ?
Philippe de VILLIERS : Parce que les voitures qui brûlent, c'est les voitures des gens les plus démunis, des ouvriers qui peuvent plus aller à leur travail, etc.
QUESTION : Merci Philippe de Villiers.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 14 novembre 2005)
Philippe de VILLIERS : L'unité du monde politique devrait s'imposer dans la vérité et non pas dans le mensonge. Aujourd'hui je constate l'unité du monde politique dans le mensonge parce que laisser entrer en France depuis 30 ans ou plus des familles déracinées, leur laisser espérer qu'elles auront de quoi se nourrir, de quoi se loger, qu'elles auront un travail, ce n'est pas une attitude de générosité, c'est une attitude criminelle. Or je constate en écoutant les uns et les autres, commentateurs et hommes politiques, que depuis le début de ces violences urbaines, on ne prononce pas le mot clé, la cause de toutes les causes, c'est à dire la faillite d'une politique d'immigration massive et incontrôlée.
QUESTION : Pour vous les casseurs sont forcément des immigrés ou ....
Philippe de VILLIERS : Mais ce n'est pas la question. C'est que quand on crée une situation dans laquelle des portions du territoire national sont sous la loi des bandes et parfois des barbares, je pense en cet instant à ce père de famille qui a été tabassé à mort devant sa fille et sa femme sous les yeux impuissants des passants, parce qu'ils sont terrorisés, terrifiés, et bien nous sommes dans une situation, non seulement de guérilla urbaine avec les voitures qui brûlent et maintenant les tirs à balles réelles depuis cette nuit, de guerre civile ethnique.
Et il faut se poser la question suivante : est-ce que la cause c'est simplement la violence, les jeunes, les casseurs ou est-ce que la cause ce n'est pas derrière tout ça une absence totale de maîtrise de nos frontières et de la politique d'immigration. C'est la raison pour laquelle je suis tout à fait ulcéré, avec mon ami, Jacques Bompard.
QUESTION : On va en parler tout de suite.
Philippe de VILLIERS : De voir que la seule mesure véritablement nouvelle proposée par le ministre de l'intérieur pour calmer les banlieues, c'est de donner le droit de vote aux étrangers. Ce qui est un signal incroyable de désintégration.
QUESTION : Et alors qu'est-ce que vous proposez ? Vous allez donc rencontrer votre ami Jacques Bompard. Vous organisez aujourd'hui sa venue à vos côtés. Jacques Bompard, maire d'Orange a été exclu du bureau politique du Front National par Jean Marie Le Pen pour cause de désaccord ; donc c'est un signe de radicalisation pour votre mouvement, pour vos idées ?
Philippe de VILLIERS : Moi je regarde la France telle qu'elle est. Je vois un système politique qui s'effondre sur lui-même. Souvenez-vous le 29 mai le non n'a pas été entendu depuis.
Un système politique qui ne veut pas voir que la France est menacée dans son unité, sa vitalité, sa souveraineté, ses libertés, menacée de désintégration.
QUESTION : Donc ça vous amène à vous rapprocher de dirigeants du Front National ?
Philippe de VILLIERS : Moi je me rapproche des français. C'est à dire que les français, dans leur voisinage, ils voient tous les jours l'usine qui se démonte, la mosquée qui s'installe et le porte-monnaie qui se vide. Et les français, ils disent mais pourquoi les hommes politiques ne nous parlent pas de ce qu'on ressent, de notre souffrance et donc moi j'appelle.
QUESTION : Ca vous amène à chercher des renforts du côté du Front ?
Philippe de VILLIERS : Moi j'appelle tous les patriotes, d'où qu'ils viennent, comme Jacques Bompard et beaucoup d'autres, à me rejoindre pour créer une grande force politique populaire d'alternative à ce système qui s'effondre. Avec un message clair, un double message : stopper l'immigration, mettre fin par exemple au regroupement familial, renvoyer chez eux enfin les sans-papiers, rétablir les frontières, créer une garde nationale qui osera intervenir dans les banlieues, s'il le faut avec le concours de l'armée.
QUESTION : Premier message et le deuxième ?
Philippe de VILLIERS : Mettre fin aussi à l'islamisation de la France qui va à vitesse grand V. Regardez le service d'ordre confié à des djellabas avec le cri Allah Akbar et deuxième message : proposer un patriotisme populaire, moderne et audacieux pour protéger nos entreprises et nos forces vives. Trouver la réponse aux délocalisations
QUESTION : Sur le premier message vous êtes sur une ligne très très proche, c'est même la même que Jean Marie Le Pen.
Philippe de VILLIERS : Attendez, moi je me situe pas du tout par rapport à tel ou tel homme politique, je constate simplement que nos hommes politiques, Alain Duhamel parlait tout à l'heure du dialogue musclé, purement verbal d'ailleurs, entre Monsieur de Villepin, Monsieur Sarkozy et Monsieur Chirac. Mais dans leur discours, il y a un mot qui n'est jamais prononcé précisément, c'est le mot immigration. Qu'est-ce qu'on a fait depuis 30 ans. On a ouvert les vannes. On a créé des pompes aspirantes. Vous comprenez cette affaire du droit de vote des étrangers, c'est incroyable parce que chaque jour davantage on donne des droits nouveaux aux étrangers.
QUESTION : C'est même un débat lancé par Nicolas Sarkozy.
Philippe de VILLIERS : On donne Monsieur Arzt, on donne par exemple le droit pour tous les étrangers en situation irrégulière d'avoir accès à la sécurité sociale gratuitement, sans rien payer. On donne aujourd'hui, sur notre territoire le droit à des bandes d'illégaux de faire la loi chez nous. Et alors on leur propose le droit de vote maintenant. Mais c'est très grave. Au même moment les français ils perdent le droit de circuler librement, ils perdent le droit de vivre décemment.
QUESTION : C'est un combat particulier que vous allez faire sur ce thème là ?
Philippe de VILLIERS : Alors nous allons avec Jacques Bompard créer, annoncer la création du collectif national des élus de la République contre le droit de vote des étrangers. Et nous appelons tous les élus de la République à nous rejoindre pour protester contre cette proposition qui va à l'inverse. J'ai compris !
QUESTION : Répondez à ma question s'il vous plaît. Pour ceux qui vont vous rejoindre venant du Front National, vous les acceptez comme ça ou il y aura un minimum de discussions idéologiques ?
Philippe de VILLIERS : Il y a une charte du Mouvement pour la France qui est très claire, qui s'inscrit dans une tradition historique, qui est celle de ma propre famille, la résistance française qui, à chaque moment de l'histoire, a permis le sursaut nécessaire.
QUESTION : Donc s'y rallier ?
Philippe de VILLIERS : Et donc, pour le reste moi je brise les tabous du politiquement correct. S'il y a des gens qui veulent venir de tel ou tel endroit de la France parce qu'ils ressentent comme moi ce que ressentent tous les français, et bien il s'agit de construire une grande majorité pour traiter enfin les problèmes de la France.
QUESTION : Comment va s'organiser votre rencontre aujourd'hui avec Jacques Bompard ?
Philippe de VILLIERS : Et bien nous allons aller sur le terrain.
QUESTION : C'est à dire ?
Philippe de VILLIERS : C'est à dire, que nous allons dans plusieurs endroits, je ne dis pas lesquels pour des raisons de sécurité
QUESTION : C'est en Seine Saint Denis, votre service de presse l'a fait savoir.
Philippe de VILLIERS : En Seine Saint Denis absolument, mais je ne dis pas dans quelle ville et nous allons aller à la rencontre des français qui souffrent, ceux qu'on n'entend pas, ceux qui sont terrés chez eux et qui depuis le début des émeutes n'osent même pas dire à leurs voisins ce qu'ils pensent.
QUESTION : Vous n'allez pas en Seine Saint Denis de nuit ?
Philippe de VILLIERS : Parce que les voitures qui brûlent, c'est les voitures des gens les plus démunis, des ouvriers qui peuvent plus aller à leur travail, etc.
QUESTION : Merci Philippe de Villiers.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 14 novembre 2005)