Texte intégral
Le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale a présenté une communication sur la lutte contre le SIDA.
- Première année de mise en oeuvre du programme de mobilisation nationale, contre le sida présenté par le gouvernement en décembre 1995, l'année 1996 a été marquée par la mise à disposition des nouveaux traitements que constituent les antiprotéases. Comme le Premier ministre s'y était engagé, tout a été mis en oeuvre pour que ces nouveaux traitements soient disponibles sans limitation budgétaire. Plus de 20000 malades en bénéficient. Au total, la dotation des hôpitaux pour la prise en charge des malades du sida aura été portée à plus de 3,5 MdFs. Un dispositif va permettre aux patients de se procurer les médicaments, soit à la pharmacie hospitalière, soit en officine de ville, avant l'été 1997, au fur et à mesure de l'obtention de leur autorisation de mise sur le marché.
- Ces avancées confirment la pertinence des trois objectifs du programme de mobilisation nationale : mobiliser, prévenir et soutenir.
- 1 - La mobilisation de tous (Etat, professions de santé, professions sociales, collectivités locales, associations) est indispensable car avec plus de 50000 cas de SIDA déclarés, 30000 décès et 110000 personnes séropositives vivantes, notre pays demeure l'un des plus touchés d'Europe.
- 2 - La prévention doit s'accroître encore car les contaminations restent à un niveau élevé et le recours aux nouveaux traitements ne doit pas conduire à un relâchement des comportements de précaution. De nouvelles stratégies d'information du public sont donc mises en place notamment auprès des populations les plus exposées.
- Par ailleurs, la lutte contre les contaminations professionnelles sera renforcée.
- 3 - Le soutien des personnes atteintes et de leur entourage doit se manifester non seulement à l'hôpital mais également en dehors : accompagnement social, structures d'hébergement social et maintien à domicile constituent des moyens indispensables pour la qualité de vie des malades, en attendant que soit possible une reprise d'activité souhaitée par certains d'entre eux. Ces activités auxquelles le mouvement associatif apporte une contribution irremplaçable connaissent déjà une croissance soutenue. Le budget que l'Etat y consacre est en augmentation de 18 % en 1997.
- Au-delà de nos frontières, notre pays doit également aider les pays les plus touchés par l'épidémie : pays d'Afrique, nouvelles démocraties de l'Est, Amérique du Sud et Asie.
- Première année de mise en oeuvre du programme de mobilisation nationale, contre le sida présenté par le gouvernement en décembre 1995, l'année 1996 a été marquée par la mise à disposition des nouveaux traitements que constituent les antiprotéases. Comme le Premier ministre s'y était engagé, tout a été mis en oeuvre pour que ces nouveaux traitements soient disponibles sans limitation budgétaire. Plus de 20000 malades en bénéficient. Au total, la dotation des hôpitaux pour la prise en charge des malades du sida aura été portée à plus de 3,5 MdFs. Un dispositif va permettre aux patients de se procurer les médicaments, soit à la pharmacie hospitalière, soit en officine de ville, avant l'été 1997, au fur et à mesure de l'obtention de leur autorisation de mise sur le marché.
- Ces avancées confirment la pertinence des trois objectifs du programme de mobilisation nationale : mobiliser, prévenir et soutenir.
- 1 - La mobilisation de tous (Etat, professions de santé, professions sociales, collectivités locales, associations) est indispensable car avec plus de 50000 cas de SIDA déclarés, 30000 décès et 110000 personnes séropositives vivantes, notre pays demeure l'un des plus touchés d'Europe.
- 2 - La prévention doit s'accroître encore car les contaminations restent à un niveau élevé et le recours aux nouveaux traitements ne doit pas conduire à un relâchement des comportements de précaution. De nouvelles stratégies d'information du public sont donc mises en place notamment auprès des populations les plus exposées.
- Par ailleurs, la lutte contre les contaminations professionnelles sera renforcée.
- 3 - Le soutien des personnes atteintes et de leur entourage doit se manifester non seulement à l'hôpital mais également en dehors : accompagnement social, structures d'hébergement social et maintien à domicile constituent des moyens indispensables pour la qualité de vie des malades, en attendant que soit possible une reprise d'activité souhaitée par certains d'entre eux. Ces activités auxquelles le mouvement associatif apporte une contribution irremplaçable connaissent déjà une croissance soutenue. Le budget que l'Etat y consacre est en augmentation de 18 % en 1997.
- Au-delà de nos frontières, notre pays doit également aider les pays les plus touchés par l'épidémie : pays d'Afrique, nouvelles démocraties de l'Est, Amérique du Sud et Asie.