Texte intégral
Messieurs les Ministres d'Etat
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Maire,
Mesdames, Messieurs,
Les relations entre la France et le Congo sont une vieille histoire dont la caractéristique majeure est la fidélité. La fidélité réciproque du peuple congolais et du peuple français, qui ont mêlé leurs destins dans l'histoire et qui se sont soutenus tour à tour dans leurs épreuves. Demain, 11 novembre, j'irai m'incliner sur les sépultures de ces Congolais qui ont défendu la France et se sont sacrifiés pour elle, ainsi que sur les sépultures des Français qui ont oeuvré pour le Congo et ont voulu y rester à jamais.
Je suis venu à Brazzaville redire au nom du gouvernement français cette fidélité. Les Congolais n'en doutent pas. La permanence de nos contacts bilatéraux en témoigne, pour ne citer que votre dernière visite à Paris, Monsieur le Ministre d'Etat, au début du mois d'octobre, de même que les soutiens croisés que France et Congo s'apportent sans faillir dans les instances internationales, tant à l'ONU que dans les organisations financières, FMI, Banque mondiale ou Union européenne.
Ma présence ici est la première à Brazzaville depuis la fin de la guerre civile d'un ministre européen. La France a tenu à dire sa solidarité au peuple congolais, et aussi à manifester publiquement sa volonté de reprendre le cours normal de nos relations bilatérales. Cette attitude est dans le droit fil de notre présence constante auprès du peuple congolais au plus fort d'une guerre qui vous a meurtris et qui nous a affectés.
Déjà avant cette guerre, la France était le premier bailleur de fonds du Congo (de l'ordre de 75 % des transferts réels) mais aussi son premier créancier, son premier fournisseur et son premier client.
Les statistiques manquent depuis un an, mais il est clair que la France et l'Union européenne sont les seuls partenaires du Congo qui aient poursuivi ou repris des engagements significatifs en faveur de l'amélioration des conditions de vie des populations.
En plein accord avec les autorités congolaises, nous avons retenu deux grands axes dans notre soutien au Congo.
- contribuer à la réhabilitation d'un Etat efficace et à l'accompagnement de la transition démocratique.
- aider à la satisfaction des besoins essentiels de la population congolaise.
La réhabilitation de l'Etat dans ses missions essentielles : c'est tout d'abord la sécurité des personnes.
Pour satisfaire cette orientation, nous souhaitons apporter une aide directe à la restauration de l'Etat de droit. Déjà les décisions nécessaires ont été prises pour un projet de 800 millions de Francs CFA en faveur de l'appareil judiciaire.
Mais l'ordre public repose aussi sur l'existence de forces de sécurité formées et entraînées à exercer leurs missions en pleine conformité avec le droit national et les textes internationaux sur les droits de l'individu. Un programme de formation des gradés de la gendarmerie est déjà en cours d'exécution, animé par 25 instructeurs de la gendarmerie nationale française. Un projet FAC poursuivra cet effort au cours de l'année 1999 pour un montant de 700 millions de Francs CFA.
Un volet est également prévu en faveur de la police urbaine et de la police judiciaire pour compléter de façon cohérente le dispositif de lutte contre la délinquance et l'insécurité.
D'importants moyens de logistique ont été remis aux responsables des forces de l'ordre civiles et militaires. Ils comprennent notamment des véhicules, des moyens radio et du matériel médical pour renforcer les capacités des hôpitaux militaires.
L'ensemble de ce volet est essentiel pour restaurer l'Etat, rétablir l'ordre et permettre ainsi au peuple congolais de retrouver l'esprit d'entreprise qui l'a toujours caractérisé.
La réhabilitation de l'Etat dans ses missions essentielles, c'est aussi la remise en marche des services publics.
Un travail en profondeur est en cours sur la fonction publique à la suite de la visite de Mme Dambendzet en France. Il consistera essentiellement à la mise en place d'une assistance technique au ministère de la Fonction publique, relayée par des missions spécialisées sur les questions de gestion, d'organisation et de rationalisation de l'activité administrative. Notre effort reprendra aussi sur le secteur des finances publiques pour aider au renforcement du contrôle de la dépense publique, de la comptabilité publique et de la douane.
Enfin, avec les autorités congolaises et les représentants de tous les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, nous réfléchissons à l'organisation des futures élections.
La France attache une importance toute particulière à la préparation et au déroulement d'un processus électoral transparent, honnête et incontestable. C'est la condition sine qua non pour que le Congo puisse aborder de façon sereine une nouvelle phase de son histoire. La France s'associera à d'autres partenaires de la communauté internationale pour soutenir le Congo dans une démarche d'ouverture, de réconciliation et de progrès.
Deuxième axe de notre coopération, la satisfaction des besoins essentiels de la population congolaise à présent :
C'est une constante de notre politique de coopération. Notre action au Congo n'a pas l'ambition de répondre à tous les besoins. Et, là aussi, c'est d'abord aux Congolais qu'il appartient de mettre en valeur le potentiel national pour répondre aux attentes de la population. La recherche d'une autosuffisance agricole et alimentaire est un objectif prioritaire du gouvernement congolais.
Le soutien de la France, comme celui de l'Union européenne, est manifeste sur le projet Agricongo, qui a déjà créé plus de 1000 emplois, qui participe à l'alimentation de villes et, par là, à l'établissement de la sécurité alimentaire du pays. Le président de la République vient de poser la première pierre du dixième centre de ressources d'Agricongo, manifestant ainsi son soutien ferme et déterminé à un programme fondamental. Ces structures doivent trouver leur rentabilité et leur autonomie. J'y crois, car elles s'inscrivent, à juste titre, dans la logique économique et qu'elles parient sur les hommes.
Dans le domaine de la santé, des conventions de financement, pour plus de 1 milliard de Francs CFA, ont déjà été signées. Elles portent sur la transfusion sanguine, la lutte contre la tuberculose et la diffusion de médicaments génériques.
D'autres projets de santé publique sont en cours d'étude, notamment en liaison avec l'organisation mondiale de la santé, en matière de lutte contre la tripanosomiase.
Enfin, des projets de coopération décentralisée avec différents hôpitaux français sont en discussion et devraient déboucher sur des apports en matériel et en assistance technique, au projet des institutions congolaises. Mais sur ce point, comme sur bien d'autres, il sera difficile de mobiliser des apports diversifiés et généreux, si les établissements d'accueil ne sont pas dotés de structures de contrôle et de gestion, garantissant une utilisation et une maintenance optimales des matériels cédés.
J'insiste encore sur ce point, qui conditionne l'aide extérieure. Le Congo bénéficiera d'appuis, de la France et d'autres bailleurs, mais il lui faut adapter ses méthodes de gestion, pour garantir la transparence et l'efficacité de ces appuis.
Formation, enfin. Notre effort porte sur les écoles primaires. Nous avons restauré une première tranche de six écoles à Brazzaville et une seconde tranche débutera sous peu. De même, des aides concernant la diffusion du livre devraient être mises en place prochainement.
Nous avons choisi d'appuyer en priorité la réhabilitation et la consolidation de l'enseignement primaire et fondamental pour reconstruire ensuite, année par année, le flux naturel des classes vers les formations supérieures ou professionnelles.
Je pourrais continuer cet inventaire par l'examen de l'ensemble des projets que la France soutient tel que l'entretien des voies navigables ou l'appui aux organismes de crédit mutuel, comme la fédération des Mucodec que je visiterai demain.
Tout ceci représente un effort considérable, de l'ordre de 3 milliards de Francs CFA d'engagements sur le FAC, sans compter l'assistance technique, les livraisons directes de matériels et la réhabilitation de nos installations au Congo. Le tout représente un effort de près de 10 milliards de Francs CFA, auquel je l'espère, viendront s'ajouter très rapidement des fonds d'ajustement structurel. Les reliquats sur les crédits d'ajustement structurel avoisinent 8 milliards de Francs CFA. Leur affectation est envisagée sur les questions de cette extérieure du Congo, sur les secteurs de la santé et de l'éducation, sur l'informatisation du ministère des finances et sur l'important volet de restructuration des entreprises publiques, dans lesquelles une priorité sera donnée à l'électricité et aux télécommunications.
Loin de moi l'idée que cet ensemble d'interventions cohérentes suffira à effacer tous les problèmes et toutes les difficultés. Mais l'effort de la France est déjà conséquent et le volume des engagements pris est quasiment revenu au niveau d'avant la guerre.
Ce constat étant fait, je voudrais dire aux Congolais, qui attendent beaucoup de la France, et parfois trop de la France, que les richesses propres, que le potentiel de leur pays sont considérables probablement plus qu'ils ne l'imaginent. Les solutions, aussi généreuses soient-elles, ne viendront pas toutes de l'extérieur.
La France conjugue ses efforts avec ceux de la Commission européenne et, je l'espère pour bientôt, avec ceux d'autres bailleurs, pour participer à l'effort de reconstruction du pays. En direction de tous ses interlocuteurs, elle prône une coopération vivante, généreuse et ouverte à l'égard du Congo et elle espère que le Congo saura en faire tout son profit.
Monsieur le Ministre, au début de mon propos, je parlais de la longue histoire et de l'intensité des relations entre nos deux pays. Je crois pouvoir affirmer que nous avons marqué avec vivacité et réalisme notre présence à vos côtés et lancé, sans tarder, des programmes de coopération qui correspondent à vos priorités. Je ne doute pas, Monsieur le Ministre, que les Congolais feront tout, après les traumatismes qu'ils viennent de connaître, pour effacer les mauvais souvenirs et les destructions et pour illustrer de la manière la plus éclatante possible votre devise nationale "unité, travail, progrès".
Dans ce projet, Mesdames et Messieurs les Ministres, chers Amis, le Congo trouvera toujours la France à ses côtés.
Vive le Congo, Vive la France.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Maire,
Mesdames, Messieurs,
Les relations entre la France et le Congo sont une vieille histoire dont la caractéristique majeure est la fidélité. La fidélité réciproque du peuple congolais et du peuple français, qui ont mêlé leurs destins dans l'histoire et qui se sont soutenus tour à tour dans leurs épreuves. Demain, 11 novembre, j'irai m'incliner sur les sépultures de ces Congolais qui ont défendu la France et se sont sacrifiés pour elle, ainsi que sur les sépultures des Français qui ont oeuvré pour le Congo et ont voulu y rester à jamais.
Je suis venu à Brazzaville redire au nom du gouvernement français cette fidélité. Les Congolais n'en doutent pas. La permanence de nos contacts bilatéraux en témoigne, pour ne citer que votre dernière visite à Paris, Monsieur le Ministre d'Etat, au début du mois d'octobre, de même que les soutiens croisés que France et Congo s'apportent sans faillir dans les instances internationales, tant à l'ONU que dans les organisations financières, FMI, Banque mondiale ou Union européenne.
Ma présence ici est la première à Brazzaville depuis la fin de la guerre civile d'un ministre européen. La France a tenu à dire sa solidarité au peuple congolais, et aussi à manifester publiquement sa volonté de reprendre le cours normal de nos relations bilatérales. Cette attitude est dans le droit fil de notre présence constante auprès du peuple congolais au plus fort d'une guerre qui vous a meurtris et qui nous a affectés.
Déjà avant cette guerre, la France était le premier bailleur de fonds du Congo (de l'ordre de 75 % des transferts réels) mais aussi son premier créancier, son premier fournisseur et son premier client.
Les statistiques manquent depuis un an, mais il est clair que la France et l'Union européenne sont les seuls partenaires du Congo qui aient poursuivi ou repris des engagements significatifs en faveur de l'amélioration des conditions de vie des populations.
En plein accord avec les autorités congolaises, nous avons retenu deux grands axes dans notre soutien au Congo.
- contribuer à la réhabilitation d'un Etat efficace et à l'accompagnement de la transition démocratique.
- aider à la satisfaction des besoins essentiels de la population congolaise.
La réhabilitation de l'Etat dans ses missions essentielles : c'est tout d'abord la sécurité des personnes.
Pour satisfaire cette orientation, nous souhaitons apporter une aide directe à la restauration de l'Etat de droit. Déjà les décisions nécessaires ont été prises pour un projet de 800 millions de Francs CFA en faveur de l'appareil judiciaire.
Mais l'ordre public repose aussi sur l'existence de forces de sécurité formées et entraînées à exercer leurs missions en pleine conformité avec le droit national et les textes internationaux sur les droits de l'individu. Un programme de formation des gradés de la gendarmerie est déjà en cours d'exécution, animé par 25 instructeurs de la gendarmerie nationale française. Un projet FAC poursuivra cet effort au cours de l'année 1999 pour un montant de 700 millions de Francs CFA.
Un volet est également prévu en faveur de la police urbaine et de la police judiciaire pour compléter de façon cohérente le dispositif de lutte contre la délinquance et l'insécurité.
D'importants moyens de logistique ont été remis aux responsables des forces de l'ordre civiles et militaires. Ils comprennent notamment des véhicules, des moyens radio et du matériel médical pour renforcer les capacités des hôpitaux militaires.
L'ensemble de ce volet est essentiel pour restaurer l'Etat, rétablir l'ordre et permettre ainsi au peuple congolais de retrouver l'esprit d'entreprise qui l'a toujours caractérisé.
La réhabilitation de l'Etat dans ses missions essentielles, c'est aussi la remise en marche des services publics.
Un travail en profondeur est en cours sur la fonction publique à la suite de la visite de Mme Dambendzet en France. Il consistera essentiellement à la mise en place d'une assistance technique au ministère de la Fonction publique, relayée par des missions spécialisées sur les questions de gestion, d'organisation et de rationalisation de l'activité administrative. Notre effort reprendra aussi sur le secteur des finances publiques pour aider au renforcement du contrôle de la dépense publique, de la comptabilité publique et de la douane.
Enfin, avec les autorités congolaises et les représentants de tous les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, nous réfléchissons à l'organisation des futures élections.
La France attache une importance toute particulière à la préparation et au déroulement d'un processus électoral transparent, honnête et incontestable. C'est la condition sine qua non pour que le Congo puisse aborder de façon sereine une nouvelle phase de son histoire. La France s'associera à d'autres partenaires de la communauté internationale pour soutenir le Congo dans une démarche d'ouverture, de réconciliation et de progrès.
Deuxième axe de notre coopération, la satisfaction des besoins essentiels de la population congolaise à présent :
C'est une constante de notre politique de coopération. Notre action au Congo n'a pas l'ambition de répondre à tous les besoins. Et, là aussi, c'est d'abord aux Congolais qu'il appartient de mettre en valeur le potentiel national pour répondre aux attentes de la population. La recherche d'une autosuffisance agricole et alimentaire est un objectif prioritaire du gouvernement congolais.
Le soutien de la France, comme celui de l'Union européenne, est manifeste sur le projet Agricongo, qui a déjà créé plus de 1000 emplois, qui participe à l'alimentation de villes et, par là, à l'établissement de la sécurité alimentaire du pays. Le président de la République vient de poser la première pierre du dixième centre de ressources d'Agricongo, manifestant ainsi son soutien ferme et déterminé à un programme fondamental. Ces structures doivent trouver leur rentabilité et leur autonomie. J'y crois, car elles s'inscrivent, à juste titre, dans la logique économique et qu'elles parient sur les hommes.
Dans le domaine de la santé, des conventions de financement, pour plus de 1 milliard de Francs CFA, ont déjà été signées. Elles portent sur la transfusion sanguine, la lutte contre la tuberculose et la diffusion de médicaments génériques.
D'autres projets de santé publique sont en cours d'étude, notamment en liaison avec l'organisation mondiale de la santé, en matière de lutte contre la tripanosomiase.
Enfin, des projets de coopération décentralisée avec différents hôpitaux français sont en discussion et devraient déboucher sur des apports en matériel et en assistance technique, au projet des institutions congolaises. Mais sur ce point, comme sur bien d'autres, il sera difficile de mobiliser des apports diversifiés et généreux, si les établissements d'accueil ne sont pas dotés de structures de contrôle et de gestion, garantissant une utilisation et une maintenance optimales des matériels cédés.
J'insiste encore sur ce point, qui conditionne l'aide extérieure. Le Congo bénéficiera d'appuis, de la France et d'autres bailleurs, mais il lui faut adapter ses méthodes de gestion, pour garantir la transparence et l'efficacité de ces appuis.
Formation, enfin. Notre effort porte sur les écoles primaires. Nous avons restauré une première tranche de six écoles à Brazzaville et une seconde tranche débutera sous peu. De même, des aides concernant la diffusion du livre devraient être mises en place prochainement.
Nous avons choisi d'appuyer en priorité la réhabilitation et la consolidation de l'enseignement primaire et fondamental pour reconstruire ensuite, année par année, le flux naturel des classes vers les formations supérieures ou professionnelles.
Je pourrais continuer cet inventaire par l'examen de l'ensemble des projets que la France soutient tel que l'entretien des voies navigables ou l'appui aux organismes de crédit mutuel, comme la fédération des Mucodec que je visiterai demain.
Tout ceci représente un effort considérable, de l'ordre de 3 milliards de Francs CFA d'engagements sur le FAC, sans compter l'assistance technique, les livraisons directes de matériels et la réhabilitation de nos installations au Congo. Le tout représente un effort de près de 10 milliards de Francs CFA, auquel je l'espère, viendront s'ajouter très rapidement des fonds d'ajustement structurel. Les reliquats sur les crédits d'ajustement structurel avoisinent 8 milliards de Francs CFA. Leur affectation est envisagée sur les questions de cette extérieure du Congo, sur les secteurs de la santé et de l'éducation, sur l'informatisation du ministère des finances et sur l'important volet de restructuration des entreprises publiques, dans lesquelles une priorité sera donnée à l'électricité et aux télécommunications.
Loin de moi l'idée que cet ensemble d'interventions cohérentes suffira à effacer tous les problèmes et toutes les difficultés. Mais l'effort de la France est déjà conséquent et le volume des engagements pris est quasiment revenu au niveau d'avant la guerre.
Ce constat étant fait, je voudrais dire aux Congolais, qui attendent beaucoup de la France, et parfois trop de la France, que les richesses propres, que le potentiel de leur pays sont considérables probablement plus qu'ils ne l'imaginent. Les solutions, aussi généreuses soient-elles, ne viendront pas toutes de l'extérieur.
La France conjugue ses efforts avec ceux de la Commission européenne et, je l'espère pour bientôt, avec ceux d'autres bailleurs, pour participer à l'effort de reconstruction du pays. En direction de tous ses interlocuteurs, elle prône une coopération vivante, généreuse et ouverte à l'égard du Congo et elle espère que le Congo saura en faire tout son profit.
Monsieur le Ministre, au début de mon propos, je parlais de la longue histoire et de l'intensité des relations entre nos deux pays. Je crois pouvoir affirmer que nous avons marqué avec vivacité et réalisme notre présence à vos côtés et lancé, sans tarder, des programmes de coopération qui correspondent à vos priorités. Je ne doute pas, Monsieur le Ministre, que les Congolais feront tout, après les traumatismes qu'ils viennent de connaître, pour effacer les mauvais souvenirs et les destructions et pour illustrer de la manière la plus éclatante possible votre devise nationale "unité, travail, progrès".
Dans ce projet, Mesdames et Messieurs les Ministres, chers Amis, le Congo trouvera toujours la France à ses côtés.
Vive le Congo, Vive la France.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)