Texte intégral
COMMUNIQUE OFFICIEL:`L'AIDE FRANCAISE EN CENTRAFRIQUE` "DES QUATRE RENVERSEMENTS DE REGIMES DICTATORIAUX QUI ONT EU _LIEU RECEMMENT, EN OUGANDA, AU NICARAGUA, EN GUINEE EQUATORIALE ET EN CENTRAFRIQUE, ET QUI ONT ENTRAINE, POUR LES DEUX PREMIERS, DES MILLIERS DE MORTS, SEUL LE CHANGEMENT DE REGIME CENTRAFRICAIN A ETE EFFECTUE SANS QU'UNE GOUTTE DE SANG AIT ETE VERSEE. LA REACTION DE L'OPINION PUBLIQUE CENTRAFRICAINE A ETE FAVORABLE, NON SEULEMENT A BANGUI OU LES NOUVEAUX ARRIVANTS ONT ETE ACCUEILLIS COMME DES LIBERATEURS, MAIS DANS LE RESTE DU PAYS, D'UNE SUPERFICIE PLUS ETENDUE QUE LA FRANCE, ET OU AUCUN TROUBLE N'A ETE CONSTATE. A_PARTIR DU MOMENT OU ONT ETE DECLENCHEES LES VIOLENCES REPRESSIVES DE BANGUI, EN JANVIER 1979, EXERCEES SUR LA POPULATION ELLE-MEME, LE GOUVERNEMENT FRANCAIS A ESTIME QUE CES ACTES CONTRAIRES AUX DROITS DE L'HOMME EXCLUAIENT LE SOUTIEN AU REGIME CENTRAFRICAIN. MAIS IL ETAIT ESSENTIEL QUE LES FAITS SOIENT ETABLIS, ET QUE LE JUGEMENT SUR LES RESPONSABILITES SO IT PORTE PAR LES AFRICAINS EUX-MEMES. C'EST POURQUOI LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE `VALERY GISCARD D'ESTAING` A PROPOSE A LA CONFERENCE FRANCO - AFRICAINE DE KIGALI LA CONSTITUTION D'UNE COMMISSION_DE_CONSTATATION, COMPOSEE EXCLUSIVEMENT DE MAGISTRATS AFRICAINS. IL A DECLARE QUE LE GOUVERNEMENT "TIRERAIT TOUTES LES CONSEQUENCES" DU DEPOT DES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION. CELLES-CI ONT ETE PUBLIEES LE 16 AOUT 1979. ELLES ONT ETABLI LA REALITE DES ATROCITES COMMISES
-