Texte intégral
Chers Collègues,
Tout d'abord merci d'avoir répondu à l'invitation de la Présidence française de l'UEO.
Je suis très heureux de vous accueillir ici à Marseille, pour un Conseil ministériel de l'UEO qui constitue un tournant et un aboutissement.
Les développements récents et rapides de la Politique européenne de sécurité et de défense nous conduisent à tirer ensemble les conséquences de cette situation nouvelle pour l'avenir de l'Union de l'Europe occidentale. Nous sommes aujourd'hui à quelques semaines du Conseil européen de Nice, qui dotera l'Union européenne des structures et arrangements permanents nécessaires à la gestion des crises. Cette nouvelle donne modifie bien évidemment le rôle et la place de l'UEO dans l'architecture européenne de sécurité. Comme nous en sommes convenus, l'UEO cessera d'assumer ses fonctions opérationnelles dès la déclaration de la capacité opérationnelle de l'Union européenne.
Cependant, l'UEO restera dépositaire de l'article V du Traité de Bruxelles modifié, dont l'exécution revient à l'OTAN.
Ensuite, l'UEO continuera d'être un forum important pour les pays européens. Elle restera un lieu privilégié d'échanges sur les questions de sécurité et de défense pour les parlementaires de nos 28 pays au sein de l'Assemblée parlementaire mais elle restera aussi un lieu de dialogue en matière d'armement au sein du Groupe d'armements de l'Europe occidentale.
Je tiens à rendre hommage au personnel de l'organisation qui a contribué, par son engagement, au bon fonctionnement de l'UEO. Un plan social dans lequel nous nous sommes efforcés de répondre à leurs préoccupations a été adopté, et nous veillons à ce que des offres d'emploi soient faites par l'Union européenne ou par d'autres organisations pour répondre aux attentes légitimes du personnel.
Je suis, pour ma part, convaincu que nos échanges et nos travaux dans le cadre de l'UEO auront contribué à construire une Europe plus soudée, autour des enjeux de sécurité et de défense, et par là un avenir plus sûr pour tous nos concitoyens.
Aujourd'hui une page se tourne. L'avenir pour l'Europe de la Défense fondamentalement au sein de l'Union européenne, comme nous avons toujours souhaité qu'elle le soit. En moins d'un an, la quasi-totalité des activités et des structures de l'UEO sera transférée à l'Union européenne.
Ce transfert, qui vise à accroître les capacités européennes de défense s'effectuera sans difficultés majeures puisque Javier Solana - qui est ici - cumule les fonctions de Secrétaire général de l'UEO et de Haut représentant au titre de la PESC. Saluons l'étape de l'UEO et tournons nos regards vers l'avenir.
L'un des grands acquis de l'UEO est que nous avons appris pendant toutes ces années à travailler ensemble. Soyez assurés que nous continuerons à le faire dans le cadre des nouvelles structures qui seront mises en place à Nice.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2000)
Tout d'abord merci d'avoir répondu à l'invitation de la Présidence française de l'UEO.
Je suis très heureux de vous accueillir ici à Marseille, pour un Conseil ministériel de l'UEO qui constitue un tournant et un aboutissement.
Les développements récents et rapides de la Politique européenne de sécurité et de défense nous conduisent à tirer ensemble les conséquences de cette situation nouvelle pour l'avenir de l'Union de l'Europe occidentale. Nous sommes aujourd'hui à quelques semaines du Conseil européen de Nice, qui dotera l'Union européenne des structures et arrangements permanents nécessaires à la gestion des crises. Cette nouvelle donne modifie bien évidemment le rôle et la place de l'UEO dans l'architecture européenne de sécurité. Comme nous en sommes convenus, l'UEO cessera d'assumer ses fonctions opérationnelles dès la déclaration de la capacité opérationnelle de l'Union européenne.
Cependant, l'UEO restera dépositaire de l'article V du Traité de Bruxelles modifié, dont l'exécution revient à l'OTAN.
Ensuite, l'UEO continuera d'être un forum important pour les pays européens. Elle restera un lieu privilégié d'échanges sur les questions de sécurité et de défense pour les parlementaires de nos 28 pays au sein de l'Assemblée parlementaire mais elle restera aussi un lieu de dialogue en matière d'armement au sein du Groupe d'armements de l'Europe occidentale.
Je tiens à rendre hommage au personnel de l'organisation qui a contribué, par son engagement, au bon fonctionnement de l'UEO. Un plan social dans lequel nous nous sommes efforcés de répondre à leurs préoccupations a été adopté, et nous veillons à ce que des offres d'emploi soient faites par l'Union européenne ou par d'autres organisations pour répondre aux attentes légitimes du personnel.
Je suis, pour ma part, convaincu que nos échanges et nos travaux dans le cadre de l'UEO auront contribué à construire une Europe plus soudée, autour des enjeux de sécurité et de défense, et par là un avenir plus sûr pour tous nos concitoyens.
Aujourd'hui une page se tourne. L'avenir pour l'Europe de la Défense fondamentalement au sein de l'Union européenne, comme nous avons toujours souhaité qu'elle le soit. En moins d'un an, la quasi-totalité des activités et des structures de l'UEO sera transférée à l'Union européenne.
Ce transfert, qui vise à accroître les capacités européennes de défense s'effectuera sans difficultés majeures puisque Javier Solana - qui est ici - cumule les fonctions de Secrétaire général de l'UEO et de Haut représentant au titre de la PESC. Saluons l'étape de l'UEO et tournons nos regards vers l'avenir.
L'un des grands acquis de l'UEO est que nous avons appris pendant toutes ces années à travailler ensemble. Soyez assurés que nous continuerons à le faire dans le cadre des nouvelles structures qui seront mises en place à Nice.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 novembre 2000)