Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports a présenté au Conseil des ministres une communication relative à la rentrée universitaire.
- Les bacheliers ont été sensiblement plus nombreux en 1988 qu'en 1987. L'augmentation, de 13 % environ, est dûe principalement à l'afflux des candidats. Aussi les effectifs universitaires devraient atteindre cette année 1360000 étudiants. Ils comprendront un nombre plus important de titulaires du baccalauréat C et du baccalauréat technologique.
- Pour cette rentrée, que l'augmentation des effectifs rend difficile, le gouvernement actuel a dégagé, par un décret d'avances, des crédits supplémentaires : 100 millions de francs pour la maintenance des locaux universitaires, 50 millions de francs pour les bibliothèques, 50 millions de francs pour la réhabilitation de résidences universitaires. Il a mis fin au "gel" des emplois des personnels administratifs, techniciens, ouvriers et de service. Il a revalorisé de 10 % les bourses.
- En vue d'assurer le succès de la rentrée 1989, un effort sera fait pour corriger les disparités géographiques et améliorer l'encadrement dans les disciplines déficitaires. En outre, les recteurs ont été chargés de préparer avec les présidents d'université et les collectivités territoriales un schéma de développement des formations post-baccalauréat et une politique contractuelle des formations supérieures.
- Cette politique a pour objet d'améliorer l'accueil et la réussite d'un nombre croissant d'étudiants. Elle implique une juste évaluation des besoins qui existent dans le domaine universitaire. Les mesures prises de 1981 à 1986 - réforme des premiers cycles, une politique de formation à la recherche, un accroissement du nombre des emplois - n'ont pu combler les retards accumulés depuis 15 ans. Un effort est donc nécessaire, notamment en matière de construction, de créations de postes et de conditions de vie et de travail. Il appelle un effort financier réparti sur plusieurs années.
- Les bacheliers ont été sensiblement plus nombreux en 1988 qu'en 1987. L'augmentation, de 13 % environ, est dûe principalement à l'afflux des candidats. Aussi les effectifs universitaires devraient atteindre cette année 1360000 étudiants. Ils comprendront un nombre plus important de titulaires du baccalauréat C et du baccalauréat technologique.
- Pour cette rentrée, que l'augmentation des effectifs rend difficile, le gouvernement actuel a dégagé, par un décret d'avances, des crédits supplémentaires : 100 millions de francs pour la maintenance des locaux universitaires, 50 millions de francs pour les bibliothèques, 50 millions de francs pour la réhabilitation de résidences universitaires. Il a mis fin au "gel" des emplois des personnels administratifs, techniciens, ouvriers et de service. Il a revalorisé de 10 % les bourses.
- En vue d'assurer le succès de la rentrée 1989, un effort sera fait pour corriger les disparités géographiques et améliorer l'encadrement dans les disciplines déficitaires. En outre, les recteurs ont été chargés de préparer avec les présidents d'université et les collectivités territoriales un schéma de développement des formations post-baccalauréat et une politique contractuelle des formations supérieures.
- Cette politique a pour objet d'améliorer l'accueil et la réussite d'un nombre croissant d'étudiants. Elle implique une juste évaluation des besoins qui existent dans le domaine universitaire. Les mesures prises de 1981 à 1986 - réforme des premiers cycles, une politique de formation à la recherche, un accroissement du nombre des emplois - n'ont pu combler les retards accumulés depuis 15 ans. Un effort est donc nécessaire, notamment en matière de construction, de créations de postes et de conditions de vie et de travail. Il appelle un effort financier réparti sur plusieurs années.