Texte intégral
Il appartient à la nouvelle Assemblée d'assumer toutes ses responsabilités pour l'application du statut particulier et le développement de la Corse.
- Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation a présenté une communication sur la mise en place de l'Assemblée de Corse.
- I - L'élection de l'Assemblée, le 12 août 1984, s'est déroulée dans le calme.
- La forte participation électorale (68,6 %), voisine de celle de 1982, confirme l'attachement des habitants de la Corse aux institutions régionales et au statut particulier.
- La répartition des suffrages traduit une stabilité relative du corps électoral. On constate cependant une légère progression de la majorité et l'émergence des partis extrémistes : extrême droite d'une part, et séparatistes du Mouvement corse pour l'autodétermination d'autre part.
- Le mode de scrutin proportionnel avec un seuil de 5 % a ainsi permis à toutes les forces politiques représentatives d'être parties prenantes dans la définition et la mise en oeuvre de la politique régionale.
- II - Le Gouvernement poursuivra la politique menée depuis trois ans en faveur du développement de la Corse. Il continuera d'apporter son concours au fonctionnement des institutions régionales. Il attend des élus régionaux qu'ils assument toutes les responsabilités que leur confère la loi par des propositions ou des décisions claires dans les domaines de leur compétence, essentiels pour l'avenir de l'île (contrat de Plan, choix budgétaires, fonctionnement des offices).
- Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation a présenté une communication sur la mise en place de l'Assemblée de Corse.
- I - L'élection de l'Assemblée, le 12 août 1984, s'est déroulée dans le calme.
- La forte participation électorale (68,6 %), voisine de celle de 1982, confirme l'attachement des habitants de la Corse aux institutions régionales et au statut particulier.
- La répartition des suffrages traduit une stabilité relative du corps électoral. On constate cependant une légère progression de la majorité et l'émergence des partis extrémistes : extrême droite d'une part, et séparatistes du Mouvement corse pour l'autodétermination d'autre part.
- Le mode de scrutin proportionnel avec un seuil de 5 % a ainsi permis à toutes les forces politiques représentatives d'être parties prenantes dans la définition et la mise en oeuvre de la politique régionale.
- II - Le Gouvernement poursuivra la politique menée depuis trois ans en faveur du développement de la Corse. Il continuera d'apporter son concours au fonctionnement des institutions régionales. Il attend des élus régionaux qu'ils assument toutes les responsabilités que leur confère la loi par des propositions ou des décisions claires dans les domaines de leur compétence, essentiels pour l'avenir de l'île (contrat de Plan, choix budgétaires, fonctionnement des offices).