Texte intégral
Le ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, chargé de la francophonie a présenté au Conseil des ministres une communication sur la 3ème conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ayant en commun l'usage du français qui s'est réunie à Dakar du 24 au 26 mai.
- Vingt-quatre chefs d'Etat et chefs de Gouvernement étaient présents au sommet qui a accueilli trois nouveaux pays : le Cap Vert, la Guinée Equatoriale et le Cameroun, ce dernier à titre d'observateur.
- Les débats ont été marqués par la déclaration du Président de la République annonçant qu'il demanderait au Gouvernement de proposer au Parlement des dispositions financières permettant d'annuler la totalité des créances françaises d'aide publique sur 35 pays d'Afrique, les plus pauvres et les plus endettés. Le sommet a adopté des résolutions sur l'Afrique Australe, la Namibie, le Proche-Orient, le Liban et les droits fondamentaux. Hommage a été rendu aux efforts de la France en faveur du Liban.
- Les questions d'environnement ont tenu une place importante et ont fait l'objet d'une résolution invitant notamment tous les pays participant à la conférence à souscrire à la déclaration de La Haye.
- En matière de coopération et de développement, quelques programmes majeurs ont été examinés : l'université des réseaux d'expression française, qui sera chargée de mettre en oeuvre la nouvelle initiative française en matière de publications scientifiques ; l'université d'Alexandrie pour le développement ; le fonds de soutien à la production audiovisuelle des pays du Sud et le renforcement de l'institut international de recherche agricole d'Adiopodoume, en Côte d'Ivoire.
- La France contribuera à hauteur de 236 millions de francs pour l'année 1990 au financement des actions de coopération qui ont été retenues. Elle a annoncé en outre la création d'une fondation internationale de la francophonie.
- Enfin, la conférence a accepté à l'unanimité la proposition du Zaïre d'accueillir le 4ème sommet à l'automne 1991.
- Vingt-quatre chefs d'Etat et chefs de Gouvernement étaient présents au sommet qui a accueilli trois nouveaux pays : le Cap Vert, la Guinée Equatoriale et le Cameroun, ce dernier à titre d'observateur.
- Les débats ont été marqués par la déclaration du Président de la République annonçant qu'il demanderait au Gouvernement de proposer au Parlement des dispositions financières permettant d'annuler la totalité des créances françaises d'aide publique sur 35 pays d'Afrique, les plus pauvres et les plus endettés. Le sommet a adopté des résolutions sur l'Afrique Australe, la Namibie, le Proche-Orient, le Liban et les droits fondamentaux. Hommage a été rendu aux efforts de la France en faveur du Liban.
- Les questions d'environnement ont tenu une place importante et ont fait l'objet d'une résolution invitant notamment tous les pays participant à la conférence à souscrire à la déclaration de La Haye.
- En matière de coopération et de développement, quelques programmes majeurs ont été examinés : l'université des réseaux d'expression française, qui sera chargée de mettre en oeuvre la nouvelle initiative française en matière de publications scientifiques ; l'université d'Alexandrie pour le développement ; le fonds de soutien à la production audiovisuelle des pays du Sud et le renforcement de l'institut international de recherche agricole d'Adiopodoume, en Côte d'Ivoire.
- La France contribuera à hauteur de 236 millions de francs pour l'année 1990 au financement des actions de coopération qui ont été retenues. Elle a annoncé en outre la création d'une fondation internationale de la francophonie.
- Enfin, la conférence a accepté à l'unanimité la proposition du Zaïre d'accueillir le 4ème sommet à l'automne 1991.