Texte intégral
Le ministre de la coopération et du développement a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique française de coopération.
- L'ampleur de la crise africaine doit amener la France à renforcer et à adapter son action.
- Bien qu'elle soit déjà au premier rang pour l'aide aux pays pauvres, la France doit encore faire plus. L'objectif défini par les institutions internationales demeure de consacrer 0,7 % du produit intérieur brut à l'aide publique au développement. En volume, cette aide est passée de 28,5 milliards de francs en 1988 à 31,7 milliards de francs en 1989 et passera à plus de 34 milliards de francs dans le projet de loi de finances pour 1990. Le projet de budget pour 1990 proposera au Parlement de voter les crédits nécessaires au financement des mesures d'allègement de la dette annoncées au récent sommet de Dakar.
- Exprimé par rapport au produit intérieur brut, le taux d'aide publique, qui était de 0,50 % fin 1988, atteindra 0,54 % en 1989 et se situera entre 0,54 % et 0,55 % en 1990.
- Dans le ligne des efforts entrepris depuis plusieurs années à la demande du Président de la République pour réduire l'endettement des pays pauvres, l'aide française fera une part croissante aux dons, ce qui permettra de mieux aider les partenaires de la France dans leurs efforts de rigueur financière.
- Le ministère de la coopération et du développement portera en priorité ses efforts dans les domaines suivants : la formation, la santé, le développement des cultures vivrières, le rétablissement de l'équilibre des grandes filières agricoles d'exportation, la protection de l'environnement, ces actions étant menées parallèlement au maintien d'un appui important de la France à l'ajustement structurel.
- La rénovation de nos centres culturels, l'augmentation des crédits pour le livre, l'extension du programme de télévision de Canal France International, la relance de la diffusion de films africains et français permettront la promotion d'une identité culturelle souhaitée par nos partenaires.
- Notre coopération doit être vigilante à l'égard de la défense des droits de l'Homme. Nous devons donc inviter nos partenaires à mieux prendre en compte cette dimension, essentielle au développement.
- L'Etat incitera les autres partenaires-collectivités territoriales, organisations non gouvernementales et entreprises à développer leurs actions et mettra l'accent sur ses efforts dans le domaine de l'aide multilatérale - ONU, Communauté Européenne - en particulier lors de la négociation en cours de LOME IV.
- Un Haut Conseil de la Coopération et du Développement sera institué. Il permettra d'améliorer les relations entre tous les partenaires, publics et privés, du développement. Son organisation et son rôle sont à l'étude et le ministre de la coopération et du développement fera bientôt des propositions dans l'esprit du débat parlementaire d'avril dernier.
- L'ampleur de la crise africaine doit amener la France à renforcer et à adapter son action.
- Bien qu'elle soit déjà au premier rang pour l'aide aux pays pauvres, la France doit encore faire plus. L'objectif défini par les institutions internationales demeure de consacrer 0,7 % du produit intérieur brut à l'aide publique au développement. En volume, cette aide est passée de 28,5 milliards de francs en 1988 à 31,7 milliards de francs en 1989 et passera à plus de 34 milliards de francs dans le projet de loi de finances pour 1990. Le projet de budget pour 1990 proposera au Parlement de voter les crédits nécessaires au financement des mesures d'allègement de la dette annoncées au récent sommet de Dakar.
- Exprimé par rapport au produit intérieur brut, le taux d'aide publique, qui était de 0,50 % fin 1988, atteindra 0,54 % en 1989 et se situera entre 0,54 % et 0,55 % en 1990.
- Dans le ligne des efforts entrepris depuis plusieurs années à la demande du Président de la République pour réduire l'endettement des pays pauvres, l'aide française fera une part croissante aux dons, ce qui permettra de mieux aider les partenaires de la France dans leurs efforts de rigueur financière.
- Le ministère de la coopération et du développement portera en priorité ses efforts dans les domaines suivants : la formation, la santé, le développement des cultures vivrières, le rétablissement de l'équilibre des grandes filières agricoles d'exportation, la protection de l'environnement, ces actions étant menées parallèlement au maintien d'un appui important de la France à l'ajustement structurel.
- La rénovation de nos centres culturels, l'augmentation des crédits pour le livre, l'extension du programme de télévision de Canal France International, la relance de la diffusion de films africains et français permettront la promotion d'une identité culturelle souhaitée par nos partenaires.
- Notre coopération doit être vigilante à l'égard de la défense des droits de l'Homme. Nous devons donc inviter nos partenaires à mieux prendre en compte cette dimension, essentielle au développement.
- L'Etat incitera les autres partenaires-collectivités territoriales, organisations non gouvernementales et entreprises à développer leurs actions et mettra l'accent sur ses efforts dans le domaine de l'aide multilatérale - ONU, Communauté Européenne - en particulier lors de la négociation en cours de LOME IV.
- Un Haut Conseil de la Coopération et du Développement sera institué. Il permettra d'améliorer les relations entre tous les partenaires, publics et privés, du développement. Son organisation et son rôle sont à l'étude et le ministre de la coopération et du développement fera bientôt des propositions dans l'esprit du débat parlementaire d'avril dernier.