Texte intégral
Le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire d'urgence a présenté une communication relative à l'accès aux soins des personnes les plus démunies.
- Pour vaincre les obstacles que rencontrent ces personnes pour protéger leur santé, trois orientations, qui doivent s'insérer dans un projet social et sanitaire d'ensemble, ont été examinées.
- 1.- Organiser un réseau de centres de soins primaires. Fonctionnant avec la médecine de ville et l'hôpital, ces centres auraient une fonction de prévention et d'orientation précoce des malades dans le système de soins, et dispenseraient des soins d'accompagnement. Ce réseau travaillerait avec des équipes mobiles ayant pour vocation d'aller au-devant des personnes les plus isolées.
- 2.- Poursuivre l'adaptation de l'hôpital à une demande issue de la détresse sociale, par l'extension des antennes sociales permettant de régler sur place les problèmes d'accès aux droits. L'accueil des urgences doit être amélioré pour permettre d'orienter, au sein d'un réseau médico-social de proximité, les demandes mal adressées et le nombre des consultations externes sans rendez-vous doit être accru.
- 3.- Développer, pour les personnes sans domicile au sein du dispositif d'hébergement d'urgence, la prise en charge des besoins sanitaires qui ne relèvent pas de l'hôpital, notamment par la création de lits d'infirmerie.
- En outre, la souffrance psychique et le problème particulier des dépendances aux substances psychoactives, notamment chez certains jeunes privés de résidence stable doivent faire l'objet d'une attention particulière. Des propositions seront présentées, à ce titre, par l'ensemble des ministres concernés.
- Enfin, l'amélioration de l'accès aux soins des personnes les plus démunies passe par une réflexion sur la formation des médecins et sur la coordination des actions de l'Etat et des collectivités locales en matière de lutte contre certains fléaux sanitaires et sociaux.
- Pour vaincre les obstacles que rencontrent ces personnes pour protéger leur santé, trois orientations, qui doivent s'insérer dans un projet social et sanitaire d'ensemble, ont été examinées.
- 1.- Organiser un réseau de centres de soins primaires. Fonctionnant avec la médecine de ville et l'hôpital, ces centres auraient une fonction de prévention et d'orientation précoce des malades dans le système de soins, et dispenseraient des soins d'accompagnement. Ce réseau travaillerait avec des équipes mobiles ayant pour vocation d'aller au-devant des personnes les plus isolées.
- 2.- Poursuivre l'adaptation de l'hôpital à une demande issue de la détresse sociale, par l'extension des antennes sociales permettant de régler sur place les problèmes d'accès aux droits. L'accueil des urgences doit être amélioré pour permettre d'orienter, au sein d'un réseau médico-social de proximité, les demandes mal adressées et le nombre des consultations externes sans rendez-vous doit être accru.
- 3.- Développer, pour les personnes sans domicile au sein du dispositif d'hébergement d'urgence, la prise en charge des besoins sanitaires qui ne relèvent pas de l'hôpital, notamment par la création de lits d'infirmerie.
- En outre, la souffrance psychique et le problème particulier des dépendances aux substances psychoactives, notamment chez certains jeunes privés de résidence stable doivent faire l'objet d'une attention particulière. Des propositions seront présentées, à ce titre, par l'ensemble des ministres concernés.
- Enfin, l'amélioration de l'accès aux soins des personnes les plus démunies passe par une réflexion sur la formation des médecins et sur la coordination des actions de l'Etat et des collectivités locales en matière de lutte contre certains fléaux sanitaires et sociaux.