Texte intégral
Le ministre du budget, porte parole du Gouvernement a présenté un projet de loi d'orientation quinquennale relatif à la maîtrise des finances publiques.
- La stabilisation puis la réduction de l'endettement de l'Etat est l'objectif prioritaire de la politique budgétaire. Elle est la condition de la poursuite de la baisse des taux d'intérêt, déjà largement amorcée. Elle implique notamment de réduire sensiblement le déficit des finances publiques.
- La stratégie de redressement des finances publiques repose sur trois principes : l'effort doit être assumé conjointement par l'Etat, la sécurité sociale et les collectivités locales ; l'action doit s'inscrire dans la durée, avec l'objectif de ramener, compte-tenu de la situation économique et budgétaire actuelle, le déficit du budget de l'Etat de 4,4 % du produit intérieur brut en 1993 à 2,5 % en 1997 ; les dépenses de l'Etat doivent être stabilisées dès 1994.
- La loi de finances rectificative pour 1993, qui vient d'être définitivement adoptée par le Parlement, s'inscrit dans cette perspective. Le projet de loi de finances pour 1994 ira dans le même sens en prévoyant un déficit de 300 milliards de francs, soit 4 % du produit intérieur brut.
- La stabilisation puis la réduction de l'endettement de l'Etat est l'objectif prioritaire de la politique budgétaire. Elle est la condition de la poursuite de la baisse des taux d'intérêt, déjà largement amorcée. Elle implique notamment de réduire sensiblement le déficit des finances publiques.
- La stratégie de redressement des finances publiques repose sur trois principes : l'effort doit être assumé conjointement par l'Etat, la sécurité sociale et les collectivités locales ; l'action doit s'inscrire dans la durée, avec l'objectif de ramener, compte-tenu de la situation économique et budgétaire actuelle, le déficit du budget de l'Etat de 4,4 % du produit intérieur brut en 1993 à 2,5 % en 1997 ; les dépenses de l'Etat doivent être stabilisées dès 1994.
- La loi de finances rectificative pour 1993, qui vient d'être définitivement adoptée par le Parlement, s'inscrit dans cette perspective. Le projet de loi de finances pour 1994 ira dans le même sens en prévoyant un déficit de 300 milliards de francs, soit 4 % du produit intérieur brut.