Texte intégral
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté une communication sur les résultats de la balance des paiements en 1990.
- La hausse du prix du pétrole en fin d'année a aggravé le déficit du commerce extérieur en 1990. Quant au déficit des revenus du capital, il est essentiellement dû au développement de la détention par les non-résidents de titres libellés en francs. La détérioration des résultats enregistrés sur ces deux postes est principalement à l'origine de l'augmentation du déficit des transactions courantes qui est passé de 27,1 milliards de francs en 1989 à 40,9 milliards de francs en 1990. Ce déficit ne représente cependant que 0,6 % du produit intérieur brut.
- Mais la confiance des Français et des étrangers dans la solidité de notre monnaie fait que la libération des mouvements de capitaux, intervenue le 1er janvier 1990, a été un succès. Les entrées de capitaux ont largement couvert le déficit des transactions courantes ainsi que le déficit des investissements directs égal à 98,7 milliards de francs et consécutif au dynamisme exceptionnel des investissements directs français à l'étranger qui se sont élevés à 141,5 milliards de francs. En conséquence, les réserves de change ont augmenté de 59,6 milliards de francs en 1990.
- Le déficit des transactions courantes reste la principale contrainte qui pèse sur notre développement. Maintenir un faible taux de hausse des prix, limiter l'endettement public et développer l'épargne demeurent les moyens à mettre en oeuvre pour y remédier et obtenir plus de croissance et d'emplois.
- La hausse du prix du pétrole en fin d'année a aggravé le déficit du commerce extérieur en 1990. Quant au déficit des revenus du capital, il est essentiellement dû au développement de la détention par les non-résidents de titres libellés en francs. La détérioration des résultats enregistrés sur ces deux postes est principalement à l'origine de l'augmentation du déficit des transactions courantes qui est passé de 27,1 milliards de francs en 1989 à 40,9 milliards de francs en 1990. Ce déficit ne représente cependant que 0,6 % du produit intérieur brut.
- Mais la confiance des Français et des étrangers dans la solidité de notre monnaie fait que la libération des mouvements de capitaux, intervenue le 1er janvier 1990, a été un succès. Les entrées de capitaux ont largement couvert le déficit des transactions courantes ainsi que le déficit des investissements directs égal à 98,7 milliards de francs et consécutif au dynamisme exceptionnel des investissements directs français à l'étranger qui se sont élevés à 141,5 milliards de francs. En conséquence, les réserves de change ont augmenté de 59,6 milliards de francs en 1990.
- Le déficit des transactions courantes reste la principale contrainte qui pèse sur notre développement. Maintenir un faible taux de hausse des prix, limiter l'endettement public et développer l'épargne demeurent les moyens à mettre en oeuvre pour y remédier et obtenir plus de croissance et d'emplois.