Texte intégral
Mme Guigou, ministre délégué aux affaires européennes, a présenté le bilan et les perspectives de notre coopération avec l'URSS et les Etats d'Europe centrale et orientale.
- Le ministre a rappelé que la France a consenti depuis le début de 1990 un effort exceptionnel pour donner un nouvel élan à notre coopération avec l'Europe de l'Est au moment où ces Etats s'engageaient sur la voie de la démocratie et affirmaient leur volonté de revenir à l'économie de marché. La mission interministérielle pour l'Europe centrale et orientale, créée en avril 1990, a pour mission d'animer les efforts des entreprises, des collectivités locales et des administrations. Ses moyens ont été renforcés en 1991 : 548 millions de francs contre 120 millions de francs consacrés à ces actions en 1989.
- La nouvelle politique de coopération de la France s'est développée dans trois directions.
- 1 - Aider à la mise en place des réformes démocratiques.
- Cette aide prend la forme d'une contribution à la réflexion constitutionnelle, à l'instauration d'un nouveau cadre juridique, à la réforme administrative et à la formation des journalistes et des nouveaux dirigeants syndicaux.
- 2 - Favoriser les réformes économiques.
- Il s'agit d'offrir une assistance technique pour la conception et la mise en oeuvre des réformes et de développer une politique de formation des cadres. Plusieurs milliers d'entre eux ont déjà été formés et des centres de formation à la gestion pour les cadres d'entreprise ont été créés à Bucarest, Budapest, Moscou, Prague, Sofia et Varsovie.
- 3 - Développer la présence linguistique, culturelle et scientifique de la France.
- En matière linguistique, les classes bilingues dans les lycées et les filières francophones dans les universités ont été développées en parallèle à l'effort de formation des enseignants eux-mêmes, notamment dans l'enseignement technique.
- Onze nouveaux centres culturels ont été créés et le nombre des "Alliances françaises" dépasse maintenant la trentaine. Plus de 10000 jeunes ont pu se rendre en France grâce à l'action conjuguée du Gouvernement et de nombreuses associations. La diffusion de programmes audiovisuels français (Canal France international, TV5, La Sept, etc) s'étend rapidement.
- En matière de recherche, 250 bourses de haut niveau ont été accordées aux chercheurs d'Europe de l'Est.
- Pour l'avenir, notre coopération continuera de se développer selon ces orientations tout en accordant une priorité aux initiatives des entreprises françaises et est-européennes pour tenir compte du fait que, dans la plupart des pays d'Europe centrale et orientale, la réforme des institutions politiques s'accompagne aujourd'hui de l'extension du secteur privé et de la modernisation de l'industrie. Pour faciliter cette évolution, la France développera sa coopération dans les secteurs de l'agro-alimentaire, de l'énergie, des transports, de l'informatique et des télécommunications, de l'environnement, de la sidérurgie, du tourisme et des services financiers.
- Le ministre a rappelé que la France a consenti depuis le début de 1990 un effort exceptionnel pour donner un nouvel élan à notre coopération avec l'Europe de l'Est au moment où ces Etats s'engageaient sur la voie de la démocratie et affirmaient leur volonté de revenir à l'économie de marché. La mission interministérielle pour l'Europe centrale et orientale, créée en avril 1990, a pour mission d'animer les efforts des entreprises, des collectivités locales et des administrations. Ses moyens ont été renforcés en 1991 : 548 millions de francs contre 120 millions de francs consacrés à ces actions en 1989.
- La nouvelle politique de coopération de la France s'est développée dans trois directions.
- 1 - Aider à la mise en place des réformes démocratiques.
- Cette aide prend la forme d'une contribution à la réflexion constitutionnelle, à l'instauration d'un nouveau cadre juridique, à la réforme administrative et à la formation des journalistes et des nouveaux dirigeants syndicaux.
- 2 - Favoriser les réformes économiques.
- Il s'agit d'offrir une assistance technique pour la conception et la mise en oeuvre des réformes et de développer une politique de formation des cadres. Plusieurs milliers d'entre eux ont déjà été formés et des centres de formation à la gestion pour les cadres d'entreprise ont été créés à Bucarest, Budapest, Moscou, Prague, Sofia et Varsovie.
- 3 - Développer la présence linguistique, culturelle et scientifique de la France.
- En matière linguistique, les classes bilingues dans les lycées et les filières francophones dans les universités ont été développées en parallèle à l'effort de formation des enseignants eux-mêmes, notamment dans l'enseignement technique.
- Onze nouveaux centres culturels ont été créés et le nombre des "Alliances françaises" dépasse maintenant la trentaine. Plus de 10000 jeunes ont pu se rendre en France grâce à l'action conjuguée du Gouvernement et de nombreuses associations. La diffusion de programmes audiovisuels français (Canal France international, TV5, La Sept, etc) s'étend rapidement.
- En matière de recherche, 250 bourses de haut niveau ont été accordées aux chercheurs d'Europe de l'Est.
- Pour l'avenir, notre coopération continuera de se développer selon ces orientations tout en accordant une priorité aux initiatives des entreprises françaises et est-européennes pour tenir compte du fait que, dans la plupart des pays d'Europe centrale et orientale, la réforme des institutions politiques s'accompagne aujourd'hui de l'extension du secteur privé et de la modernisation de l'industrie. Pour faciliter cette évolution, la France développera sa coopération dans les secteurs de l'agro-alimentaire, de l'énergie, des transports, de l'informatique et des télécommunications, de l'environnement, de la sidérurgie, du tourisme et des services financiers.