Texte intégral
Le ministre de la recherche et de la technologie a présenté une communication sur l'Europe de la technologie.
- La célébration, le 18 juin 1991, du cinquième anniversaire de l'initiative Eurêka a marqué une étape importante de la construction de l'Europe de la technologie.
- Avec cette initiative, le programme-cadre de recherche et développement de la Communauté européenne et les différentes formes de coopération multilatérale et bilatérale ont façonné une Europe technologique vivante. Eurêka a déjà mobilisé 1800 entreprises et un millier d'organismes de recherche ; plus de 10 % des entreprises françaises engagées dans la recherche ont participé aux programmes communautaires, la majorité d'entre elles entendant maintenir les liens de coopération noués à cette occasion.
- Ces réseaux de coopération débordent déjà le cadre de la Communauté pour s'étendre aux pays d'Europe centrale et orientale : déjà 9 projets Eurêka comportent une participation d'organismes ou d'entreprises de ces pays. La Hongrie, la Pologne et la Tchécoslovaquie adhéreront en novembre 1991 à l'accord international de coopération scientifique et technique européenne.
- Pour aller plus loin, la France, qui assurera la présidence d'Eurêka à partir de mai 1992, aura pour objectif de faire naître des projets stratégiques, impliquant les industriels de façon étroite, dans les secteurs de l'informatique, de l'automobile, de l'automatisation et du traitement des déchets.
- La France soutient les initiatives de la commission des Communautés pour ordonner ses différentes actions en une politique industrielle cohérente. La construction de l'Europe de la technologie doit être un objectif de cette politique industrielle. Elle requiert une application souple des règles communautaires de concurrence et d'aide publique, le recours à l'innovation dans les investissements publics et un effort dans le domaine de la normalisation européenne.
- Enfin, la France soutiendra les travaux de l'organisation de coopération et de développement économique visant à établir de nouvelles règles du jeu permettant de mieux équilibrer les échanges internationaux de technologie.
- La célébration, le 18 juin 1991, du cinquième anniversaire de l'initiative Eurêka a marqué une étape importante de la construction de l'Europe de la technologie.
- Avec cette initiative, le programme-cadre de recherche et développement de la Communauté européenne et les différentes formes de coopération multilatérale et bilatérale ont façonné une Europe technologique vivante. Eurêka a déjà mobilisé 1800 entreprises et un millier d'organismes de recherche ; plus de 10 % des entreprises françaises engagées dans la recherche ont participé aux programmes communautaires, la majorité d'entre elles entendant maintenir les liens de coopération noués à cette occasion.
- Ces réseaux de coopération débordent déjà le cadre de la Communauté pour s'étendre aux pays d'Europe centrale et orientale : déjà 9 projets Eurêka comportent une participation d'organismes ou d'entreprises de ces pays. La Hongrie, la Pologne et la Tchécoslovaquie adhéreront en novembre 1991 à l'accord international de coopération scientifique et technique européenne.
- Pour aller plus loin, la France, qui assurera la présidence d'Eurêka à partir de mai 1992, aura pour objectif de faire naître des projets stratégiques, impliquant les industriels de façon étroite, dans les secteurs de l'informatique, de l'automobile, de l'automatisation et du traitement des déchets.
- La France soutient les initiatives de la commission des Communautés pour ordonner ses différentes actions en une politique industrielle cohérente. La construction de l'Europe de la technologie doit être un objectif de cette politique industrielle. Elle requiert une application souple des règles communautaires de concurrence et d'aide publique, le recours à l'innovation dans les investissements publics et un effort dans le domaine de la normalisation européenne.
- Enfin, la France soutiendra les travaux de l'organisation de coopération et de développement économique visant à établir de nouvelles règles du jeu permettant de mieux équilibrer les échanges internationaux de technologie.