Texte intégral
La politique de l'emploi (suite)
2.- Améliorer la qualité et l'efficacité des actions de formation.
- Les jeunes sans qualification seront accueillis et orientés en un lieu unique.
- Le crédit formation individualisé sera réaménagé et son contenu sera diversifié en fonction des profils des jeunes et pour mieux tenir compte des perspectives d'emploi.
- Un bilan professionnel approfondi sera proposé en 1992 à 400000 candidats à des actions de formation de longue durée.
- Les formations qualifiantes dans les métiers de l'industrie seront développées grâce à une aide accrue de l'Etat.
3.- Encourager le maintien des salariés dans leur emploi.
- Pour prévenir l'accroissement du nombre des licenciements, l'aide publique au chômage partiel sera accrue jusqu'au 1er janvier 1992. L'allocation servie par l'Etat passera de 12,82 à 18 francs par heure chômée, pour atteindre les deux-tiers du salaire minimum interprofessionnel de croissance net.
4.- Assurer l'insertion professionnelle des personnes les plus vulnérables.
- Les entreprises et associations favorisant l'insertion par l'activité économique offriront davantage d'emplois grâce à un accroissement des aides financières existantes.
- Un contrat d'orientation sera créé pour les jeunes de 16 à 18 ans ; il concernera 60000 d'entre eux en 1992. Le nombre des contrats "emploi-solidarité" atteindra 280000 en 1992. Le programme de formation et d'insertion des chômeurs de longue durée portera sur un effectif de 358000 personnes.
- Dans les quartiers urbains difficiles, les interventions de l'Etat dans le domaine de l'emploi seront désormais conduites par un responsable unique.