Texte intégral
Excédent en 1985, pour la première fois depuis 1979.
- Très bonnes perspectives pour 1986.
- Le ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté au Conseil des ministres une communication sur les résultats de la balance des paiements en 1985.
- 1 - Pour la première fois depuis 1979, la balance des transactions courantes a dégagé un excédent.
- Cet excédent s'est élevé à 3,1 milliards de francs en 1985.
- Le déficit du commerce extérieur s'est légèrement contracté malgré le maintien à un niveau élevé du prix de l'énergie importée (27 dollars le baril) et malgré l'augmentation de la valeur moyenne du dollar (8,98 francs en 1985 contre 8,74 francs en 1984).
- L'excédent de la balance des paiements courants résulte principalement de la forte progression des recettes nettes tirées des services (plus 11,1 milliards de francs), due elle-même à l'amélioration de la balance des services liés au commerce extérieur et à la poursuite de la progression des excédents du tourisme qui ont dépassé 30 milliards de francs.
- 2 - L'endettement de la France a été fortement réduit.
- Les entreprises et les banques françaises ont nettement moins emprunté à l'extérieur et l'Etat a remboursé par anticipation une part de sa dette extérieure (13,6 milliards de francs).
- Au total, les appels nets à l'emprunt extérieur se sont élevés seulement à 16,5 milliards de francs en 1985 contre 36,1 milliards en 1984 et 88 milliards en 1983.
- Ils ont servi à financer les investissements français à l'étranger, les crédits à l'exportation et l'aménagement de la dette de pays en voie de développement.
- Joints à la baisse du dollar, ces mouvements ont conduit à une forte contraction de l'endettement extérieur à moyen et long terme de la France. En termes bruts, notre endettement a été ramené de 528, 5 milliards de francs à la fin de 1984 (soit 12,35 % du PIB) à 469 milliards de francs à la fin de 1985 (soit 10,25 % du PIB), ce qui place notre pays parmi les moins endettés de tous les grands pays industrialisés.
- Déduction faite des créances sur l'étranger, l'endettement de la France a été réduit de 236,5 milliards de francs à la fin de 1984 à 158 milliards de francs à la fin de 1985. Ce chiffre est à comparer aux 413 milliards de francs que comptent nos réserves de change à cette même date.
- 3 - Les perspectives pour 1986 sont en très nette amélioration.
- Les commandes de grands contrats enregistrées en 1985 ont connu une forte croissance (plus 21 %), notamment pour les biens à haute technologie et les pays développés.
- Sur le plan du commerce extérieur, l'année 1986 a bien commencé avec un excédent commercial de 3,5 milliards de francs en janvier qui ramène le déficit cumulé des douze derniers mois à 15,4 milliard de francs. Sur les douze derniers mois, on enregistre le plus fort taux de couverture de nos échanges depuis 1978.
- La conjonction des baisses du cours du pétrole et du dollar devrait contribuer à accélérer en 1986 le redressement de nos comptes extérieurs. La balance des transactions courantes pourrait dégager un excédent de plus de 50 milliards de francs. Mais il faut, pour que cette prévision se concrétise, que soit maintenue la politique économique menée par le Gouvernement, c'est-à-dire la priorité à la lutte contre l'inflation.
- Très bonnes perspectives pour 1986.
- Le ministre de l'économie, des finances et du budget a présenté au Conseil des ministres une communication sur les résultats de la balance des paiements en 1985.
- 1 - Pour la première fois depuis 1979, la balance des transactions courantes a dégagé un excédent.
- Cet excédent s'est élevé à 3,1 milliards de francs en 1985.
- Le déficit du commerce extérieur s'est légèrement contracté malgré le maintien à un niveau élevé du prix de l'énergie importée (27 dollars le baril) et malgré l'augmentation de la valeur moyenne du dollar (8,98 francs en 1985 contre 8,74 francs en 1984).
- L'excédent de la balance des paiements courants résulte principalement de la forte progression des recettes nettes tirées des services (plus 11,1 milliards de francs), due elle-même à l'amélioration de la balance des services liés au commerce extérieur et à la poursuite de la progression des excédents du tourisme qui ont dépassé 30 milliards de francs.
- 2 - L'endettement de la France a été fortement réduit.
- Les entreprises et les banques françaises ont nettement moins emprunté à l'extérieur et l'Etat a remboursé par anticipation une part de sa dette extérieure (13,6 milliards de francs).
- Au total, les appels nets à l'emprunt extérieur se sont élevés seulement à 16,5 milliards de francs en 1985 contre 36,1 milliards en 1984 et 88 milliards en 1983.
- Ils ont servi à financer les investissements français à l'étranger, les crédits à l'exportation et l'aménagement de la dette de pays en voie de développement.
- Joints à la baisse du dollar, ces mouvements ont conduit à une forte contraction de l'endettement extérieur à moyen et long terme de la France. En termes bruts, notre endettement a été ramené de 528, 5 milliards de francs à la fin de 1984 (soit 12,35 % du PIB) à 469 milliards de francs à la fin de 1985 (soit 10,25 % du PIB), ce qui place notre pays parmi les moins endettés de tous les grands pays industrialisés.
- Déduction faite des créances sur l'étranger, l'endettement de la France a été réduit de 236,5 milliards de francs à la fin de 1984 à 158 milliards de francs à la fin de 1985. Ce chiffre est à comparer aux 413 milliards de francs que comptent nos réserves de change à cette même date.
- 3 - Les perspectives pour 1986 sont en très nette amélioration.
- Les commandes de grands contrats enregistrées en 1985 ont connu une forte croissance (plus 21 %), notamment pour les biens à haute technologie et les pays développés.
- Sur le plan du commerce extérieur, l'année 1986 a bien commencé avec un excédent commercial de 3,5 milliards de francs en janvier qui ramène le déficit cumulé des douze derniers mois à 15,4 milliard de francs. Sur les douze derniers mois, on enregistre le plus fort taux de couverture de nos échanges depuis 1978.
- La conjonction des baisses du cours du pétrole et du dollar devrait contribuer à accélérer en 1986 le redressement de nos comptes extérieurs. La balance des transactions courantes pourrait dégager un excédent de plus de 50 milliards de francs. Mais il faut, pour que cette prévision se concrétise, que soit maintenue la politique économique menée par le Gouvernement, c'est-à-dire la priorité à la lutte contre l'inflation.