Texte intégral
Le ministre des départements et territoires d'outre-mer a rendu compte au Conseil des ministres du voyage effectué par le Premier ministre en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna, du 27 août au 1er septembre.
- En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre a tenu, durant les deux journées passées dans le territoire, à rencontrer un éventail très large d'interlocuteurs, notamment les parlementaires, le président du congrès du territoire, les présidents de région, ainsi qu'un certain nombre de maires représentatifs des différents courants politiques du territoire (RPCR, FLNKS, LKS).
- Après avoir rappelé dans son discours de la place des Cocotiers à Nouméa les principaux éléments du plan de relance économique et sociale engagé au profit du territoire, le Premier ministre a paraphé dans quatre communes les conventions liant ces dernières à l'Etat et définissant les principaux équipements d'intérêt collectif qui y seront réalisés avec son concours financier. Pour conforter cette action, le Premier ministre a invité les 32 maires néo-calédoniens à se rendre à Paris, où ils seront reçus part l'ensemble des ministres concernés.
- Au cours de son séjour, le Premier ministre a particulièrement souligné la volonté du gouvernement :
- de garantir la paix civile et l'application des lois de la République,
- d'ouvrir le dialogue avec tous ceux qui souhaitent s'exprimer dans le respect de la dignité de l'autre et dans l'acceptation de la volonté de la majorité.
- En rappelant que l'ensemble des néo-calédoniens seraient appelés à décider, dans un délai d'un an, de l'avenir de leur territoire, le Premier ministre a indiqué que le Gouvernement, fidèle aux principes d'autodétermination affirmés par le Général de Gaulle, entendait respecter scrupuleusement la majorité qui se dégagerait démocratiquement de cette consultation.
- Le Premier ministre a évoqué enfin la nécessité pour la France, à travers ses territoires du Pacifique, de s'ouvrir davantage aux Etats de la zone, afin non seulement de faire mieux comprendre sa politique, mais également de renforcer ses liens dans le domaine de la coopération scientifique, culturelle et technique.
- L'impresson générale que le Premier ministre et les membres du Gouvernement qui l'accompagnaient ont retirée de ce séjour néo-calédonien est que toutes les composantes de la communauté calédonienne sont lasses de conflits et prêtes à répondre à l'offre de concertation exprimée par le Gouvernement pour définir les conditions d'un avenir solidaire et pacifique du territoire.
- Le ministre des départements et territoires d'outre-mer a, en outre, souligné la chaleur de l'accueil réservé au Premier ministre aussi bien à Wallis qu'à Futuna. Le Premier ministre a pu se rendre compte des problèmes d'équipement qui se posent à ce territoire. Il a donné des instructions pour que des mesures immédiates soient prises afin d'y apporter des solutions dans les plus brefs délais.
- A l'issue de son voyage, le Premier ministre a déclaré que les populations d'outre-mer représentaient, dans la diversité de leurs cultures et de leurs traditions, une chance irremplaçable d'enrichissement de la communauté nationale.
- En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, le Premier ministre a tenu, durant les deux journées passées dans le territoire, à rencontrer un éventail très large d'interlocuteurs, notamment les parlementaires, le président du congrès du territoire, les présidents de région, ainsi qu'un certain nombre de maires représentatifs des différents courants politiques du territoire (RPCR, FLNKS, LKS).
- Après avoir rappelé dans son discours de la place des Cocotiers à Nouméa les principaux éléments du plan de relance économique et sociale engagé au profit du territoire, le Premier ministre a paraphé dans quatre communes les conventions liant ces dernières à l'Etat et définissant les principaux équipements d'intérêt collectif qui y seront réalisés avec son concours financier. Pour conforter cette action, le Premier ministre a invité les 32 maires néo-calédoniens à se rendre à Paris, où ils seront reçus part l'ensemble des ministres concernés.
- Au cours de son séjour, le Premier ministre a particulièrement souligné la volonté du gouvernement :
- de garantir la paix civile et l'application des lois de la République,
- d'ouvrir le dialogue avec tous ceux qui souhaitent s'exprimer dans le respect de la dignité de l'autre et dans l'acceptation de la volonté de la majorité.
- En rappelant que l'ensemble des néo-calédoniens seraient appelés à décider, dans un délai d'un an, de l'avenir de leur territoire, le Premier ministre a indiqué que le Gouvernement, fidèle aux principes d'autodétermination affirmés par le Général de Gaulle, entendait respecter scrupuleusement la majorité qui se dégagerait démocratiquement de cette consultation.
- Le Premier ministre a évoqué enfin la nécessité pour la France, à travers ses territoires du Pacifique, de s'ouvrir davantage aux Etats de la zone, afin non seulement de faire mieux comprendre sa politique, mais également de renforcer ses liens dans le domaine de la coopération scientifique, culturelle et technique.
- L'impresson générale que le Premier ministre et les membres du Gouvernement qui l'accompagnaient ont retirée de ce séjour néo-calédonien est que toutes les composantes de la communauté calédonienne sont lasses de conflits et prêtes à répondre à l'offre de concertation exprimée par le Gouvernement pour définir les conditions d'un avenir solidaire et pacifique du territoire.
- Le ministre des départements et territoires d'outre-mer a, en outre, souligné la chaleur de l'accueil réservé au Premier ministre aussi bien à Wallis qu'à Futuna. Le Premier ministre a pu se rendre compte des problèmes d'équipement qui se posent à ce territoire. Il a donné des instructions pour que des mesures immédiates soient prises afin d'y apporter des solutions dans les plus brefs délais.
- A l'issue de son voyage, le Premier ministre a déclaré que les populations d'outre-mer représentaient, dans la diversité de leurs cultures et de leurs traditions, une chance irremplaçable d'enrichissement de la communauté nationale.