Texte intégral
Le ministre délégué chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur a présenté au Conseil des ministres une communication sur la réforme du Centre national de la recherche scientifique.
- Le CNRS, qui est aujourd'hui l'un des grands organismes de recherche publique, a pour mission essentielle d'approfondir les connaissances dans tous les domaines de la science.
- A ce titre, le CNRS est complémentaire de l'université. Bien que la plus grande part de son activité doive être consacrée à la recherche de base, il est nécessaire d'améliorer ses relations avec les autres organismes de recherche et les entreprises.
- Si aujourd'hui la force essentielle du CNRS réside dans la compétence de ses personnels et de ses laboratoires, il n'est cependant pas exempt de graves défauts qui pourraient le mettre en péril s'il n'y était pas porté remède.
- Le Gouvernement a donc décidé d'engager des réformes qui devraient permettre de corriger les travers actuels du CNRS et de centrer son action sur sa mission fondamentale, tout en assurant sa nécessaire ouverture.
- Ces réformes ont pour objectifs :
- de mieux prendre en compte la compétence scientifique ;
- d'améliorer les rapports du CNRS avec le monde économique ;
- d'accroître son efficacité et de clarifier ses modes d'intervention ;
- de faire participer le CNRS à l'élaboration de la politique nationale de recherche ;
- d'utiliser au mieux ses moyens humains et financiers.
- A cet effet, l'organisation du CNRS fera une large place à la délégation des responsabilités, condition essentielle au développement des travaux interdisciplinaires qui constituent aujourd'hui une grande part de la recherche de pointe. Les modes d'intervention du CNRS seront assouplis et adaptés en fonction de la spécificité de chaque discipline.
- Dans le même temps, les instances consultatives placées auprès du CNRS doivent être réformées, notamment pour accroître les responsabilités des chercheurs les plus compétents. Le rôle et la composition du comité national de la recherche scientifique seront revus pour éviter qu'une même instance assure des fonctions aussi diverses que la prospective, la gestion, l'évaluation ou le recrutement.
- Les dispositions nécessaires pour la mise en oeuvre de ces réformes seront prochainement arrêtées.
- Le CNRS, qui est aujourd'hui l'un des grands organismes de recherche publique, a pour mission essentielle d'approfondir les connaissances dans tous les domaines de la science.
- A ce titre, le CNRS est complémentaire de l'université. Bien que la plus grande part de son activité doive être consacrée à la recherche de base, il est nécessaire d'améliorer ses relations avec les autres organismes de recherche et les entreprises.
- Si aujourd'hui la force essentielle du CNRS réside dans la compétence de ses personnels et de ses laboratoires, il n'est cependant pas exempt de graves défauts qui pourraient le mettre en péril s'il n'y était pas porté remède.
- Le Gouvernement a donc décidé d'engager des réformes qui devraient permettre de corriger les travers actuels du CNRS et de centrer son action sur sa mission fondamentale, tout en assurant sa nécessaire ouverture.
- Ces réformes ont pour objectifs :
- de mieux prendre en compte la compétence scientifique ;
- d'améliorer les rapports du CNRS avec le monde économique ;
- d'accroître son efficacité et de clarifier ses modes d'intervention ;
- de faire participer le CNRS à l'élaboration de la politique nationale de recherche ;
- d'utiliser au mieux ses moyens humains et financiers.
- A cet effet, l'organisation du CNRS fera une large place à la délégation des responsabilités, condition essentielle au développement des travaux interdisciplinaires qui constituent aujourd'hui une grande part de la recherche de pointe. Les modes d'intervention du CNRS seront assouplis et adaptés en fonction de la spécificité de chaque discipline.
- Dans le même temps, les instances consultatives placées auprès du CNRS doivent être réformées, notamment pour accroître les responsabilités des chercheurs les plus compétents. Le rôle et la composition du comité national de la recherche scientifique seront revus pour éviter qu'une même instance assure des fonctions aussi diverses que la prospective, la gestion, l'évaluation ou le recrutement.
- Les dispositions nécessaires pour la mise en oeuvre de ces réformes seront prochainement arrêtées.