Texte intégral
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie a présenté une communication sur la préparation à l'euro.
Le 1er janvier prochain, l'euro sera notre monnaie.
C'est l'aboutissement d'une triple volonté :
- volonté de renforcer l'intégration européenne : 290 millions d'habitants seront désormais unis par une seule monnaie. Ce sera un puissant symbole d'identité européenne.
- volonté de mettre la mondialisation au service de la croissance et de l'emploi.
Avec l'euro, la contrainte des taux de change disparaît largement. Nous bénéficions en outre de taux d'intérêt historiquement bas, liés à la très faible inflation que nous connaissons, et qui prouvent la crédibilité de notre future monnaie.
- volonté de voir l'Europe s'affirmer dans la gestion des affaires mondiales. La zone euro aura un poids économique comparable à celui des Etats-Unis. Il faut faire en sorte qu'elle ait aussi le même poids politique.
Nous ressentons déjà les bénéfices macro-économiques de l'euro. La croissance de la zone euro, tirée par la demande intérieure, sera la plus forte des économies industrialisées en 1998 et 1999.
Une période de transition de trois ans va s'ouvrir, permettant à chacun de s'habituer progressivement à l'euro.
Pour réussir le passage à l'euro, le Gouvernement s'est fixé deux objectifs :
- informer : Une nouvelle campagne d'information du grand public aura donc lieu à partir de la mi-novembre, avec une brochure pratique qui sera diffusée à 33 millions d'exemplaires, dans les boîtes à lettres, dans les réseaux de la Poste, des débitants de tabacs et des marchands de journaux. En outre, un numéro vert sera mis à la disposition de nos concitoyens. Des actions d'information particulières ont été ou vont être engagées à destination des entreprises, des catégories de populations les plus fragiles et des jeunes.
Le gouvernement a souhaité procéder à un effort particulier en direction des PME. Une charte a été signée par 25 de leurs partenaires quotidiens. Des réseaux locaux d'information existent, gratuits, accessibles via le téléphone vert.
- faciliter la transition : dès le 1er janvier 1999, dans la sphère bancaire et financière, les paiements en euro pourront s'effectuer sans difficulté par chèque ou carte de crédit chez les commerçants qui l'accepteront. Les produits et instruments d'épargne seront pour une bonne part libellés en euro.
Grâce à la loi du 2 juillet 1998, les entreprises pourront opter pour l'euro notamment pour le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales ou la tenue de leur comptabilité. Plus généralement l'administration et les services publics s'adapteront aux souhaits de ceux - entreprises et particuliers - qui veulent utiliser l'euro à compter du 1er janvier 1999. Les grandes entreprises, notamment de service public comme EDF ou la Poste, les banques, certaines grandes surfaces, pratiquent déjà ou pratiqueront dès janvier la double information sur les factures et relevés. Il faut inciter au développement progressif du double affichage des prix chez les commerçants et à la double information sur les bulletins de salaires.
Les services du ministère de l'économie et des finances assureront le fonctionnement des observatoires départementaux de l'euro, réunissant représentant des consommateurs et des professionnels pour régler les petits litiges.
Le 1er janvier prochain, l'euro sera notre monnaie.
C'est l'aboutissement d'une triple volonté :
- volonté de renforcer l'intégration européenne : 290 millions d'habitants seront désormais unis par une seule monnaie. Ce sera un puissant symbole d'identité européenne.
- volonté de mettre la mondialisation au service de la croissance et de l'emploi.
Avec l'euro, la contrainte des taux de change disparaît largement. Nous bénéficions en outre de taux d'intérêt historiquement bas, liés à la très faible inflation que nous connaissons, et qui prouvent la crédibilité de notre future monnaie.
- volonté de voir l'Europe s'affirmer dans la gestion des affaires mondiales. La zone euro aura un poids économique comparable à celui des Etats-Unis. Il faut faire en sorte qu'elle ait aussi le même poids politique.
Nous ressentons déjà les bénéfices macro-économiques de l'euro. La croissance de la zone euro, tirée par la demande intérieure, sera la plus forte des économies industrialisées en 1998 et 1999.
Une période de transition de trois ans va s'ouvrir, permettant à chacun de s'habituer progressivement à l'euro.
Pour réussir le passage à l'euro, le Gouvernement s'est fixé deux objectifs :
- informer : Une nouvelle campagne d'information du grand public aura donc lieu à partir de la mi-novembre, avec une brochure pratique qui sera diffusée à 33 millions d'exemplaires, dans les boîtes à lettres, dans les réseaux de la Poste, des débitants de tabacs et des marchands de journaux. En outre, un numéro vert sera mis à la disposition de nos concitoyens. Des actions d'information particulières ont été ou vont être engagées à destination des entreprises, des catégories de populations les plus fragiles et des jeunes.
Le gouvernement a souhaité procéder à un effort particulier en direction des PME. Une charte a été signée par 25 de leurs partenaires quotidiens. Des réseaux locaux d'information existent, gratuits, accessibles via le téléphone vert.
- faciliter la transition : dès le 1er janvier 1999, dans la sphère bancaire et financière, les paiements en euro pourront s'effectuer sans difficulté par chèque ou carte de crédit chez les commerçants qui l'accepteront. Les produits et instruments d'épargne seront pour une bonne part libellés en euro.
Grâce à la loi du 2 juillet 1998, les entreprises pourront opter pour l'euro notamment pour le paiement de leurs impôts et de leurs cotisations sociales ou la tenue de leur comptabilité. Plus généralement l'administration et les services publics s'adapteront aux souhaits de ceux - entreprises et particuliers - qui veulent utiliser l'euro à compter du 1er janvier 1999. Les grandes entreprises, notamment de service public comme EDF ou la Poste, les banques, certaines grandes surfaces, pratiquent déjà ou pratiqueront dès janvier la double information sur les factures et relevés. Il faut inciter au développement progressif du double affichage des prix chez les commerçants et à la double information sur les bulletins de salaires.
Les services du ministère de l'économie et des finances assureront le fonctionnement des observatoires départementaux de l'euro, réunissant représentant des consommateurs et des professionnels pour régler les petits litiges.