Texte intégral
Le ministre délégué à la coopération et à la francophonie a présenté une communication sur l'action humanitaire de la France dans les Balkans.
La France est l'un des premiers contributeurs à l'action humanitaire dans les Balkans. Cette action doit beaucoup à l'exemplaire effort de solidarité de la population française. La société civile dans son ensemble s'est mobilisée à travers les organisations non gouvernementales, dont la Croix Rouge française, les collectivités territoriales et certaines entreprises. S'y s'ajoutent nombre d'initiatives individuelles, illustrant le soutien constant de l'opinion française au cours de la crise du Kosovo. L'armée française a également joué un rôle essentiel de soutien logistique et en prenant en charge la gestion et la sécurité des camps de réfugiés.
L'effort de l'Etat en faveur des réfugiés du Kosovo s'est traduit par des interventions dans les camps en Macédoine et en Albanie, l'acheminement de vivres et d'équipements, l'accueil de 6.500 réfugiés en France et les subventions aux ONG. Le montant total de notre aide humanitaire bilatérale d'urgence s'élève à 304 MF (46,3 M euros).
La France a également contribué aux efforts de l'Union Européenne (programme ECHO) et soutenu les programmes des Nations Unies. Au total, l'aide humanitaire de la France à ce jour s'élève à 603 MF (92 M euros).
Notre action humanitaire se poursuit depuis l'ouverture du Kosovo et se diversifie. Indépendamment de sa mission dans le cadre de la KFOR, la France appuie des programmes de déminage, de soutien aux médias, d'accompagnement de la reprise des services publics essentiels et elle a monté un programme d'aide au retour des réfugiés du Kosovo en France.
Une mission interministérielle pour les Balkans a été mise en place afin d'animer et de coordonner les efforts des intervenants français, publics et privés. Cette mission est présidée par M. Fauroux, ancien ministre.
La coordination multilatérale est assurée par la Mission des Nations Unies pour le Kosovo (MINUK) conduite par M. Kouchner. La France versera 30 millions de francs (4,6 M euros) au Fonds de soutien de la MINUK afin d'assurer la rémunération locale de la fonction publique.
L'effort de la France s'intégrera dans l'action générale de l'Union européenne pour la reconstruction des Balkans qui tend à promouvoir le rapprochement des deux ensembles régionaux.
Au total, compte tenu de notre contribution à l'administration du Kosovo (MINUK) et à la KFOR, l'effort budgétaire de la France en 1999 est estimé à ce jour à 2,5 milliards de francs (381 M euros) pour le Kosovo et 4 milliards de francs (610 M euros) pour l'ensemble des Balkans (Albanie, Macédoine, Bosnie et Kosovo).
La France est l'un des premiers contributeurs à l'action humanitaire dans les Balkans. Cette action doit beaucoup à l'exemplaire effort de solidarité de la population française. La société civile dans son ensemble s'est mobilisée à travers les organisations non gouvernementales, dont la Croix Rouge française, les collectivités territoriales et certaines entreprises. S'y s'ajoutent nombre d'initiatives individuelles, illustrant le soutien constant de l'opinion française au cours de la crise du Kosovo. L'armée française a également joué un rôle essentiel de soutien logistique et en prenant en charge la gestion et la sécurité des camps de réfugiés.
L'effort de l'Etat en faveur des réfugiés du Kosovo s'est traduit par des interventions dans les camps en Macédoine et en Albanie, l'acheminement de vivres et d'équipements, l'accueil de 6.500 réfugiés en France et les subventions aux ONG. Le montant total de notre aide humanitaire bilatérale d'urgence s'élève à 304 MF (46,3 M euros).
La France a également contribué aux efforts de l'Union Européenne (programme ECHO) et soutenu les programmes des Nations Unies. Au total, l'aide humanitaire de la France à ce jour s'élève à 603 MF (92 M euros).
Notre action humanitaire se poursuit depuis l'ouverture du Kosovo et se diversifie. Indépendamment de sa mission dans le cadre de la KFOR, la France appuie des programmes de déminage, de soutien aux médias, d'accompagnement de la reprise des services publics essentiels et elle a monté un programme d'aide au retour des réfugiés du Kosovo en France.
Une mission interministérielle pour les Balkans a été mise en place afin d'animer et de coordonner les efforts des intervenants français, publics et privés. Cette mission est présidée par M. Fauroux, ancien ministre.
La coordination multilatérale est assurée par la Mission des Nations Unies pour le Kosovo (MINUK) conduite par M. Kouchner. La France versera 30 millions de francs (4,6 M euros) au Fonds de soutien de la MINUK afin d'assurer la rémunération locale de la fonction publique.
L'effort de la France s'intégrera dans l'action générale de l'Union européenne pour la reconstruction des Balkans qui tend à promouvoir le rapprochement des deux ensembles régionaux.
Au total, compte tenu de notre contribution à l'administration du Kosovo (MINUK) et à la KFOR, l'effort budgétaire de la France en 1999 est estimé à ce jour à 2,5 milliards de francs (381 M euros) pour le Kosovo et 4 milliards de francs (610 M euros) pour l'ensemble des Balkans (Albanie, Macédoine, Bosnie et Kosovo).