Texte intégral
Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées a présenté une communication sur la lutte contre le bioterrorisme.
Véritable danger ayant émergé à la fin du XXème siècle, la menace bioterroriste ne relève pas de craintes excessives. L'arme biologique est en effet peu coûteuse à produire.
Dans le contexte actuel, charbon, variole et botulisme sont les principales menaces, mais la France ne peut négliger le risque chimique (ypérite, sarin, phosgène, cyanure d'hydrogène, thallium, ricine ...).
C'est pourquoi, depuis septembre 2001, notre dispositif de préparation a été considérablement renforcé et associe pleinement les ministères chargés de la sécurité intérieure, de la défense et de la santé qui figurent au premier rang des acteurs impliqués dans cette lutte contre la menace bioterroriste.
Un plan d'intervention (" Biotox ") a été mis en oeuvre qui comporte 7 volets et 28 chapitres d'actions. Parmi celles-ci, il convient de souligner notamment :
- l'encadrement plus strict de la détention des agents biologiques (certaines industries pharmaceutiques sont protégées comme des points sensibles),
- une protection renforcée des réseaux de distribution d'eau et une augmentation de la teneur en chlore de l'eau,
- le renforcement de la veille sanitaire,
- la mise sous astreinte permanente des centres anti-poison,
- la sensibilisation du corps médical,
- l'équipement d'un hôpital par zone de défense en matériel d'analyse permettant de faire face à un diagnostic biologique d'orientation,
- la livraison de détecteurs de toxines (botulisme, ricine, charbon, peste) aux laboratoires d'analyse de l'eau,
- la définition de nouveaux plans blancs des hôpitaux en cas d'afflux massif des victimes,
- la constitution de stocks de médicaments (antibiotiques, antidotes),
- la préparation d'une stratégie de vaccination en cas d'agression par la variole ...
Ce plan d'intervention répond à une attaque biologique et vient compléter les plans " Piratox " (menace chimique) et " Piratome " (menace radiologique et nucléaire), également coordonnés par le secrétariat général de la défense nationale.
Véritable danger ayant émergé à la fin du XXème siècle, la menace bioterroriste ne relève pas de craintes excessives. L'arme biologique est en effet peu coûteuse à produire.
Dans le contexte actuel, charbon, variole et botulisme sont les principales menaces, mais la France ne peut négliger le risque chimique (ypérite, sarin, phosgène, cyanure d'hydrogène, thallium, ricine ...).
C'est pourquoi, depuis septembre 2001, notre dispositif de préparation a été considérablement renforcé et associe pleinement les ministères chargés de la sécurité intérieure, de la défense et de la santé qui figurent au premier rang des acteurs impliqués dans cette lutte contre la menace bioterroriste.
Un plan d'intervention (" Biotox ") a été mis en oeuvre qui comporte 7 volets et 28 chapitres d'actions. Parmi celles-ci, il convient de souligner notamment :
- l'encadrement plus strict de la détention des agents biologiques (certaines industries pharmaceutiques sont protégées comme des points sensibles),
- une protection renforcée des réseaux de distribution d'eau et une augmentation de la teneur en chlore de l'eau,
- le renforcement de la veille sanitaire,
- la mise sous astreinte permanente des centres anti-poison,
- la sensibilisation du corps médical,
- l'équipement d'un hôpital par zone de défense en matériel d'analyse permettant de faire face à un diagnostic biologique d'orientation,
- la livraison de détecteurs de toxines (botulisme, ricine, charbon, peste) aux laboratoires d'analyse de l'eau,
- la définition de nouveaux plans blancs des hôpitaux en cas d'afflux massif des victimes,
- la constitution de stocks de médicaments (antibiotiques, antidotes),
- la préparation d'une stratégie de vaccination en cas d'agression par la variole ...
Ce plan d'intervention répond à une attaque biologique et vient compléter les plans " Piratox " (menace chimique) et " Piratome " (menace radiologique et nucléaire), également coordonnés par le secrétariat général de la défense nationale.