Texte intégral
Mesdames messieurs,
Nous nous félicitons tous de la tenue de ce séminaire Je tiens à remercier vivement ma collègue madame Nicole Péry d'en avoir pris l'initiative avec la Commission. Nous attendons tous avec beaucoup d'intérêt la communication que va nous faire monsieur Doménico Lénarduzzi.
Madame Nicole Péry m'a demandé d'intervenir à l'ouverture de vos travaux. En effet, comme vous le savez, cette réflexion sur " l'éducation et la formation tout au long de la vie " a été lancée officiellement le 9 novembre dernier au conseil des ministres de l'éducation de l'Union Européenne.
Elle est donc dorénavant de leur compétence directe.
Je voudrais donc d'abord situer notre séminaire dans le contexte des décisions européennes qui expliquent son importance. Au sommet de Lisbonne, vous le savez, nos gouvernements ont reconnu aux systèmes éducatifs de notre Union un rôle central dans le modèle de développement social et économique que nous voulons installer. La diffusion du savoir est ainsi clairement désignée comme la ressource stratégique essentielle de ce développement. Dans cette démarche, nous partons d'un diagnostic partagé par l'ensemble d'entre nous. Tout d'abord, nous affirmons que la professionnalisation réussie des jeunes générations reste la priorité de nos objectifs. Elle exige une formation initiale de haut niveau pour tous nos compatriotes. Tel est notre premier devoir. Mais il faut aussi répondre à un besoin de requalification permanente des salariés en activité pour tenir compte de l'évolution accélérée des techniques de la production et des services. Bien sûr, il s'agit là de la protection et du développement du niveau de performance de nos économies. Mais il s'agit aussi de la liberté et de la dignité des personnes qui vivent de leur travail. Car, nous reconnaissons une responsabilité collective de la société devant les conséquences des mutations technologiques pour les travailleurs qui y sont confrontés. Nous ne reportons pas cette responsabilité sur les seuls individus. En quelque sorte nous établissons un droit individuel à la requalification comme contrepartie à l'obligation d'assumer les changements technologiques.
Telles sont les conditions dans lesquelles nous pouvons construire une véritable sécurité individuelle devant l'évolution du contenu des emplois.
C'est pourquoi le concept " d'éducation tout au long de la vie " peut être aussi légitimement compris comme une perspective de progrès social et d'élargissement des droits individuels en même temps que comme un impératif de la compétitivité de nos économies.
Dans ces conditions, nous sommes tous invités à progresser de manière concrète vers un nouveau modèle éducatif global, celui d'une société en apprentissage permanent. Nous savons que cela nécessite des investissements massifs. C'est pourquoi nous devons être soucieux de mobiliser l'ensemble des ressources déjà disponibles dans ce domaine. Chacun pense donc aussitôt à mieux rentabiliser les liens entre la formation initiale et la formation continue.
C'est un vaste domaine d'action. Nous en connaissons les données de base.
Compte tenu du haut niveau de technicité de nos économies, le souci d'organiser une formation initiale de haut niveau est largement partagé parmi nous. Nous savons que les métiers de notre époque se définissent comme de véritables sciences pratiques. Ils nécessitent donc un haut niveau de connaissances fondamentales diverses et un haut niveau d'acquisitions technologiques. Les unes et les autres sont appelées à de nombreuses et fréquentes évolutions. De la sorte, nous savons tous que plus la formation initiale est riche en contenu, plus le recours inévitable à la formation continue est à la fois plus facilement souhaité par les travailleurs, et rendu moins coûteux pour la société.
On voit ainsi que l'adaptabilité aux mutations de l'emploi ne dépend pas des acquis spécialisés des travailleurs mais de la qualité de leur niveau de formation fondamentale et de l'étendue de celle ci, quel que soit le niveau de leur qualification.
Tel est le modèle de la " professionnalisation durable " dont le concept a été proposé par la France au conseil de Bruxelles. Notre Union peut le développer en s'appuyant sur les riches traditions des divers systèmes éducatifs de nos pays. Ils s'en inspirent déjà tous très largement. Ce modèle lie efficacement les impératifs de notre compétitivité économique, ceux du progrès social et l'exigence de développement humain qui est la raison d'être de notre Union.
Comme vous le savez, nos pays sont en train de définir entre eux une méthode de " coopération ouverte " en matière d'éducation. Elle est fondée sur l'échange des bonnes pratiques. C'est pourquoi, je juge utile à cet instant de revenir brièvement sur le gisement considérable de capacités de qualification que représente la pratique professionnelle elle-même. Dans ce domaine, nous avons en effet développé en France la procédure dite de " Validation des acquis professionnel ". Il s'agit d'un droit individuel offert à chaque travailleur. Ce droit lui permet d'obtenir la reconnaissance de ses apprentissages au travail en lui délivrant tout ou partie du diplôme ou du titre qui y correspond. C'est une valorisation de l'expérience pour le salarié. C'est un élément de bonne gestion évolutive de la ressource humaine par l'entreprise. C'est aussi une façon d'inciter les salariés qui en bénéficient à entrer dans des cycles de formation continue. Ils y trouvent un nouvel avantage considérable. Grâce à l'obtention de titres ou de diplômes que leur accorde la procédure de " validation de leurs acquis professionnels ", ils peuvent accéder, par la formation continue, à des qualifications d'un niveau bien supérieur à celui qui leur était auparavant accessible.
Je voudrais également signaler que la procédure concrète de " validation des acquis professionnels " est aussi un outil très efficace de détection des nouvelles pratiques professionnelles. Il permet ainsi de définir de nouveaux contenus de diplômes et de titres professionnels pour la formation initiale des nouvelles générations de travailleurs directement inspirés des réalités concrètes du terrain. Je pense que c'est sans doute la forme la plus élargie et la plus aboutie de pratiques inspirées du concept de " formation tout au long de la vie ".
Je voudrais immédiatement dire que sa mise en uvre nécessite un savoir faire professionnel spécifique pour ceux qui en sont les opérateurs. Je dois reconnaître qu'il nous aura fallu de nombreuses années d'expérience pour en fixer les modes opératoires. Nous ne les avons acquis qu'au prix de longs efforts des agents de notre Éducation Nationale. Je veux encore préciser un autre point à ce sujet. Pour être réellement effectif, ce droit individuel à la validation des acquis professionnels doit donner accès à des diplômes et des titres professionnels reconnus, c'est-à-dire fermement garantis par l'État et acceptés par tous les employeurs de chacune des branches patronales.
Il faut que les titres et les diplômes acquis de cette façon ne soient pas contestables. Il faut qu'ils puissent être présentés à l'embauche dans n'importe quelle partie du pays et n'importe quelle entreprise de la branche de production ou de service concernée. C'est une garantie pour le travailleur comme pour son employeur.
Ceci me conduit à évoquer devant vous une autre exigence qui se présente à propos de " l'éducation et de la formation tout au long de la vie ". Nous devons en effet la lier aux autres impératifs communautaires que nous nous sommes fixés. Je pense ici à notre volonté d'encourager la mobilité des travailleurs dans l'espace européen. Nous avons collectivement identifié des obstacles bien connus qui s'y opposent, notamment, en matière de droits sociaux différents. Mais il s'y s'ajoute aussi, et sans doute de manière bien plus décisive, la difficulté à établir des équivalences de certifications professionnelles. Cette difficulté commence dans le champ éducatif lui-même. Vous le savez, le ministre Jack Lang a proposé un plan d'action en faveur de la mobilité des étudiants, des enseignants et des personnes en formation. Ce plan est l'une des priorités de la présidence française. Il a été adopté par le conseil de Bruxelles des ministres de l'éducation et il figure dans le projet de conclusions du prochain sommet de Nice.
Dans le champ des diplômes et certifications professionnelles ce besoin d'harmonisation est tout à fait évident. Il est reconnu par tous. La France a donc proposé une expérience pilote visant à produire des référentiels communs dans quelques industries représentées dans l'ensemble de l'Union. Les Français s'appuient en cette matière sur l'expérience qu'ils ont acquise. Nous avons, en effet, déjà réalisé un tel travail pour faciliter les recrutements locaux d'une de nos entreprises multinationales.
À terme nous devons avoir en vue de produire une véritable nomenclature universelle des métiers. Elle permettrait à chacun de nos systèmes éducatifs d'épanouir ses particularités tout en produisant un résultat utilisable dans toute l'Union. Ce point nous permet de comprendre encore mieux l'intérêt qui s'attache pour nous tous à disposer de certifications professionnelle clairement garanties. Elle doivent être universelles, c'est à dire être utilisables par chaque travailleur sur l'ensemble du territoire de l'Union. Le système " d'éducation et de formation tout au long de la vie " doit s'imposer cette exigence.
Je veux conclure en résumant mon propos.
L'éducation tout au long de la vie ne nous émancipe pas de la contrainte d'une forte formation initiale. Au contraire. C'est dire qu'il serait déraisonnable de penser vouloir faire des économies sur l'investissement en formation initiale.
Ce serait une mystification, ni acceptable ni même rentable, de vouloir reporter sur " l'éducation et la formation tout au long de la vie " ce que l'on finance aujourd'hui sur la formation initiale.
Enfin, " l'éducation et la formation tout au long de la vie ", conçue comme une contribution à la construction de l'espace humain européen doit être soucieuse de garantir l'universalité des titres, diplômes et certifications qu'elle délivrera.
Je le répète : " l'éducation et la formation tout au long de la vie ", exprime une double exigence d'efficacité économique et de sécurité individuelle devant la mutation du contenu de l'emploi.
Il s'agit, donc, d'une exigence de progrès.
(Source http://www.education.gouv.fr, 5 décembre 2000)
Nous nous félicitons tous de la tenue de ce séminaire Je tiens à remercier vivement ma collègue madame Nicole Péry d'en avoir pris l'initiative avec la Commission. Nous attendons tous avec beaucoup d'intérêt la communication que va nous faire monsieur Doménico Lénarduzzi.
Madame Nicole Péry m'a demandé d'intervenir à l'ouverture de vos travaux. En effet, comme vous le savez, cette réflexion sur " l'éducation et la formation tout au long de la vie " a été lancée officiellement le 9 novembre dernier au conseil des ministres de l'éducation de l'Union Européenne.
Elle est donc dorénavant de leur compétence directe.
Je voudrais donc d'abord situer notre séminaire dans le contexte des décisions européennes qui expliquent son importance. Au sommet de Lisbonne, vous le savez, nos gouvernements ont reconnu aux systèmes éducatifs de notre Union un rôle central dans le modèle de développement social et économique que nous voulons installer. La diffusion du savoir est ainsi clairement désignée comme la ressource stratégique essentielle de ce développement. Dans cette démarche, nous partons d'un diagnostic partagé par l'ensemble d'entre nous. Tout d'abord, nous affirmons que la professionnalisation réussie des jeunes générations reste la priorité de nos objectifs. Elle exige une formation initiale de haut niveau pour tous nos compatriotes. Tel est notre premier devoir. Mais il faut aussi répondre à un besoin de requalification permanente des salariés en activité pour tenir compte de l'évolution accélérée des techniques de la production et des services. Bien sûr, il s'agit là de la protection et du développement du niveau de performance de nos économies. Mais il s'agit aussi de la liberté et de la dignité des personnes qui vivent de leur travail. Car, nous reconnaissons une responsabilité collective de la société devant les conséquences des mutations technologiques pour les travailleurs qui y sont confrontés. Nous ne reportons pas cette responsabilité sur les seuls individus. En quelque sorte nous établissons un droit individuel à la requalification comme contrepartie à l'obligation d'assumer les changements technologiques.
Telles sont les conditions dans lesquelles nous pouvons construire une véritable sécurité individuelle devant l'évolution du contenu des emplois.
C'est pourquoi le concept " d'éducation tout au long de la vie " peut être aussi légitimement compris comme une perspective de progrès social et d'élargissement des droits individuels en même temps que comme un impératif de la compétitivité de nos économies.
Dans ces conditions, nous sommes tous invités à progresser de manière concrète vers un nouveau modèle éducatif global, celui d'une société en apprentissage permanent. Nous savons que cela nécessite des investissements massifs. C'est pourquoi nous devons être soucieux de mobiliser l'ensemble des ressources déjà disponibles dans ce domaine. Chacun pense donc aussitôt à mieux rentabiliser les liens entre la formation initiale et la formation continue.
C'est un vaste domaine d'action. Nous en connaissons les données de base.
Compte tenu du haut niveau de technicité de nos économies, le souci d'organiser une formation initiale de haut niveau est largement partagé parmi nous. Nous savons que les métiers de notre époque se définissent comme de véritables sciences pratiques. Ils nécessitent donc un haut niveau de connaissances fondamentales diverses et un haut niveau d'acquisitions technologiques. Les unes et les autres sont appelées à de nombreuses et fréquentes évolutions. De la sorte, nous savons tous que plus la formation initiale est riche en contenu, plus le recours inévitable à la formation continue est à la fois plus facilement souhaité par les travailleurs, et rendu moins coûteux pour la société.
On voit ainsi que l'adaptabilité aux mutations de l'emploi ne dépend pas des acquis spécialisés des travailleurs mais de la qualité de leur niveau de formation fondamentale et de l'étendue de celle ci, quel que soit le niveau de leur qualification.
Tel est le modèle de la " professionnalisation durable " dont le concept a été proposé par la France au conseil de Bruxelles. Notre Union peut le développer en s'appuyant sur les riches traditions des divers systèmes éducatifs de nos pays. Ils s'en inspirent déjà tous très largement. Ce modèle lie efficacement les impératifs de notre compétitivité économique, ceux du progrès social et l'exigence de développement humain qui est la raison d'être de notre Union.
Comme vous le savez, nos pays sont en train de définir entre eux une méthode de " coopération ouverte " en matière d'éducation. Elle est fondée sur l'échange des bonnes pratiques. C'est pourquoi, je juge utile à cet instant de revenir brièvement sur le gisement considérable de capacités de qualification que représente la pratique professionnelle elle-même. Dans ce domaine, nous avons en effet développé en France la procédure dite de " Validation des acquis professionnel ". Il s'agit d'un droit individuel offert à chaque travailleur. Ce droit lui permet d'obtenir la reconnaissance de ses apprentissages au travail en lui délivrant tout ou partie du diplôme ou du titre qui y correspond. C'est une valorisation de l'expérience pour le salarié. C'est un élément de bonne gestion évolutive de la ressource humaine par l'entreprise. C'est aussi une façon d'inciter les salariés qui en bénéficient à entrer dans des cycles de formation continue. Ils y trouvent un nouvel avantage considérable. Grâce à l'obtention de titres ou de diplômes que leur accorde la procédure de " validation de leurs acquis professionnels ", ils peuvent accéder, par la formation continue, à des qualifications d'un niveau bien supérieur à celui qui leur était auparavant accessible.
Je voudrais également signaler que la procédure concrète de " validation des acquis professionnels " est aussi un outil très efficace de détection des nouvelles pratiques professionnelles. Il permet ainsi de définir de nouveaux contenus de diplômes et de titres professionnels pour la formation initiale des nouvelles générations de travailleurs directement inspirés des réalités concrètes du terrain. Je pense que c'est sans doute la forme la plus élargie et la plus aboutie de pratiques inspirées du concept de " formation tout au long de la vie ".
Je voudrais immédiatement dire que sa mise en uvre nécessite un savoir faire professionnel spécifique pour ceux qui en sont les opérateurs. Je dois reconnaître qu'il nous aura fallu de nombreuses années d'expérience pour en fixer les modes opératoires. Nous ne les avons acquis qu'au prix de longs efforts des agents de notre Éducation Nationale. Je veux encore préciser un autre point à ce sujet. Pour être réellement effectif, ce droit individuel à la validation des acquis professionnels doit donner accès à des diplômes et des titres professionnels reconnus, c'est-à-dire fermement garantis par l'État et acceptés par tous les employeurs de chacune des branches patronales.
Il faut que les titres et les diplômes acquis de cette façon ne soient pas contestables. Il faut qu'ils puissent être présentés à l'embauche dans n'importe quelle partie du pays et n'importe quelle entreprise de la branche de production ou de service concernée. C'est une garantie pour le travailleur comme pour son employeur.
Ceci me conduit à évoquer devant vous une autre exigence qui se présente à propos de " l'éducation et de la formation tout au long de la vie ". Nous devons en effet la lier aux autres impératifs communautaires que nous nous sommes fixés. Je pense ici à notre volonté d'encourager la mobilité des travailleurs dans l'espace européen. Nous avons collectivement identifié des obstacles bien connus qui s'y opposent, notamment, en matière de droits sociaux différents. Mais il s'y s'ajoute aussi, et sans doute de manière bien plus décisive, la difficulté à établir des équivalences de certifications professionnelles. Cette difficulté commence dans le champ éducatif lui-même. Vous le savez, le ministre Jack Lang a proposé un plan d'action en faveur de la mobilité des étudiants, des enseignants et des personnes en formation. Ce plan est l'une des priorités de la présidence française. Il a été adopté par le conseil de Bruxelles des ministres de l'éducation et il figure dans le projet de conclusions du prochain sommet de Nice.
Dans le champ des diplômes et certifications professionnelles ce besoin d'harmonisation est tout à fait évident. Il est reconnu par tous. La France a donc proposé une expérience pilote visant à produire des référentiels communs dans quelques industries représentées dans l'ensemble de l'Union. Les Français s'appuient en cette matière sur l'expérience qu'ils ont acquise. Nous avons, en effet, déjà réalisé un tel travail pour faciliter les recrutements locaux d'une de nos entreprises multinationales.
À terme nous devons avoir en vue de produire une véritable nomenclature universelle des métiers. Elle permettrait à chacun de nos systèmes éducatifs d'épanouir ses particularités tout en produisant un résultat utilisable dans toute l'Union. Ce point nous permet de comprendre encore mieux l'intérêt qui s'attache pour nous tous à disposer de certifications professionnelle clairement garanties. Elle doivent être universelles, c'est à dire être utilisables par chaque travailleur sur l'ensemble du territoire de l'Union. Le système " d'éducation et de formation tout au long de la vie " doit s'imposer cette exigence.
Je veux conclure en résumant mon propos.
L'éducation tout au long de la vie ne nous émancipe pas de la contrainte d'une forte formation initiale. Au contraire. C'est dire qu'il serait déraisonnable de penser vouloir faire des économies sur l'investissement en formation initiale.
Ce serait une mystification, ni acceptable ni même rentable, de vouloir reporter sur " l'éducation et la formation tout au long de la vie " ce que l'on finance aujourd'hui sur la formation initiale.
Enfin, " l'éducation et la formation tout au long de la vie ", conçue comme une contribution à la construction de l'espace humain européen doit être soucieuse de garantir l'universalité des titres, diplômes et certifications qu'elle délivrera.
Je le répète : " l'éducation et la formation tout au long de la vie ", exprime une double exigence d'efficacité économique et de sécurité individuelle devant la mutation du contenu de l'emploi.
Il s'agit, donc, d'une exigence de progrès.
(Source http://www.education.gouv.fr, 5 décembre 2000)