Texte intégral
La secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion a présenté une communication sur le programme national de renforcement de la lutte contre les exclusions.
Malgré l'adoption de la loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions en 1998, les droits consacrés par cette loi demeurent toujours très difficiles d'accès.
Le programme national de renforcement de la lutte contre les exclusions répond donc à un objectif prioritaire : celui de rendre effectif l'accès aux droits des personnes en situation de précarité et d'exclusion. La réussite de toute démarche d'insertion de ces publics est en effet conditionnée par l'accès aux droits des personnes les plus démunies.
La démarche adoptée par le Gouvernement dans l'élaboration de ce plan est celle du dialogue et de la concertation. Ce plan a en effet été précédé par de nombreuses rencontres avec les acteurs associatifs de terrain, ce qui a permis d'y inscrire de nombreuses mesures concrètes. Un projet de plan a, par la suite, été adressé au Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE). L'avis rendu le 28 février dernier par cette instance représentative de l'ensemble des acteurs institutionnels et associatifs a permis d'enrichir le contenu des propositions gouvernementales.
Le plan s'organise autour de quatre axes principaux :
- rendre effectif l'accès aux droits des personnes en situation de précarité et d'exclusion, notamment en simplifiant les relations entre l'administration et les usagers ;
- favoriser l'accès au logement et améliorer le dispositif national d'accueil, d'orientation, d'hébergement et d'insertion des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ;
- améliorer l'accès aux soins des publics en situation précaire ou d'exclusion ;
- développer un certain nombre d'actions en direction de publics précaires ciblées, notamment à l'égard des personnes touchées par l'illettrisme ou bien des femmes isolées ayant des difficultés d'insertion sur le marché du travail.
Ce plan représente un effort financier important sur plusieurs exercices et s'inscrit dans l'ensemble des mesures prises en faveur de l'insertion, de l'accès à l'activité et de l'emploi. Il trouvera son prolongement dans le futur plan national d'action qui sera présenté par la France à l'Union Européenne en juillet prochain.
Malgré l'adoption de la loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions en 1998, les droits consacrés par cette loi demeurent toujours très difficiles d'accès.
Le programme national de renforcement de la lutte contre les exclusions répond donc à un objectif prioritaire : celui de rendre effectif l'accès aux droits des personnes en situation de précarité et d'exclusion. La réussite de toute démarche d'insertion de ces publics est en effet conditionnée par l'accès aux droits des personnes les plus démunies.
La démarche adoptée par le Gouvernement dans l'élaboration de ce plan est celle du dialogue et de la concertation. Ce plan a en effet été précédé par de nombreuses rencontres avec les acteurs associatifs de terrain, ce qui a permis d'y inscrire de nombreuses mesures concrètes. Un projet de plan a, par la suite, été adressé au Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE). L'avis rendu le 28 février dernier par cette instance représentative de l'ensemble des acteurs institutionnels et associatifs a permis d'enrichir le contenu des propositions gouvernementales.
Le plan s'organise autour de quatre axes principaux :
- rendre effectif l'accès aux droits des personnes en situation de précarité et d'exclusion, notamment en simplifiant les relations entre l'administration et les usagers ;
- favoriser l'accès au logement et améliorer le dispositif national d'accueil, d'orientation, d'hébergement et d'insertion des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ;
- améliorer l'accès aux soins des publics en situation précaire ou d'exclusion ;
- développer un certain nombre d'actions en direction de publics précaires ciblées, notamment à l'égard des personnes touchées par l'illettrisme ou bien des femmes isolées ayant des difficultés d'insertion sur le marché du travail.
Ce plan représente un effort financier important sur plusieurs exercices et s'inscrit dans l'ensemble des mesures prises en faveur de l'insertion, de l'accès à l'activité et de l'emploi. Il trouvera son prolongement dans le futur plan national d'action qui sera présenté par la France à l'Union Européenne en juillet prochain.