Texte intégral
Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants a présenté une communication sur la journée nationale d'hommage aux morts pour la France des combats d'Afrique du Nord qui sera prochainement instituée.
La date retenue pour cette journée nationale d'hommage, le 5 décembre, a été choisie par référence à l'hommage national, unanime et solennel qui a été rendu, le 5 décembre 2002, aux " morts pour la France " de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie lors de l'inauguration par le Président de la République du Mémorial national qui leur est dédié, quai Branly à Paris.
Cette décision marque l'aboutissement d'une démarche de concertation engagée par le Gouvernement il y a plusieurs mois pour trouver une date permettant d'honorer la mémoire de tous les combattants tombés en Afrique du nord.
En l'absence de consensus entre les partisans de la date du 19 mars (19 mars 1962 : cessez-le-feu en Algérie) et ceux de la date du 16 octobre (16 octobre 1977 : inhumation du soldat inconnu d'Algérie à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette), le Gouvernement a demandé à M. Jean Favier, membre de l'Institut, de présider les travaux d'une commission de concertation regroupant les présidents des principales associations d'anciens combattants, afin de rechercher un accord aussi large que possible sur le choix de la date de la journée nationale d'hommage. A la quasi-unanimité, les membres de cette commission ont retenu la date du 5 décembre.
Ce choix exprime la volonté de rassembler dans un même hommage les combattants morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Un décret sera prochainement publié pour traduire juridiquement la décision qui a été prise.
Le Gouvernement forme le voeu que, chaque année, le 5 décembre, tous les Français honorent ainsi le sacrifice de ceux qui sont tombés en Afrique du Nord.
[UD 7]
La date retenue pour cette journée nationale d'hommage, le 5 décembre, a été choisie par référence à l'hommage national, unanime et solennel qui a été rendu, le 5 décembre 2002, aux " morts pour la France " de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie lors de l'inauguration par le Président de la République du Mémorial national qui leur est dédié, quai Branly à Paris.
Cette décision marque l'aboutissement d'une démarche de concertation engagée par le Gouvernement il y a plusieurs mois pour trouver une date permettant d'honorer la mémoire de tous les combattants tombés en Afrique du nord.
En l'absence de consensus entre les partisans de la date du 19 mars (19 mars 1962 : cessez-le-feu en Algérie) et ceux de la date du 16 octobre (16 octobre 1977 : inhumation du soldat inconnu d'Algérie à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette), le Gouvernement a demandé à M. Jean Favier, membre de l'Institut, de présider les travaux d'une commission de concertation regroupant les présidents des principales associations d'anciens combattants, afin de rechercher un accord aussi large que possible sur le choix de la date de la journée nationale d'hommage. A la quasi-unanimité, les membres de cette commission ont retenu la date du 5 décembre.
Ce choix exprime la volonté de rassembler dans un même hommage les combattants morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Un décret sera prochainement publié pour traduire juridiquement la décision qui a été prise.
Le Gouvernement forme le voeu que, chaque année, le 5 décembre, tous les Français honorent ainsi le sacrifice de ceux qui sont tombés en Afrique du Nord.
[UD 7]