Texte intégral
Le ministre délégué à l'enseignement scolaire a présenté une communication sur l'éducation à la sécurité routière.
Cette politique s'inscrit dans la politique de lutte contre l'insécurité routière, dont le Président de la République a fait l'une des priorités de son mandat. Les accidents de la route constituent la première cause de mortalité chez les jeunes. En 2001, les jeunes de 15 à 24 ans constituaient plus du quart des morts sur la route, auxquels s'ajoutent les blessés graves qui subiront toute leur vie les séquelles d'un accident. La prévention du risque routier passe par une information précoce, continue et générale du futur citoyen, usager de la route.
I - Assurer la qualité de l'enseignement obligatoire de la sécurité routière
L'éducation à la sécurité routière doit d'abord être assurée tout au long de la scolarité obligatoire, depuis la maternelle jusqu'au collège. Les attestations scolaires de sécurité routière délivrées au collège seront désormais exigées pour la conduite des cyclomoteurs et pour l'inscription au permis de conduire.
Afin d'assurer la qualité de cet enseignement, le ministère aidera les enseignants en modernisant les outils pédagogiques mis à leur disposition et en développant leur formation. Le pilotage et l'évaluation du dispositif seront obtenus par l'implication des corps d'inspection de l'éducation nationale et par le renforcement du rôle et de la formation des " correspondants sécurité " académiques et départementaux.
II - Former les jeunes dans le cadre d'une approche éducative continue, globale et ouverte aux partenariats
Au-delà de l'enseignement obligatoire, la formation à la sécurité routière s'inscrit dans une politique éducative plus large qui englobe le temps scolaire et les activités périscolaires et de loisirs. La campagne en faveur de l'engagement des jeunes, et, plus généralement, l'action des services déconcentrés de la Jeunesse et des Sports contribuent à multiplier et à valoriser les initiatives en matière de sécurité routière. Les contrats éducatifs locaux et les opérations "Ecole ouverte" seront mis à profit pour développer des actions éducatives liées à la sécurité routière. Des conventions cadres seront proposées à la signature de tous les partenaires publics et privés intéressés par un travail de prévention en commun avec l'école.
III - Renforcer l'apprentissage de la responsabilité par une politique d'éducation à la prévention des risques routiers
Pour lutter contre la symbolique de la puissance et de la vitesse des véhicules, des activités de lecture critique de l'univers médiatique et de la publicité seront développées dans les enseignements. Les réussites éducatives dans le domaine de la prévention des risques routiers feront l'objet d'une diffusion et d'une valorisation, tant au niveau académique que national. Chaque établissement sera incité à engager, dès la prochaine rentrée, l'élaboration d'un diagnostic des risques routiers, que ceux-ci soient liés à l'environnement ou aux comportement des usagers.
Cette politique s'inscrit dans la politique de lutte contre l'insécurité routière, dont le Président de la République a fait l'une des priorités de son mandat. Les accidents de la route constituent la première cause de mortalité chez les jeunes. En 2001, les jeunes de 15 à 24 ans constituaient plus du quart des morts sur la route, auxquels s'ajoutent les blessés graves qui subiront toute leur vie les séquelles d'un accident. La prévention du risque routier passe par une information précoce, continue et générale du futur citoyen, usager de la route.
I - Assurer la qualité de l'enseignement obligatoire de la sécurité routière
L'éducation à la sécurité routière doit d'abord être assurée tout au long de la scolarité obligatoire, depuis la maternelle jusqu'au collège. Les attestations scolaires de sécurité routière délivrées au collège seront désormais exigées pour la conduite des cyclomoteurs et pour l'inscription au permis de conduire.
Afin d'assurer la qualité de cet enseignement, le ministère aidera les enseignants en modernisant les outils pédagogiques mis à leur disposition et en développant leur formation. Le pilotage et l'évaluation du dispositif seront obtenus par l'implication des corps d'inspection de l'éducation nationale et par le renforcement du rôle et de la formation des " correspondants sécurité " académiques et départementaux.
II - Former les jeunes dans le cadre d'une approche éducative continue, globale et ouverte aux partenariats
Au-delà de l'enseignement obligatoire, la formation à la sécurité routière s'inscrit dans une politique éducative plus large qui englobe le temps scolaire et les activités périscolaires et de loisirs. La campagne en faveur de l'engagement des jeunes, et, plus généralement, l'action des services déconcentrés de la Jeunesse et des Sports contribuent à multiplier et à valoriser les initiatives en matière de sécurité routière. Les contrats éducatifs locaux et les opérations "Ecole ouverte" seront mis à profit pour développer des actions éducatives liées à la sécurité routière. Des conventions cadres seront proposées à la signature de tous les partenaires publics et privés intéressés par un travail de prévention en commun avec l'école.
III - Renforcer l'apprentissage de la responsabilité par une politique d'éducation à la prévention des risques routiers
Pour lutter contre la symbolique de la puissance et de la vitesse des véhicules, des activités de lecture critique de l'univers médiatique et de la publicité seront développées dans les enseignements. Les réussites éducatives dans le domaine de la prévention des risques routiers feront l'objet d'une diffusion et d'une valorisation, tant au niveau académique que national. Chaque établissement sera incité à engager, dès la prochaine rentrée, l'élaboration d'un diagnostic des risques routiers, que ceux-ci soient liés à l'environnement ou aux comportement des usagers.