Texte intégral
Le secrétaire d'État aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation a présenté une communication relative au plan de modernisation de l'apprentissage.
En matière d'emploi des jeunes, la France connaît une situation paradoxale : certains secteurs ont du mal à recruter du personnel qualifié et beaucoup de dirigeants de PME peinent à trouver un repreneur, alors que de nombreux jeunes sont à la recherche d'un emploi.
Les filières professionnelles, notamment l'apprentissage, qui apportent des réponses particulièrement adaptées au besoin de qualification et d'insertion professionnelle des jeunes et à la demande des entreprises de recruter des salariés qualifiés, voient leur recrutement stagner depuis quelques années.
Les enjeux de la réforme de l'apprentissage sont à la hauteur des ambitions du Gouvernement en matière de croissance et d'emploi : il ne doit plus y avoir de jeunes sans métier, ni de métier sans jeunes. La relance de l'apprentissage répond également à l'exigence essentielle de former les créateurs et les repreneurs d'entreprises de demain, qui assureront la pérennité de notre tissu économique local.
Un travail important de réflexion et de concertation, mené au cours des dix derniers mois, a conduit à la présentation au mois d'octobre 2003 d'un Livre blanc de propositions puis à la mise au point, sur cette base, d'un plan de modernisation de l'apprentissage.
Ce plan comprend quatre volets :
- le premier volet est consacré à la revalorisation de l'image de l'apprentissage et à l'orientation positive des jeunes. Des actions interministérielles concertées seront ainsi engagées pour promouvoir les filières professionnelles et améliorer l'information et de l'orientation vers les métiers. Une haute personnalité sera chargée de coordonner ces actions, en liaison avec l'ensemble des acteurs concernés. Parallèlement, la création d'un " passeport de découverte de l'entreprise " pour les jeunes scolarisés ainsi que le développement des possibilités de stages pendant les vacances scolaires permettront de multiplier les occasions de rencontre des jeunes avec les entreprises ;
- l'adaptation du dispositif de l'apprentissage aux aspirations et au profil des jeunes qui s'y engagent constitue le deuxième volet du plan dont l'objectif est d'accroître l'attractivité de l'apprentissage vis-à-vis de publics qu'il ne touche pas aujourd'hui. Ainsi la valorisation de la condition d'apprenti est-elle essentielle, notamment par la création d'une prime au premier équipement et d'une carte d'apprenti, sur le modèle de la carte d'étudiant. L'apprentissage doit par ailleurs proposer aux jeunes des parcours personnalisés, organisés en filières complètes dotées de passerelles effectives vers les autres voies de formation ;
- le troisième volet de la réforme vise à simplifier l'accueil des apprentis par les entreprises tout en leur demandant de s'engager vers une meilleure qualité de formation. Les entreprises seront aussi concernées par les actions de promotion, notamment les plus grandes d'entre elles qui restent peu impliquées dans l'apprentissage ;
- enfin, le Gouvernement s'attachera à garantir un pilotage et une observation efficaces du dispositif, dans le cadre d'une coordination et une concertation renforcées entre les acteurs. Une plus grande simplicité et une meilleure transparence de la collecte de la taxe d'apprentissage seront par ailleurs recherchées. Enfin, les trois financeurs actuels de l'apprentissage : entreprises, Régions et Etat ont vocation à contribuer de façon équilibrée à cette relance de l'apprentissage.
Le Gouvernement mettra en oeuvre cette réforme en étroite collaboration avec les acteurs de l'apprentissage, partenaires sociaux, réseaux consulaires, centres de formation et les Régions qui disposent de compétences étendues en matière d'apprentissage et d'orientation des jeunes.
[UD 6]
En matière d'emploi des jeunes, la France connaît une situation paradoxale : certains secteurs ont du mal à recruter du personnel qualifié et beaucoup de dirigeants de PME peinent à trouver un repreneur, alors que de nombreux jeunes sont à la recherche d'un emploi.
Les filières professionnelles, notamment l'apprentissage, qui apportent des réponses particulièrement adaptées au besoin de qualification et d'insertion professionnelle des jeunes et à la demande des entreprises de recruter des salariés qualifiés, voient leur recrutement stagner depuis quelques années.
Les enjeux de la réforme de l'apprentissage sont à la hauteur des ambitions du Gouvernement en matière de croissance et d'emploi : il ne doit plus y avoir de jeunes sans métier, ni de métier sans jeunes. La relance de l'apprentissage répond également à l'exigence essentielle de former les créateurs et les repreneurs d'entreprises de demain, qui assureront la pérennité de notre tissu économique local.
Un travail important de réflexion et de concertation, mené au cours des dix derniers mois, a conduit à la présentation au mois d'octobre 2003 d'un Livre blanc de propositions puis à la mise au point, sur cette base, d'un plan de modernisation de l'apprentissage.
Ce plan comprend quatre volets :
- le premier volet est consacré à la revalorisation de l'image de l'apprentissage et à l'orientation positive des jeunes. Des actions interministérielles concertées seront ainsi engagées pour promouvoir les filières professionnelles et améliorer l'information et de l'orientation vers les métiers. Une haute personnalité sera chargée de coordonner ces actions, en liaison avec l'ensemble des acteurs concernés. Parallèlement, la création d'un " passeport de découverte de l'entreprise " pour les jeunes scolarisés ainsi que le développement des possibilités de stages pendant les vacances scolaires permettront de multiplier les occasions de rencontre des jeunes avec les entreprises ;
- l'adaptation du dispositif de l'apprentissage aux aspirations et au profil des jeunes qui s'y engagent constitue le deuxième volet du plan dont l'objectif est d'accroître l'attractivité de l'apprentissage vis-à-vis de publics qu'il ne touche pas aujourd'hui. Ainsi la valorisation de la condition d'apprenti est-elle essentielle, notamment par la création d'une prime au premier équipement et d'une carte d'apprenti, sur le modèle de la carte d'étudiant. L'apprentissage doit par ailleurs proposer aux jeunes des parcours personnalisés, organisés en filières complètes dotées de passerelles effectives vers les autres voies de formation ;
- le troisième volet de la réforme vise à simplifier l'accueil des apprentis par les entreprises tout en leur demandant de s'engager vers une meilleure qualité de formation. Les entreprises seront aussi concernées par les actions de promotion, notamment les plus grandes d'entre elles qui restent peu impliquées dans l'apprentissage ;
- enfin, le Gouvernement s'attachera à garantir un pilotage et une observation efficaces du dispositif, dans le cadre d'une coordination et une concertation renforcées entre les acteurs. Une plus grande simplicité et une meilleure transparence de la collecte de la taxe d'apprentissage seront par ailleurs recherchées. Enfin, les trois financeurs actuels de l'apprentissage : entreprises, Régions et Etat ont vocation à contribuer de façon équilibrée à cette relance de l'apprentissage.
Le Gouvernement mettra en oeuvre cette réforme en étroite collaboration avec les acteurs de l'apprentissage, partenaires sociaux, réseaux consulaires, centres de formation et les Régions qui disposent de compétences étendues en matière d'apprentissage et d'orientation des jeunes.
[UD 6]