Communiqué du ministère de la défense, en date du 27 octobre 2000, sur la notification du contrat pour la réalisation de quatre frégates antiaériennes franco-italiennes Horizon.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Auteur(s) moral(aux) : Ministère de la Défense

Texte intégral

La Délégation Générale pour l'Armement (DGA) et le Segretariato Generale per la Difesa (Segredifesa) notifient aujourd'hui à la société Horizon SAS un contrat d'un montant de 2,8 milliards d'euros hors taxes pour le développement, la réalisation et la fabrication de quatre frégates antiaériennes Horizon. Cette signature intervient en application de l'accord de coopération franco-italien signé par les ministres de la Défense le 22 septembre dernier.
Cette notification représente une étape importante pour la coopération européenne et la constitution de capacités navales conjointes. Pour la première fois dans l'histoire, deux marines et deux services d'acquisition s'accordent sur une définition identique et sur un montage contractuel commun, afin de disposer ensemble de bâtiments de défense antiaérienne performants et parfaitement interopérables.
Les deux frégates françaises seront opérationnelles en 2006 et 2008, et remplaceront les frégates Suffren et Duquesne au sein de la force d'action navale. Les deux frégates italiennes seront opérationnelles en 2007 et 2009, et remplaceront les unités de défense antiaérienne Audace et Ardito. Bâtiments d'un déplacement de l'ordre de 6700 tonnes, les frégates Horizon seront dotées en particulier du système d'armes antiaérien principal PAAMS, des hélicoptères NH 90 et EH 101, du système de lutte anti-torpilles SLAT et de torpilles MU 90. Tous ces systèmes sont également réalisés en coopération européenne.
La société titulaire du marché est une joint venture à 50 % française - 50 % italienne. Pour la réalisation de ce contrat, une étroite coopération industrielle s'est instaurée entre DCN, Fincantieri, Finmeccanica et Thomson-CSF.
Les deux nations ont pu s'accorder avec l'industrie sur un produit satisfaisant leur besoin opérationnel avec des performances et dans un cadre budgétaire inchangés par rapport à la coopération tripartite initialement envisagée. Ce résultat est le fruit de la volonté sans faille des deux nations et de l'emploi des techniques modernes de management de projets : conception sur la base d'objectifs de coûts fixés dès le début des négociations ; travail en plateau regroupant tous les acteurs étatiques et industriels du programme pour identifier les solutions optimales.
(source http://www.defense.gouv.fr, le 19 janvier 2001)