Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Mes chers Compatriotes,
Je suis très heureux de vous retrouver, presque un an, jour pour jour, après ma visite en tant que ministre de la Santé à Dakar, l'an dernier, et je tiens, pour commencer, à saluer très chaleureusement chacune et chacun d'entre vous.
Vous le savez mieux que quiconque, la France et le Sénégal sont unis de longue date par des relations d'amitié et de confiance d'excellente qualité. Le président de la République l'a rappelé avec force lors de sa visite ici même et à Saint-Louis, en février dernier. A cette occasion, une nouvelle impulsion a été donnée, de nouveaux engagements ont été pris, nos positions communes sur les affaires du monde, notamment celles concernant l'avenir des pays les plus pauvres, ont été réaffirmées.
Cette coopération intense entre nos deux pays, dans presque tous les domaines, témoigne avec justesse de ce que nous pouvons accomplir ensemble au quotidien.
Tout cela, nous le devons avant tout à la communauté française du Sénégal, à ces 25.000 Français que vous représentez ici, et auxquels je tiens à rendre un hommage particulier ce soir. Vous êtes hommes et femmes du secteur privé, enseignants, médecins, diplomates, et chacun d'entre vous contribue, chaque jour, à sa manière indispensable, à faire vivre le dialogue entre nos deux pays.
Je veux d'abord saluer l'engagement de ceux qui animent, avec conviction et j'ai envie de dire générosité, le dispositif ''français'' de solidarité à l'égard du Sénégal.
La France reste le premier partenaire bilatéral du Sénégal en matière d'aide au développement et elle n'entend pas s'en désengager, bien au contraire. Les actions que vous menez avec nos partenaires sénégalais dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'environnement, mais aussi des finances et de l'administration publique, s'inscrivent au c?ur de l'avenir de ce pays et de ce continent, comme de celui du continent européen. Car il y va de notre intérêt commun. Du développement et de la stabilité du continent africain dépendent en effet, de manière indissociable, la croissance et la sécurité du continent européen. C'est la conviction du président de la République et de la France, et c'est bien ce qui fonde, depuis si longtemps maintenant, son engagement personnel et déterminé en faveur du développement et de la paix sur le continent africain.
C'est pourquoi je tiens aussi à saluer ceux, parmi vous, dont l'esprit d'initiative est indispensable au développement économique du pays.
J'en veux pour preuve ces 250 entreprises françaises qui représentent plus de 20 % de la population active, auquel il convient d'ajouter des emplois créés à titre privé par les résidents français. Je ne sous-estime pas les difficultés que beaucoup d'entre vous ont pu rencontrer. Mais aujourd'hui, les résultats sont là : grâce à votre dynamisme, la France demeure le premier fournisseur du Sénégal, son second client et le premier pays d'origine de l'investissement étranger. Et cela alors que vous êtes confrontés à une concurrence croissante venue, en particulier, des grands pays émergents. Et pourtant, vous avez su sans cesse innover et faire preuve de créativité pour relever ces nouveaux défis. De tout cela, je voudrais vous en remercier personnellement et au nom de la France.
Mes chers Compatriotes,
Chacun de vous, dans son cercle amical et professionnel, est à sa manière un représentant, le représentant de la France. Tous les jours, vous contribuez à faire vivre nos valeurs, notre langue, notre culture, une certaine conception de l'homme et du monde aussi.
Votre présence ici, souvent ancienne, est essentielle au rayonnement de la francophonie. Il ne s'agit pas seulement d'histoire, de mémoire ou d'héritage, mais d'une communauté d'hommes et de valeurs, qui font de la francophonie un levier indispensable pour agir, notamment, au service de la pluralité des cultures et de la diversité des regards. C'est la France qui a gagné récemment à l'UNESCO contre certains qui s'opposaient à la diversité des cultures, des langues et des civilisations.
Nous voulons continuer à faire vivre ces échanges culturels indispensables à nos deux pays. Nous voulons aussi soutenir les pays africains, et le Sénégal en particulier, pour que les forces créatives et artistiques de l'Afrique soient mieux connues et mieux diffusées à l'étranger.
C'est pourquoi la France participera de manière active à l'organisation du second festival mondial des arts nègres, qui est programmé pour l'année 2007. Dans le même esprit, je vous confirme que le ministère des Affaires étrangères apportera tout son soutien aux nombreuses manifestations qui auront lieu, au Sénégal, dans le cadre de l'année Senghor qui s'annonce.
Mes chers Compatriotes,
Vous avez fait le choix de vivre ici au Sénégal, et vous y représentez solidement, dans la diversité de vos engagements, la France et ses valeurs. Je connais votre enthousiasme, mais je mesure aussi les difficultés et les préoccupations qui peuvent être les vôtres.
Vos quatre conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger, qui sont présents ici et que je salue, pour le travail qu'ils font au quotidien, pour vous et donc pour nous, ce sont les porte-parole à Paris, ils le font avec talent et une persévérance justifiée, des Français qui sont au Sénégal. Avec mes collègues du gouvernement et les services du ministère, nous nous efforçons d'y répondre du mieux possible, dans le cadre des contraintes qui sont les nôtres.
Je pense d'abord à l'assistance qu'il nous revient d'apporter aux plus démunis de nos compatriotes, en particulier les retraités. Nos consulats sont mobilisés sur ce sujet : plus de la moitié des immatriculés ont demandé à bénéficier de prestations d'aide sociale dont les crédits, à ce titre, ont sensiblement augmenté.
A cet égard, permettez-moi de rendre hommage aux structures privées locales qui mènent ici, au Sénégal, une action de soutien et d'accompagnement exemplaire : l'Association d'entraide des Français du Sénégal, Trait d'union, et l'Age d'or, notamment, dont les représentants sont présents parmi nous ce soir et que je salue. Le dévouement remarquable de leurs membres souligne combien la fraternité de notre devise nationale n'est un vain mot. Merci à toutes et à tous de votre engagement.
Je pense aussi aux conditions de scolarisation de vos enfants, qui sont évidemment essentielles pour la pérennité de votre présence et donc de notre présence au Sénégal et dont nous convenons qu'elles doivent être améliorées. Vous le savez, depuis la visite du président de la République en février dernier, des études ont été lancées concernant la construction d'un nouveau lycée français à Dakar. Elles se poursuivent aujourd'hui, en concertation permanente avec les parents d'élèves, les enseignants, l'administration du lycée et l'ambassade.
Il faut maintenant parler des travaux de construction. Un mot sur ce sujet. Je pense que parmi toutes les missions qui m'ont été confiées par le président de la République et le Premier ministre, Dominique de Villepin qui connaît bien ce poste pour l'avoir occupé, je crois qu'au-delà du cap diplomatique et international fixé par le président, j'ai la mission de développer les lycées français, les collèges et les écoles primaires françaises à l'étranger. Et comme j'ai été député avant d'être ministre, parfois, de majorité, parfois d'opposition j'ai bien compris que notre ministère des Finances ne me donnerait pas, par un coup de baguette magique, à moi particulièrement, les moyens qu'il avait refusés aux autres.
Alors j'ai eu une idée et je vous la soumets parce que je crois maintenant qu'elle est à maturité. Je vais la présenter très prochainement, mais c'est une première, je le fais ici devant mes compatriotes qui ont choisi le Sénégal. Il s'agit tout simplement de demander à des entreprises privées et à la caisse des dépôts et des consignations en France de faire ce qu'on appelle un PPP, un partenariat public privé, et de demander aux maires des capitales, aux chefs de gouvernement et aux chefs d'Etat, de nous donner deux, trois hectares dans une zone d'aménagement constructible dans ces grandes villes où nous voulons faire des lycées français.
Un hectare et demi, deux hectares seront consacrés à l'immobilier et avec cet argent gagné nous construirons des lycées français, des collèges et des écoles primaires sans solliciter le ministère des Finances, nous avons déjà les dix premiers projets qui sont sur nos tablettes, sur ma table, dont le lycée de Dakar.
Je veux vous le dire parce que nous avons une nécessité, dans la mondialisation actuelle, de défendre le français, de défendre les lycées français, bien sûr pour vos enfants, pour vos salariés, mais aussi pour tous ces enfants issus d'autres pays, qui veulent devenir des élites et qui seront ensuite les anciens du lycée français et lorsqu'ils auront des responsabilités, seront, comme ils font aujourd'hui aux Etats-Unis trop souvent dans les universités américaines, les anciens du lycée français avec cette sorte de fraternelle qui s'organise et cette solidarité qui lorsqu'on a acquis des responsabilités font passer le français avant les autres pays.
D'autres difficultés, je sais, en dehors de la scolarisation, tiennent aussi à certaines procédures administratives ou judiciaires qui ne sont pas toujours parfaitement claires. Sur ce point, je n'ai aucun état d'âme : les intérêts des ressortissants français doivent être traités de la manière la plus transparente et la plus équitable qui soit. C'est le moins que l'on puisse attendre, et vous pouvez compter, sur ce sujet, sur ma totale détermination et le soutien plein et entier des services de l'ambassade qui vous accompagneront dans vos démarches.
Mes chers Compatriotes, permettez-moi, en guise de conclusion, de réaffirmer ma confiance dans l'avenir de la relation franco-sénégalaise, et au-delà, des relations entre la France et l'Afrique. Dans quelques heures j'accompagnerai le président Chirac qui rencontrera 51 chefs d'Etat et de gouvernement, à l'occasion du Sommet Afrique - France de Bamako. Demain, nous aurons, en 2006, une réunion entre l'Union européenne et l'Afrique. Il faut être conscient que ce qui s'est joué à Ceuta et Melilla, il y a quelques jours, avec cette immigration non contrôlée et en particulier clandestine n'est que le début de quelque chose. Nous devons, nous, la France, pays des Droits de l'Homme, nous, les Européens, montrer la voie de cette lutte contre l'immigration clandestine, à une condition : que l'on arrive à faire en sorte, dans le cadre de ce que l'on appelle le co-développement, que les Africains puissent rester chez eux et ne soient pas amenés à suivre certains criminels qui les amèneraient vers l'Europe pour leur faire croire à des rêves qui n'existent pas. Merci de représenter la France et ses valeurs ici, nous avons énormément de reconnaissance et de gratitude à votre égard.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 décembre 2005)
Mes chers Compatriotes,
Je suis très heureux de vous retrouver, presque un an, jour pour jour, après ma visite en tant que ministre de la Santé à Dakar, l'an dernier, et je tiens, pour commencer, à saluer très chaleureusement chacune et chacun d'entre vous.
Vous le savez mieux que quiconque, la France et le Sénégal sont unis de longue date par des relations d'amitié et de confiance d'excellente qualité. Le président de la République l'a rappelé avec force lors de sa visite ici même et à Saint-Louis, en février dernier. A cette occasion, une nouvelle impulsion a été donnée, de nouveaux engagements ont été pris, nos positions communes sur les affaires du monde, notamment celles concernant l'avenir des pays les plus pauvres, ont été réaffirmées.
Cette coopération intense entre nos deux pays, dans presque tous les domaines, témoigne avec justesse de ce que nous pouvons accomplir ensemble au quotidien.
Tout cela, nous le devons avant tout à la communauté française du Sénégal, à ces 25.000 Français que vous représentez ici, et auxquels je tiens à rendre un hommage particulier ce soir. Vous êtes hommes et femmes du secteur privé, enseignants, médecins, diplomates, et chacun d'entre vous contribue, chaque jour, à sa manière indispensable, à faire vivre le dialogue entre nos deux pays.
Je veux d'abord saluer l'engagement de ceux qui animent, avec conviction et j'ai envie de dire générosité, le dispositif ''français'' de solidarité à l'égard du Sénégal.
La France reste le premier partenaire bilatéral du Sénégal en matière d'aide au développement et elle n'entend pas s'en désengager, bien au contraire. Les actions que vous menez avec nos partenaires sénégalais dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'environnement, mais aussi des finances et de l'administration publique, s'inscrivent au c?ur de l'avenir de ce pays et de ce continent, comme de celui du continent européen. Car il y va de notre intérêt commun. Du développement et de la stabilité du continent africain dépendent en effet, de manière indissociable, la croissance et la sécurité du continent européen. C'est la conviction du président de la République et de la France, et c'est bien ce qui fonde, depuis si longtemps maintenant, son engagement personnel et déterminé en faveur du développement et de la paix sur le continent africain.
C'est pourquoi je tiens aussi à saluer ceux, parmi vous, dont l'esprit d'initiative est indispensable au développement économique du pays.
J'en veux pour preuve ces 250 entreprises françaises qui représentent plus de 20 % de la population active, auquel il convient d'ajouter des emplois créés à titre privé par les résidents français. Je ne sous-estime pas les difficultés que beaucoup d'entre vous ont pu rencontrer. Mais aujourd'hui, les résultats sont là : grâce à votre dynamisme, la France demeure le premier fournisseur du Sénégal, son second client et le premier pays d'origine de l'investissement étranger. Et cela alors que vous êtes confrontés à une concurrence croissante venue, en particulier, des grands pays émergents. Et pourtant, vous avez su sans cesse innover et faire preuve de créativité pour relever ces nouveaux défis. De tout cela, je voudrais vous en remercier personnellement et au nom de la France.
Mes chers Compatriotes,
Chacun de vous, dans son cercle amical et professionnel, est à sa manière un représentant, le représentant de la France. Tous les jours, vous contribuez à faire vivre nos valeurs, notre langue, notre culture, une certaine conception de l'homme et du monde aussi.
Votre présence ici, souvent ancienne, est essentielle au rayonnement de la francophonie. Il ne s'agit pas seulement d'histoire, de mémoire ou d'héritage, mais d'une communauté d'hommes et de valeurs, qui font de la francophonie un levier indispensable pour agir, notamment, au service de la pluralité des cultures et de la diversité des regards. C'est la France qui a gagné récemment à l'UNESCO contre certains qui s'opposaient à la diversité des cultures, des langues et des civilisations.
Nous voulons continuer à faire vivre ces échanges culturels indispensables à nos deux pays. Nous voulons aussi soutenir les pays africains, et le Sénégal en particulier, pour que les forces créatives et artistiques de l'Afrique soient mieux connues et mieux diffusées à l'étranger.
C'est pourquoi la France participera de manière active à l'organisation du second festival mondial des arts nègres, qui est programmé pour l'année 2007. Dans le même esprit, je vous confirme que le ministère des Affaires étrangères apportera tout son soutien aux nombreuses manifestations qui auront lieu, au Sénégal, dans le cadre de l'année Senghor qui s'annonce.
Mes chers Compatriotes,
Vous avez fait le choix de vivre ici au Sénégal, et vous y représentez solidement, dans la diversité de vos engagements, la France et ses valeurs. Je connais votre enthousiasme, mais je mesure aussi les difficultés et les préoccupations qui peuvent être les vôtres.
Vos quatre conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger, qui sont présents ici et que je salue, pour le travail qu'ils font au quotidien, pour vous et donc pour nous, ce sont les porte-parole à Paris, ils le font avec talent et une persévérance justifiée, des Français qui sont au Sénégal. Avec mes collègues du gouvernement et les services du ministère, nous nous efforçons d'y répondre du mieux possible, dans le cadre des contraintes qui sont les nôtres.
Je pense d'abord à l'assistance qu'il nous revient d'apporter aux plus démunis de nos compatriotes, en particulier les retraités. Nos consulats sont mobilisés sur ce sujet : plus de la moitié des immatriculés ont demandé à bénéficier de prestations d'aide sociale dont les crédits, à ce titre, ont sensiblement augmenté.
A cet égard, permettez-moi de rendre hommage aux structures privées locales qui mènent ici, au Sénégal, une action de soutien et d'accompagnement exemplaire : l'Association d'entraide des Français du Sénégal, Trait d'union, et l'Age d'or, notamment, dont les représentants sont présents parmi nous ce soir et que je salue. Le dévouement remarquable de leurs membres souligne combien la fraternité de notre devise nationale n'est un vain mot. Merci à toutes et à tous de votre engagement.
Je pense aussi aux conditions de scolarisation de vos enfants, qui sont évidemment essentielles pour la pérennité de votre présence et donc de notre présence au Sénégal et dont nous convenons qu'elles doivent être améliorées. Vous le savez, depuis la visite du président de la République en février dernier, des études ont été lancées concernant la construction d'un nouveau lycée français à Dakar. Elles se poursuivent aujourd'hui, en concertation permanente avec les parents d'élèves, les enseignants, l'administration du lycée et l'ambassade.
Il faut maintenant parler des travaux de construction. Un mot sur ce sujet. Je pense que parmi toutes les missions qui m'ont été confiées par le président de la République et le Premier ministre, Dominique de Villepin qui connaît bien ce poste pour l'avoir occupé, je crois qu'au-delà du cap diplomatique et international fixé par le président, j'ai la mission de développer les lycées français, les collèges et les écoles primaires françaises à l'étranger. Et comme j'ai été député avant d'être ministre, parfois, de majorité, parfois d'opposition j'ai bien compris que notre ministère des Finances ne me donnerait pas, par un coup de baguette magique, à moi particulièrement, les moyens qu'il avait refusés aux autres.
Alors j'ai eu une idée et je vous la soumets parce que je crois maintenant qu'elle est à maturité. Je vais la présenter très prochainement, mais c'est une première, je le fais ici devant mes compatriotes qui ont choisi le Sénégal. Il s'agit tout simplement de demander à des entreprises privées et à la caisse des dépôts et des consignations en France de faire ce qu'on appelle un PPP, un partenariat public privé, et de demander aux maires des capitales, aux chefs de gouvernement et aux chefs d'Etat, de nous donner deux, trois hectares dans une zone d'aménagement constructible dans ces grandes villes où nous voulons faire des lycées français.
Un hectare et demi, deux hectares seront consacrés à l'immobilier et avec cet argent gagné nous construirons des lycées français, des collèges et des écoles primaires sans solliciter le ministère des Finances, nous avons déjà les dix premiers projets qui sont sur nos tablettes, sur ma table, dont le lycée de Dakar.
Je veux vous le dire parce que nous avons une nécessité, dans la mondialisation actuelle, de défendre le français, de défendre les lycées français, bien sûr pour vos enfants, pour vos salariés, mais aussi pour tous ces enfants issus d'autres pays, qui veulent devenir des élites et qui seront ensuite les anciens du lycée français et lorsqu'ils auront des responsabilités, seront, comme ils font aujourd'hui aux Etats-Unis trop souvent dans les universités américaines, les anciens du lycée français avec cette sorte de fraternelle qui s'organise et cette solidarité qui lorsqu'on a acquis des responsabilités font passer le français avant les autres pays.
D'autres difficultés, je sais, en dehors de la scolarisation, tiennent aussi à certaines procédures administratives ou judiciaires qui ne sont pas toujours parfaitement claires. Sur ce point, je n'ai aucun état d'âme : les intérêts des ressortissants français doivent être traités de la manière la plus transparente et la plus équitable qui soit. C'est le moins que l'on puisse attendre, et vous pouvez compter, sur ce sujet, sur ma totale détermination et le soutien plein et entier des services de l'ambassade qui vous accompagneront dans vos démarches.
Mes chers Compatriotes, permettez-moi, en guise de conclusion, de réaffirmer ma confiance dans l'avenir de la relation franco-sénégalaise, et au-delà, des relations entre la France et l'Afrique. Dans quelques heures j'accompagnerai le président Chirac qui rencontrera 51 chefs d'Etat et de gouvernement, à l'occasion du Sommet Afrique - France de Bamako. Demain, nous aurons, en 2006, une réunion entre l'Union européenne et l'Afrique. Il faut être conscient que ce qui s'est joué à Ceuta et Melilla, il y a quelques jours, avec cette immigration non contrôlée et en particulier clandestine n'est que le début de quelque chose. Nous devons, nous, la France, pays des Droits de l'Homme, nous, les Européens, montrer la voie de cette lutte contre l'immigration clandestine, à une condition : que l'on arrive à faire en sorte, dans le cadre de ce que l'on appelle le co-développement, que les Africains puissent rester chez eux et ne soient pas amenés à suivre certains criminels qui les amèneraient vers l'Europe pour leur faire croire à des rêves qui n'existent pas. Merci de représenter la France et ses valeurs ici, nous avons énormément de reconnaissance et de gratitude à votre égard.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 décembre 2005)