Conseil des ministres du 3 janvier 2006. Le bilan de l'action de la France à la suite de la catastrophe du 26 décembre 2004 dans l'Océan indien et l'amélioration de la capacité de gestion des crises.

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le bilan de l'action de la France à la suite de la catastrophe du 26 décembre 2004 dans l'Océan indien et l'amélioration de la capacité de gestion des crises.
Le ministre des affaires étrangères a présenté une communication relative au bilan de l'action de la France à la suite de la catastrophe du 26 décembre 2004 dans l'Océan indien et l'amélioration de la capacité de gestion des crises.
Grâce à une mobilisation exceptionnelle de toutes les administrations concernées, mais aussi des collectivités territoriales, des entreprises et des organisations non gouvernementales, la France est intervenue rapidement dans la zone touchée par le tsunami. L'aide publique et privée est estimée globalement à 700 millions d'euros (dons et prêts confondus). Un moratoire a en outre été décidé en Club de Paris, à l'initiative de la France, sur les échéances en 2005 de la dette indonésienne et sri lankaise.
Dans la phase d'urgence, les efforts de la France ont principalement porté sur l'aide aux victimes et l'assistance aux familles françaises. Des experts du ministère de la défense et du ministère de l'intérieur ont été détachés, tout au long de l'année passée en Thaïlande, pour participer aux opérations d'identification des corps.
Dans la phase d'aide à la reconstruction, grâce à un dispositif spécifique interministériel, plusieurs centaines de projets ont été examinés et mis en ?uvre en relation étroite avec les autorités locales et les agences des Nations unies.
Conformément aux engagements pris pendant la période de crise, des dispositifs d'alerte et de prévention de catastrophes naturelles ont été mis en place. Tel est le cas, notamment, avec un système d'alerte régional basé à La Réunion pour l'Océan indien. Enfin, pour tirer les leçons de cette crise, une unité interministérielle d'appui à la gestion des crises sera installée au ministère des affaires étrangères.