Déclaration de M. Dominique Perben, ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, sur les perspectives industrielles et économiques ouvertes par le projet Galileo, à l'Assemblée nationale le 6 décembre 2005

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Circonstance : Réponse du ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer à une question d'actualité portant sur l'implantation du siège de Galiléo à Toulouse, à l'Assemblée nationale le 6 décembre 2005

Texte intégral


REPONSE DU MINISTRE DES TRANSPORTS,
DE L'EQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER,
M. DOMINIQUE PERBEN,
A UNE QUESTION D'ACTUALITE
A L'ASSEMBLEE NATIONALE
(Paris, 6 décembre 2005)

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Hier fut une bonne journée pour l'Europe spatiale et industrielle, une bonne journée pour la France et je crois, comme vous l'avez dit, une bonne journée pour Toulouse et sa région, c'est une évidence.
En effet, Galiléo, qu'est-ce que c'est ? C'est un projet de l'ampleur d'Airbus ou de l'ampleur d'Ariane. C'est-à-dire que c'est un vrai grand projet européen, comme ceux qu'a évoqué le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale, c'est-à-dire un moyen de mobiliser l'ensemble des forces des pays européens sur un véritable projet industriel et un projet qui apportera des services à nos populations.
Il s'agit de mettre en orbite 30 satellites qui permettront d'avoir, au niveau européen, un système de localisation indépendant de celui des Etats-Unis. Il s'agit de préparer une multitude de retombées en terme industriel et en terme de services aux entreprises et à la population. C'est donc un enjeu considérable.
Des discussions difficiles se déroulaient depuis 4 ou 5 mois entre les 8 industriels concernés et les 5 pays qui investissent dans ce projet.
Les discussions étaient difficiles, nous avons pu les conclure hier et je veux dire que la France dans cette affaire a été à la fois, ferme mais elle a toujours été une force de propositions.
Nous sommes arrivés à un accord au terme duquel le siège du concessionnaire sera en effet en France, à Toulouse. Ce siège ne sera pas seulement un siège administratif et financier, il sera aussi un pôle industriel et ce siège exercera des fonctions en terme de sécurité ; ce qui a été également l'un des éléments importants pour la délégation française.
En terme d'emplois, outre les emplois directs, environ 150 à 200, ce sont des milliers d'emplois indirects au bénéfice de l'industrie de la région toulousaine, bien sûr, de Midi-Pyrénées, mais également de l'ensemble de notre pays.
Hier, c'est un accord très important pour notre industrie qui a été signé.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2005)