Texte intégral
Q - Concernant la date dadhésion de la Pologne, est-ce quà votre avis on verra apparaître, avant la fin de lannée, un calendrier précis des étapes de ladhésion de la Pologne ?
R - Honnêtement, je nen sais rien. Au Conseil européen de Vienne, les Quinze ont décidé de reporter à la fin de lan prochain lexamen de cette question pour voir si à ce moment-là, il sera possible de fixer un calendrier. Je crois vraiment quil faut arrêter cette obsession des dates. Tout le monde est favorable à lentrée de la Pologne dans lUnion européenne, tout le monde est favorable à louverture de négociations.
De toute façon, ce qui compte, cest de négocier à la fois le plus vite possible et le mieux possible. Pendant ce temps là, les Quinze sont en train davoir des négociations très compliquées qui sont un préalable indispensable, pour que les choses puissent fonctionner.
Il y a les négociations financières et il y a la réforme institutionnelle sans lesquelles on ne peut pas envisager délargissement. De son côté, la Pologne est candidate pour entrer dans lUnion européenne parce quelle marche, parce quelle est forte. Ce que nous sommes en train de faire à lintérieur, à Quinze, est un travail utile pour les membres actuels et pour les membres futurs. Il faut arrêter de sinterroger. Il ny a là aucune contradiction. Nous faisons à lheure actuelle un travail pour tout le monde, à lintérieur des Quinze.
Pendant ce temps-là aussi les négociations délargissement avancent. Nous souhaitons quelles aillent le plus vite possible, pas parce que nous lavons décrété de façon artificielle, de façon politique abstraite, mais parce que nous souhaitons quelles avancent le plus vite possible et que les problèmes soient vraiment réglés. Si nous voulons tous que lEurope fonctionne après, la Pologne a intérêt à ce que les problèmes liés à ces négociations soient vraiment réglés, lUnion a intérêt à ce quon ait bien envisagé à lavance toutes les conséquences de lélargissement. Je crois quil y a sur ce sujet beaucoup de fausses contradictions et de fausses oppositions. On voit bien en plus, dès maintenant, sans attendre une date exacte que personne ne connaît et que personne ne peut inventer de façon artificielle, quil y a dores et déjà un climat de travail, un climat de confiance qui anticipe déjà sur la suite. On a vu aujourdhui à Paris, lors de cette réunion du Triangle, la confiance entre les partenaires. Dépassons donc les faux problèmes.
Q - Vous partagez donc lopinion de M. Fischer qui dit : « tout dabord le travail et par la suite on verra » ?
R - Ce que je voudrais souligner, cest quil ne faut pas opposer le travail que font les Quinze pour le développement financier et ensuite, la réforme des institutions et lélargissement. Cela senchaîne de façon absolument cohérente. Le plus vite sera le mieux, mais on ne peut le décréter. Il faut être sérieux sur ces sujets. Cest très important que la Pologne soit bien dans lUnion, que lUnion fonctionne bien, et que lon arrive à avoir une Union élargie, qui continue à avoir des politiques communes, qui soit capable de financer et capable de prendre des décisions.
En tant que pays candidat, vous devez le souhaiter aussi fort que nous. Vous devez soutenir le travail que nous faisons à lintérieur. Cest cela lidée centrale. Cela se complète ; semboîte et il ny a pas de contradiction.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)
R - Honnêtement, je nen sais rien. Au Conseil européen de Vienne, les Quinze ont décidé de reporter à la fin de lan prochain lexamen de cette question pour voir si à ce moment-là, il sera possible de fixer un calendrier. Je crois vraiment quil faut arrêter cette obsession des dates. Tout le monde est favorable à lentrée de la Pologne dans lUnion européenne, tout le monde est favorable à louverture de négociations.
De toute façon, ce qui compte, cest de négocier à la fois le plus vite possible et le mieux possible. Pendant ce temps là, les Quinze sont en train davoir des négociations très compliquées qui sont un préalable indispensable, pour que les choses puissent fonctionner.
Il y a les négociations financières et il y a la réforme institutionnelle sans lesquelles on ne peut pas envisager délargissement. De son côté, la Pologne est candidate pour entrer dans lUnion européenne parce quelle marche, parce quelle est forte. Ce que nous sommes en train de faire à lintérieur, à Quinze, est un travail utile pour les membres actuels et pour les membres futurs. Il faut arrêter de sinterroger. Il ny a là aucune contradiction. Nous faisons à lheure actuelle un travail pour tout le monde, à lintérieur des Quinze.
Pendant ce temps-là aussi les négociations délargissement avancent. Nous souhaitons quelles aillent le plus vite possible, pas parce que nous lavons décrété de façon artificielle, de façon politique abstraite, mais parce que nous souhaitons quelles avancent le plus vite possible et que les problèmes soient vraiment réglés. Si nous voulons tous que lEurope fonctionne après, la Pologne a intérêt à ce que les problèmes liés à ces négociations soient vraiment réglés, lUnion a intérêt à ce quon ait bien envisagé à lavance toutes les conséquences de lélargissement. Je crois quil y a sur ce sujet beaucoup de fausses contradictions et de fausses oppositions. On voit bien en plus, dès maintenant, sans attendre une date exacte que personne ne connaît et que personne ne peut inventer de façon artificielle, quil y a dores et déjà un climat de travail, un climat de confiance qui anticipe déjà sur la suite. On a vu aujourdhui à Paris, lors de cette réunion du Triangle, la confiance entre les partenaires. Dépassons donc les faux problèmes.
Q - Vous partagez donc lopinion de M. Fischer qui dit : « tout dabord le travail et par la suite on verra » ?
R - Ce que je voudrais souligner, cest quil ne faut pas opposer le travail que font les Quinze pour le développement financier et ensuite, la réforme des institutions et lélargissement. Cela senchaîne de façon absolument cohérente. Le plus vite sera le mieux, mais on ne peut le décréter. Il faut être sérieux sur ces sujets. Cest très important que la Pologne soit bien dans lUnion, que lUnion fonctionne bien, et que lon arrive à avoir une Union élargie, qui continue à avoir des politiques communes, qui soit capable de financer et capable de prendre des décisions.
En tant que pays candidat, vous devez le souhaiter aussi fort que nous. Vous devez soutenir le travail que nous faisons à lintérieur. Cest cela lidée centrale. Cela se complète ; semboîte et il ny a pas de contradiction.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr)