Texte intégral
L'idée a été lancée d'une réunion des partis de gauche.
Cette rencontre est ouverte à toute formation politique de gauche et écologiste. Le
rendez-vous proposé est le mercredi 8 février à 10 heures 30. Le Parti communiste ira à
cette réunion avec une conviction : la gauche est confrontée à d'importantes responsabilités
devant notre peuple ; elle doit répondre aux besoins et aux attentes populaires, changer la
vie quotidienne, construire une société plus juste. Il est indispensable, il est urgent
qu'elle s'engage plus efficacement dans la riposte à l'offensive du gouvernement et qu'elle
mène en grand, à l'échelle du pays, le débat qui existe en son sein sur les conditions à
créer d'une alternative politique réelle. Ce qui signifie une union populaire, une majorité
politique sur un projet anti-libéral, un programme de rupture avec les politiques
précédentes.
C'est le sens des propositions que nous ferons le 8 février.
La droite a déjà fait beaucoup de mal depuis son retour au pouvoir. Elle veut parachever en
2006 son entreprise de destruction sociale et démocratique. Elle prétend marquer un point
décisif vers la précarisation généralisée en faisant passer en force le contrat première
embauche, après le CNE et l'apprentissage à 14 ans. Elle continue d'attaquer gravement les
services publics et milite en faveur de l'adoption de la directive Bolkestein, au mépris de
ses engagements. Elle mène une véritable guerre contre les pauvres, les jeunes, les
chômeurs, les migrants. Sur chacun de ces terrains et sur tous ceux que la politique de la
droite atteint, d'importantes mobilisations sont en cours. La gauche ne doit pas se
contenter de réagir au coup par coup, comme cela a été le cas à plusieurs reprises, mais
rassembler toutes les forces nécessaires pour parvenir à repousser ces agressions. Nous
proposerons qu'un contact permanent soit établi entre les formations de gauche et
écologistes, entre toutes les organisations, les mouvements qui le souhaitent pour
qu'ensemble, ils décident de prises de position, d'initiatives, de contributions aux luttes
sociales et politiques pour mener ce combat.
Depuis 2002, les mouvements sociaux qui se sont succédés et plusieurs consultations
électorales ont montré la force de l'opposition à la droite et à sa politique. Le 29 mai
2005, la majorité de notre peuple, la majorité des salariés, des électrices et électeurs de
gauche ont exprimé leur rejet du libéralisme et leur exigence d'une politique de changement
réel. Pour nous, la question posée à la gauche, si elle ne veut pas décevoir une nouvelle
fois et répéter les échecs du passé, est de définir les objectifs et les moyens précis d'une
politique répondant à ce rejet et à cette exigence, d'une politique rompant avec le
libéralisme. Les contradictions entre les formations de gauche sur ce point sont profondes.
On ne doit pas en rester à ce constat. Notre peuple a besoin de battre la droite et d'une
politique de gauche à la hauteur de ses attentes. Il doit être saisi des termes du débat et
pouvoir y intervenir. Nous proposerons que les formations de gauche et écologistes décident
d'organiser ensemble, dans tout le pays, de grandes rencontres publiques permettant cette
construction de solutions alternatives pour la gauche par la confrontation d'idées entre les
propositions des uns et des autres et l'apport des citoyennes et des citoyens. Lorsque notre
peuple se mêle de politique, lorsqu'il s'empare des grandes questions, alors la donne est
changée et s'ouvrent de nouveaux champs du possible. C'est exactement ce qui s'est passé en
2005 avec le référendum. Une dynamique populaire a fait gagner le « non » pour infliger une
défaite cinglante au libéralisme. Nous voulons rendre la gauche à son peuple, nous voulons
qu'elle soit à la hauteur des nécessités et des aspirations. Dans le débat qui s'ouvre, les
hommes et les femmes eux-mêmes doivent prendre la parole.
Nombreux sont celles et ceux qui veulent que la vie change, que leur vie change vraiment.
C'est avec elles, avec eux, qu'il sera possible de battre la droite et de réussir à gauche.
C'est dans cet esprit constructif que nous irons à cette réunion : pour qu'elle soit utile à
notre peuple et à la gauche. Nous voulons battre la droite et réussir à gauche. source http://www.pcf.fr, le 30 janvier 2006
Cette rencontre est ouverte à toute formation politique de gauche et écologiste. Le
rendez-vous proposé est le mercredi 8 février à 10 heures 30. Le Parti communiste ira à
cette réunion avec une conviction : la gauche est confrontée à d'importantes responsabilités
devant notre peuple ; elle doit répondre aux besoins et aux attentes populaires, changer la
vie quotidienne, construire une société plus juste. Il est indispensable, il est urgent
qu'elle s'engage plus efficacement dans la riposte à l'offensive du gouvernement et qu'elle
mène en grand, à l'échelle du pays, le débat qui existe en son sein sur les conditions à
créer d'une alternative politique réelle. Ce qui signifie une union populaire, une majorité
politique sur un projet anti-libéral, un programme de rupture avec les politiques
précédentes.
C'est le sens des propositions que nous ferons le 8 février.
La droite a déjà fait beaucoup de mal depuis son retour au pouvoir. Elle veut parachever en
2006 son entreprise de destruction sociale et démocratique. Elle prétend marquer un point
décisif vers la précarisation généralisée en faisant passer en force le contrat première
embauche, après le CNE et l'apprentissage à 14 ans. Elle continue d'attaquer gravement les
services publics et milite en faveur de l'adoption de la directive Bolkestein, au mépris de
ses engagements. Elle mène une véritable guerre contre les pauvres, les jeunes, les
chômeurs, les migrants. Sur chacun de ces terrains et sur tous ceux que la politique de la
droite atteint, d'importantes mobilisations sont en cours. La gauche ne doit pas se
contenter de réagir au coup par coup, comme cela a été le cas à plusieurs reprises, mais
rassembler toutes les forces nécessaires pour parvenir à repousser ces agressions. Nous
proposerons qu'un contact permanent soit établi entre les formations de gauche et
écologistes, entre toutes les organisations, les mouvements qui le souhaitent pour
qu'ensemble, ils décident de prises de position, d'initiatives, de contributions aux luttes
sociales et politiques pour mener ce combat.
Depuis 2002, les mouvements sociaux qui se sont succédés et plusieurs consultations
électorales ont montré la force de l'opposition à la droite et à sa politique. Le 29 mai
2005, la majorité de notre peuple, la majorité des salariés, des électrices et électeurs de
gauche ont exprimé leur rejet du libéralisme et leur exigence d'une politique de changement
réel. Pour nous, la question posée à la gauche, si elle ne veut pas décevoir une nouvelle
fois et répéter les échecs du passé, est de définir les objectifs et les moyens précis d'une
politique répondant à ce rejet et à cette exigence, d'une politique rompant avec le
libéralisme. Les contradictions entre les formations de gauche sur ce point sont profondes.
On ne doit pas en rester à ce constat. Notre peuple a besoin de battre la droite et d'une
politique de gauche à la hauteur de ses attentes. Il doit être saisi des termes du débat et
pouvoir y intervenir. Nous proposerons que les formations de gauche et écologistes décident
d'organiser ensemble, dans tout le pays, de grandes rencontres publiques permettant cette
construction de solutions alternatives pour la gauche par la confrontation d'idées entre les
propositions des uns et des autres et l'apport des citoyennes et des citoyens. Lorsque notre
peuple se mêle de politique, lorsqu'il s'empare des grandes questions, alors la donne est
changée et s'ouvrent de nouveaux champs du possible. C'est exactement ce qui s'est passé en
2005 avec le référendum. Une dynamique populaire a fait gagner le « non » pour infliger une
défaite cinglante au libéralisme. Nous voulons rendre la gauche à son peuple, nous voulons
qu'elle soit à la hauteur des nécessités et des aspirations. Dans le débat qui s'ouvre, les
hommes et les femmes eux-mêmes doivent prendre la parole.
Nombreux sont celles et ceux qui veulent que la vie change, que leur vie change vraiment.
C'est avec elles, avec eux, qu'il sera possible de battre la droite et de réussir à gauche.
C'est dans cet esprit constructif que nous irons à cette réunion : pour qu'elle soit utile à
notre peuple et à la gauche. Nous voulons battre la droite et réussir à gauche. source http://www.pcf.fr, le 30 janvier 2006