Interview de M. Bernard Accoyer, président du groupe parlementaire UMP à l'Assemblée nationale, à Europe 1 le 3 février 2006, sur l'extension du vote aux sympatisants pour la désignation du candidat UMP à l'élection présidentielle de 2007.

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Média : Europe 1

Texte intégral

Q- N. Sarkozy fait une nouvelle proposition pour la désignation du candidat UMP à la présidentielle. Le mois dernier, le bureau politique avait modifié les statuts pour permettre aux adhérents de choisir. Et le ministre de l'intérieur songe à élargir le vote aux sympathisants. C?est votre idée, c?est ce que l?on appelle les primaires à l?italienne. Cela peut s?organiser comment ?
R- C?est un élargissement de la consultation des militants pour son choix à celui qui aura le soutien de l?UMP aux élections de 2007. Ça s?organiserait selon ce que nous sommes en train de mettre au point dans un groupe de travail qui n?a pas fini, loin de là cette préparation ; ça s?organiserait avec par exemple deux urnes par canton ouvertes à ceux qui souhaiteraient venir donner leur avis sur ce choix. Ils donneraient leur identité, ils adhéreraient aux principes qui en feraient des sympathisants de programmes, des soutiens de notre candidat...
Q- Cela se reconnaît comment un sympathisant de l?UMP ? Tout le monde pourra venir ?
R- Dans tous les pays où il y a des consultations qui sont élargies au-delà du simple statut de militant, il n? y a aucun problème parce que l?on donne son nom, on s?engage, on le fait publiquement, on signe un document ; au besoin d?ailleurs, on peut s?engager avec un soutien plus concret - une cotisation d?1 euro comme c?était le cas en Italie - ; ce sont des pistes de réflexion de travail et notre groupe de travail remettra ses conclusions à N. Sarkozy dans quelques semaines.
Q- Vous allez demander l?avis du Premier ministre ?
R- Le Premier ministre ne fait pas parti du groupe de travail...
Q- Non, mais on se souvient qu?il était venu à la réunion lors de la modification des statuts qui doivent permettre jusqu?à présent aux adhérents seulement de choisir. Donc on peut imaginer qu?on le consultera au moins ou pas ?
R- Cela, ça relève de l?UMP, mais il était effectivement présent au bureau politique où le président de l?UMP et le bureau politique ont décidé la création de ce groupe de travail.Source: premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 6 février 2006