Déclaration de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, sur les objectifs de la conférence internationale de Paris sur les financements innovants pour le développement et contre les pandémies, Paris le 28 février 2006.

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Circonstance : Allocution de bienvenue de Philippe Douste-Blazy à la conférence internationale de Paris "Solidarité et mondialisation : financements innovants pour le développement et contre les pandémies" à Paris le 28 février 2006

Texte intégral

Je voudrais d'abord vous souhaiter la bienvenue, vous remercier d'avoir répondu à notre invitation, celle de Thierry Breton et la mienne, que nous avons lancée en décembre dernier pour venir à cette Conférence de Paris.
Je voudrais remercier tous ceux qui ont travaillé autour de nous, au ministère des Affaires étrangères, mais également tous ceux qui ont cru à cette opportunité, à cette initiative, au premier rang desquels bien sûr, le Brésil, le Chili, la Norvège, et tous ceux qui vont venir.
Je voudrais vous dire également que le président de la République, M. Jacques Chirac, a su, je crois, expliquer les raisons de l'urgence de la situation devant laquelle nous sommes.
L'objectif est clair, le Secrétaire général des Nations unies l'a également rappelé ce matin au Palais de l'Elysée, il s'agit des Objectifs du Millénaire.
Après ce déjeuner, nous allons commencer les travaux et nous comptons sur vous, sur chacune et chacun d'entre vous, pour nous donner votre avis sur plusieurs sujets.
En premier lieu, il s'agit des demandes urgentes aujourd'hui dans les pays les plus pauvres.
La deuxième chose, c'est la manière d'obtenir les recettes : est-ce, comme nous le faisons en France, passer devant le Parlement pour décider d'une taxe sur les billets d'avion ? Est-ce autre chose ? C'est ouvert évidemment et tous les financements innovants sont les bienvenus.
Enfin, que faisons-nous avec les dépenses ?
Je me permets de vous dire, parce que, avant d'être ministre des Affaires étrangères, j'étais un homme de santé publique, et qu'il est important, en tout cas je le crois, que, lorsque l'on demande de l'argent à des concitoyens, quelle que soit leur nationalité, il faut qu'ils sachent exactement et concrètement où il va.
C'est la raison pour laquelle il me semble que l'idée d'une centrale d'achats, une facilité d'achats qui permettrait d'acheter des médicaments à un prix plus bas pour ensuite les distribuer me paraît être quelque chose de nature à parfaitement cibler un message, à partir des demandes que nous feront nos concitoyens.
Je ne serai pas plus long, merci d'être venus et nous sommes très touchés par votre présence et j'espère que nous aurons, dès cet après-midi, des travaux très fructueux.
Je vous souhaite un bon appétit.

Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1 mars 2006