Texte intégral
Madame Zuma a très bien résumé notre entretien, qui a été très long. Vous savez, quand deux femmes se retrouvent, elles ont toujours beaucoup de choses à se dire. Et avec Madame Zuma, nous avons l'habitude de nous voir pratiquement tous les mois, en Côte d'Ivoire. Nous nous connaissons bien toutes les deux. Je suis très heureuse de venir aujourd'hui en Afrique du Sud, pour avoir un large échange sur l'Afrique, et au-delà de l'Afrique ; parce que l'Afrique du Sud pour nous est un partenaire privilégié, notamment sur le plan de la coopération bilatérale que je suis venue renforcer. Nous venons de montrer que, sur l'énergie notamment, nous avons une coopération qui marche très bien et nous déployons tous les efforts actuellement pour aider nos amis sud-africains pour la centrale de Koeberg. Au-delà nous allons renforcer notre coopération sur les secteurs qui sont prioritaires pour l'Afrique du Sud, notamment sur toutes les questions d'environnement, d'infrastructures, et d'appui au secteur productif. J'aurai donc des entretiens demain avec le vice-ministre des Finances pour évoquer cette question.
Mais aujourd'hui avec Madame Zuma, nous avons surtout parlé des crises pour constater que nous avons une très grande convergence de vues sur tous ces sujets, et notre volonté commune est de renforcer en permanence notre coordination pour, qu'au sein de la communauté internationale, la France et l'Afrique du Sud forment un bon duo. Parce que l'Afrique du Sud est une puissance importante, non seulement en Afrique, mais aussi pour d'autres régions du monde. Et je suis très heureuse d'avoir constaté aujourd'hui au cours de cette très longue réunion que nous sommes tout à fait en phase sur les principaux sujets, comme la Côte d'Ivoire, Haïti, la République démocratique du Congo, mais aussi le Burundi et les Comores. Donc c'est important que nous nous voyions régulièrement pour mieux travailler ensemble.
Sur le financement du développement, nous avons beaucoup apprécié que l'Afrique du Sud réponde positivement à la proposition du président Chirac de mettre en place des financements innovants pour le développement. L'Afrique du Sud était présente à la Conférence de Paris en février, Madame Zuma y représentait son pays. Nous avons été très heureux de sa participation et du rôle moteur que joue l'Afrique du Sud pour que l'aide au développement soit plus importante et puisse bénéficier de financements innovants.
Pour la Côte d'Ivoire, nous avons constaté chacune que nous sommes exactement sur la même ligne, avec le même objectif, à savoir que le peuple ivoirien doit pouvoir choisir équitablement, démocratiquement et dans la transparence celui ou celle qui dirigera le pays. Nous avons un seul objectif : ces élections doivent se dérouler selon le calendrier prévu, c'est-à-dire d'ici au mois d'octobre prochain et ces élections doivent être incontestables, libres et transparentes. Tel est notre seul objectif, nous disons "que le meilleur gagne", mais qu'il remporte les élections de façon honnête, et c'est le but de la communauté internationale, de faire en sorte que ce processus se déroule normalement et que chaque Ivoirien puisse s'exprimer en toute liberté.
Sur la République démocratique du Congo, nous sommes encore une fois sur la même ligne et nous souhaitons que les élections puissent se dérouler le plus rapidement possible. Nous souhaiterions qu'avant le 30 juin un premier scrutin puise être organisé. Nous avons pu constater lors du référendum combien la population souhaitait pouvoir s'exprimer. Il y a eu un très fort engouement, lors du référendum, et nous devons tous ensemble veiller à ce que ces élections puissent se tenir, que la population ne soit pas déçue. Donc nous allons, avec l'Union européenne, nous mobiliser pour mettre en place un système pendant cette période électorale, un système de surveillance et d'aide à la sécurisation des élections. Je crois que nous partageons ce même souci de faire en sorte que ces élections puissent se dérouler dans un calendrier qui ne dérape pas.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 avril 2006
Mais aujourd'hui avec Madame Zuma, nous avons surtout parlé des crises pour constater que nous avons une très grande convergence de vues sur tous ces sujets, et notre volonté commune est de renforcer en permanence notre coordination pour, qu'au sein de la communauté internationale, la France et l'Afrique du Sud forment un bon duo. Parce que l'Afrique du Sud est une puissance importante, non seulement en Afrique, mais aussi pour d'autres régions du monde. Et je suis très heureuse d'avoir constaté aujourd'hui au cours de cette très longue réunion que nous sommes tout à fait en phase sur les principaux sujets, comme la Côte d'Ivoire, Haïti, la République démocratique du Congo, mais aussi le Burundi et les Comores. Donc c'est important que nous nous voyions régulièrement pour mieux travailler ensemble.
Sur le financement du développement, nous avons beaucoup apprécié que l'Afrique du Sud réponde positivement à la proposition du président Chirac de mettre en place des financements innovants pour le développement. L'Afrique du Sud était présente à la Conférence de Paris en février, Madame Zuma y représentait son pays. Nous avons été très heureux de sa participation et du rôle moteur que joue l'Afrique du Sud pour que l'aide au développement soit plus importante et puisse bénéficier de financements innovants.
Pour la Côte d'Ivoire, nous avons constaté chacune que nous sommes exactement sur la même ligne, avec le même objectif, à savoir que le peuple ivoirien doit pouvoir choisir équitablement, démocratiquement et dans la transparence celui ou celle qui dirigera le pays. Nous avons un seul objectif : ces élections doivent se dérouler selon le calendrier prévu, c'est-à-dire d'ici au mois d'octobre prochain et ces élections doivent être incontestables, libres et transparentes. Tel est notre seul objectif, nous disons "que le meilleur gagne", mais qu'il remporte les élections de façon honnête, et c'est le but de la communauté internationale, de faire en sorte que ce processus se déroule normalement et que chaque Ivoirien puisse s'exprimer en toute liberté.
Sur la République démocratique du Congo, nous sommes encore une fois sur la même ligne et nous souhaitons que les élections puissent se dérouler le plus rapidement possible. Nous souhaiterions qu'avant le 30 juin un premier scrutin puise être organisé. Nous avons pu constater lors du référendum combien la population souhaitait pouvoir s'exprimer. Il y a eu un très fort engouement, lors du référendum, et nous devons tous ensemble veiller à ce que ces élections puissent se tenir, que la population ne soit pas déçue. Donc nous allons, avec l'Union européenne, nous mobiliser pour mettre en place un système pendant cette période électorale, un système de surveillance et d'aide à la sécurisation des élections. Je crois que nous partageons ce même souci de faire en sorte que ces élections puissent se dérouler dans un calendrier qui ne dérape pas.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 avril 2006