Texte intégral
J.-P. Elkabbach La fièvre gagne : elle est contagieuse et elle menace. Est-ce que vous êtes inquiète ? Je parle de la fièvre aphteuse bien entendu.
- "Je suis effectivement inquiète, notamment pour les agriculteurs qui viennent de recevoir plusieurs coups, l'un sur l'autre. Je crois qu'il faut que nous les soutenions dans cette épreuve. De ce point de vue, je dois dire que je suis assez perplexe devant l'attitude du Gouvernement qui donne l'impression encore une fois de patauger un peu. Il a beaucoup tardé sur l'affaire de la vache folle et là, on a l'impression qu'il s'agite dans tous les sens."
Toutes les mesures de prévention ont-elles été prises par M. Glavany ?
- "Je ne comprends pas très bien pourquoi on nous dit qu'il y a un vaccin et qu'on ne l'applique pas. Pourquoi ne met-on pas la vaccination en route ?"
Vous êtes favorable à la vaccination le plus rapidement possible des troupeaux.
- "Cela me parait logique mais je ne suis pas une spécialistes et je ne vais pas par conséquent dire ce qu'il faut faire. J'écoute, on dit qu'il y a une vaccination qui protège et je demande pourquoi on en la met pas en avant."
Est-ce que vous pensez que l'Europe doit indemniser très vite les agriculteurs français ?
- "Non seulement les agriculteurs français mais je pense qu'il doit y avoir une mesure générale. C'est effectivement une catastrophe qui touche le monde agricole européen dans son ensemble. Je crois que c'est là que la solidarité européenne doit se manifester."
Est-ce que, face à une telle crise, il ne peut pas y avoir un consensus politique ?
- "Je le pense. Vous avez raison : il doit y avoir un consensus politique au niveau national et au niveau européen. C'est la voie de la sagesse et, encore une fois, la voie d'une solidarité vis-à-vis d'un monde agricole qui aujourd'hui est certainement très perturbé"
Les municipales à Paris : J. Tiberi a retiré quatre de ses listes, autant que P. Séguin. Il y a neuf triangulaires plus une fusion. Est-ce que vous espériez, après votre appel d'hier qui a été jugé ambigu - y compris par A. Chabot tout à l'heure - plus de listes communes ?
- "J'en souhaiterais toujours davantage. Mais il me semble que nous sommes arrivés aujourd'hui à ce que les électeurs à Paris aient dans plus de la moitié des arrondissements une seule liste de droite ou du centre en face d'eux. C'est important. D'autre part, je signale aussi que dans deux arrondissements, des contacts ont été pris entre les têtes de listes . Il a été décidé finalement que la meilleure solution, compte tenu du mode de scrutin, pour gagner un siège supplémentaire de conseiller de Paris, était d'avoir deux listes l'une en face de l'autre. Je dirais que des accords en quelque sorte se sont faits aujourd'hui, presque dans une quinzaine d'arrondissements. Je crois qu'en peu de temps c'est quelque chose de viable. J'avais souhaité, avant le premier tour, que tout soit fait pour permettre justement une union au deuxième tour correspondant à la demande de nos électeurs. Je pense que si cela avait été respecté avant le premier tour, on aurait sans doute pu aller plus loin."
Une union, cela veut dire une fusion, une coalition des listes ?
- "L'union veut dire que les électeurs doivent avoir en face d'eux une liste et une seule. Ensuite, les cas de figure peuvent être différents arrondissement par arrondissement. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé."
Cela veut dire que dans chaque arrondissement les têtes de listes peuvent discuter pour arriver à faire cette liste. Je prends l'exemple de ce qui s'est passé dans le 9ème avec P. Lellouche et Reina les ennemis d'hier qui ont choisi la fusion. Est-ce que vous leur donnez raison ?
- "A partir du moment où le résultat est effectivement ce que demandent nos électeurs - les Parisiens et les électeurs demandaient depuis longtemps, et d'une façon très pressante au cours de ces derniers jours, d'avoir une seule liste pour laquelle voter -, je m'en réjouis."
Donc, vous leur donner raison de l'avoir fait ?
- "Je leur donne raison d'avoir réussi à avoir une seule liste. C'est important pour pouvoir réussir à Paris à avoir le même mouvement que celui qu'il y a sur l'ensemble de la France, c'est-à-dire un mouvement où les socialistes se retrouvent finalement non pas dans le cadre d'une vague rose comme on l'avait dit, mais au contraire plutôt sur le reculoir. La gauche ne convient pas. A Paris, c'est la même chose. Je dis une seule chose : aujourd'hui, grâce à cela, Paris peut être gagnée. Il suffit d'une mobilisation supplémentaire de 2 ou 3 % de nos électeurs sur Paris, ce qui est trois fois rien - je pense qu'aujourd'hui ce mouvement d'union le permet - et Paris sera gagné."
J'ai envie de dire : à quel prix ! On a l'impression que vous vous asseyiez tous sur la morale ?
- "En terme de moral, je voudrais bien qu'on regarde de part et d'autre. Je pars tout à l'heure à Blois où J. Lang, que je connais bien, n'a une chance de passer que grâce au Front national. Alors qu'on ne vienne pas me parler de morale entre des gens qui sont à droite et qui, eux, ont effectivement toujours joué leur rôle."
Le RPR a besoin de J. Tiberi pour ne pas perdre et peut-être même pour gagner Paris. Tiberi est-il utile ?
- "J. Tiberi a toujours dit qu'il ne ferait pas perdre son camp. J'attends effectivement de lui qu'il mobilise les gens qui lui ont fait confiance au premier tour."
Il est en train de le faire, il a son utilité. Quand il va y a voir l'élection du maire, si par exemple la majorité est à droite à Paris et que vous êtes en train de gagner, il faudra choisir le maire. J. Tiberi comptera pour l'élection du maire qui devra lui convenir.
- "Chacun des conseillers de Paris qui sera élu va participer à l'élection du maire, cela me paraît tout à fait normal. C'est comme cela que cela va se dérouler d'ailleurs dans toutes les villes de France. Permettez-moi de vous dire que je ne comprends pas votre question."
A ce moment-là, on peut se demander pourquoi vous l'avez condamné, jugé, exclu vous, l'ensemble du RPR ? Pourquoi a-t-il tellement été question de rupture avec un système passé dont Tiberi était l'épouvantail ? Pourquoi a-t-on parlé d'alternance puisque vous allez vous retrouver tous ensemble ?
- "Si M. Tiberi n'a pas été retenu comme le candidat du RPR, de l'UDF et de DL, c'est parce qu'il ne paraissait pas en position de gagner. Les résultat d'ailleurs le confirment : il a fait un score de 17 % qui n'est pas suffisant pour pouvoir gagner à Paris. Ensuite, il a voulu se présenter en candidat indépendant contre le candidat P. Séguin, investi par le RPR-UDF et DL. Nous avons purement et simplement appliqué nos statuts en la matière en disant qu'il s'était placé de lui-même en dehors du RPR."
Aujourd'hui, c'est peut-être l'amorce d'une réconciliation, d'un retour ultérieur au sein du RPR, avec ce qu'il est en train de faire pour le RPR ?
- "La réconciliation me paraît être quelque chose de normal. Encore une fois, je n'ai jamais attaqué personne. Je crois qu'il y a eu des choses qui se sont faites d'une façon objective. Je n'ai jamais attaqué des personnes - vous le noterez. Ce que je souhaite, c'est que ceux qui partagent les même idées et le mêmes valeurs se retrouvent et commencent à se retrouver d'abord pour ce deuxième tour des élections municipales où nous pouvons gagner Paris."
Est-ce que vous pensez que Tiberi et Séguin devraient se rencontrer maintenant, avant le deuxième tour ou tout de suite après, avant l'élection du maire ?
- "Je pense que cette rencontre est quelque chose de tout à fait normal et de souhaitable."
Est-ce que pour vous, ce matin, P. Séguin est toujours le candidat à la mairie de Paris ?
- "Cela me parait évident. P. Séguin est la tête de liste qui a été choisie par le RPR-UDF et DL. La tête de liste a vocation à être le candidat à la mairie."
C'est donc un engagement de la part du présidente du RPR : quoi qu'il arrive, c'est P. Séguin qui sera le candidat à être maire de Paris s'il y a majorité.
- "Il ne s'agit même pas d'un engagement, il s'agit d'une logique."
A Lyon, J.-M. Dubernard, RPR, va conduire la liste de droite avec C. Millon. Ils ont fini par s'entendre dans la confusion durant la nuit.
- "Pourquoi dites-vous dans la confusion ? J'aimerais bien qu'on parle aussi de la confusion qui existe à gauche. Ce que je note, c'est que vous avez des villes qui sont bien plus importantes que certains arrondissements de Paris et de Lyon comme Strasbourg ou Orléans dans lesquelles la gauche continue de se disputer et se présente en ordre dispersé. Pourquoi ne dit-on jamais ce genre de chose ?"
Parce qu'à Lyon il y encore des gens qui n'ont pas encore accepté l'accord et il y a des gens qui ont présenté leur liste hier soir. La question n'est pas là. Est-ce qu'aujourd'hui C. Millon est pardonné de ce que l'on lui reprochait au moment des européennes ?
- "Encore une fois, cessons d'ostraciser un certain nombre de personnes, surtout quand on voit M. Lang essayer de passer avec le Front national. C. Millon a probablement commis une erreur. Il s'en est excusé parce qu'elle a choqué un certain nombre de personnes. Aujourd'hui, regardons ce qui se passe à Lyon : nos électeurs souhaitaient qu'il puisse y avoir une réunion, que les gens qui défendent les mêmes valeurs - qui sont des valeurs d'une gestion de droite à Lyon - puissent effectivement se retrouver. Il y a donc une union. Ne nous reprochez pas à la fois de ne pas faire l'union et, quand nous la faisons, de ne pas la faire exactement comme vous le souhaiteriez."
Je n'ai rien à souhaiter mais je dis que c'est mieux quand c'est clair.
- "Je crois que les choses sont claires aussi bien à Paris et que dans toutes les villes où nous avons fait l'union, contrairement à ce qui se passe dans des grandes villes de gauche."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 14 mars 2001)
- "Je suis effectivement inquiète, notamment pour les agriculteurs qui viennent de recevoir plusieurs coups, l'un sur l'autre. Je crois qu'il faut que nous les soutenions dans cette épreuve. De ce point de vue, je dois dire que je suis assez perplexe devant l'attitude du Gouvernement qui donne l'impression encore une fois de patauger un peu. Il a beaucoup tardé sur l'affaire de la vache folle et là, on a l'impression qu'il s'agite dans tous les sens."
Toutes les mesures de prévention ont-elles été prises par M. Glavany ?
- "Je ne comprends pas très bien pourquoi on nous dit qu'il y a un vaccin et qu'on ne l'applique pas. Pourquoi ne met-on pas la vaccination en route ?"
Vous êtes favorable à la vaccination le plus rapidement possible des troupeaux.
- "Cela me parait logique mais je ne suis pas une spécialistes et je ne vais pas par conséquent dire ce qu'il faut faire. J'écoute, on dit qu'il y a une vaccination qui protège et je demande pourquoi on en la met pas en avant."
Est-ce que vous pensez que l'Europe doit indemniser très vite les agriculteurs français ?
- "Non seulement les agriculteurs français mais je pense qu'il doit y avoir une mesure générale. C'est effectivement une catastrophe qui touche le monde agricole européen dans son ensemble. Je crois que c'est là que la solidarité européenne doit se manifester."
Est-ce que, face à une telle crise, il ne peut pas y avoir un consensus politique ?
- "Je le pense. Vous avez raison : il doit y avoir un consensus politique au niveau national et au niveau européen. C'est la voie de la sagesse et, encore une fois, la voie d'une solidarité vis-à-vis d'un monde agricole qui aujourd'hui est certainement très perturbé"
Les municipales à Paris : J. Tiberi a retiré quatre de ses listes, autant que P. Séguin. Il y a neuf triangulaires plus une fusion. Est-ce que vous espériez, après votre appel d'hier qui a été jugé ambigu - y compris par A. Chabot tout à l'heure - plus de listes communes ?
- "J'en souhaiterais toujours davantage. Mais il me semble que nous sommes arrivés aujourd'hui à ce que les électeurs à Paris aient dans plus de la moitié des arrondissements une seule liste de droite ou du centre en face d'eux. C'est important. D'autre part, je signale aussi que dans deux arrondissements, des contacts ont été pris entre les têtes de listes . Il a été décidé finalement que la meilleure solution, compte tenu du mode de scrutin, pour gagner un siège supplémentaire de conseiller de Paris, était d'avoir deux listes l'une en face de l'autre. Je dirais que des accords en quelque sorte se sont faits aujourd'hui, presque dans une quinzaine d'arrondissements. Je crois qu'en peu de temps c'est quelque chose de viable. J'avais souhaité, avant le premier tour, que tout soit fait pour permettre justement une union au deuxième tour correspondant à la demande de nos électeurs. Je pense que si cela avait été respecté avant le premier tour, on aurait sans doute pu aller plus loin."
Une union, cela veut dire une fusion, une coalition des listes ?
- "L'union veut dire que les électeurs doivent avoir en face d'eux une liste et une seule. Ensuite, les cas de figure peuvent être différents arrondissement par arrondissement. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé."
Cela veut dire que dans chaque arrondissement les têtes de listes peuvent discuter pour arriver à faire cette liste. Je prends l'exemple de ce qui s'est passé dans le 9ème avec P. Lellouche et Reina les ennemis d'hier qui ont choisi la fusion. Est-ce que vous leur donnez raison ?
- "A partir du moment où le résultat est effectivement ce que demandent nos électeurs - les Parisiens et les électeurs demandaient depuis longtemps, et d'une façon très pressante au cours de ces derniers jours, d'avoir une seule liste pour laquelle voter -, je m'en réjouis."
Donc, vous leur donner raison de l'avoir fait ?
- "Je leur donne raison d'avoir réussi à avoir une seule liste. C'est important pour pouvoir réussir à Paris à avoir le même mouvement que celui qu'il y a sur l'ensemble de la France, c'est-à-dire un mouvement où les socialistes se retrouvent finalement non pas dans le cadre d'une vague rose comme on l'avait dit, mais au contraire plutôt sur le reculoir. La gauche ne convient pas. A Paris, c'est la même chose. Je dis une seule chose : aujourd'hui, grâce à cela, Paris peut être gagnée. Il suffit d'une mobilisation supplémentaire de 2 ou 3 % de nos électeurs sur Paris, ce qui est trois fois rien - je pense qu'aujourd'hui ce mouvement d'union le permet - et Paris sera gagné."
J'ai envie de dire : à quel prix ! On a l'impression que vous vous asseyiez tous sur la morale ?
- "En terme de moral, je voudrais bien qu'on regarde de part et d'autre. Je pars tout à l'heure à Blois où J. Lang, que je connais bien, n'a une chance de passer que grâce au Front national. Alors qu'on ne vienne pas me parler de morale entre des gens qui sont à droite et qui, eux, ont effectivement toujours joué leur rôle."
Le RPR a besoin de J. Tiberi pour ne pas perdre et peut-être même pour gagner Paris. Tiberi est-il utile ?
- "J. Tiberi a toujours dit qu'il ne ferait pas perdre son camp. J'attends effectivement de lui qu'il mobilise les gens qui lui ont fait confiance au premier tour."
Il est en train de le faire, il a son utilité. Quand il va y a voir l'élection du maire, si par exemple la majorité est à droite à Paris et que vous êtes en train de gagner, il faudra choisir le maire. J. Tiberi comptera pour l'élection du maire qui devra lui convenir.
- "Chacun des conseillers de Paris qui sera élu va participer à l'élection du maire, cela me paraît tout à fait normal. C'est comme cela que cela va se dérouler d'ailleurs dans toutes les villes de France. Permettez-moi de vous dire que je ne comprends pas votre question."
A ce moment-là, on peut se demander pourquoi vous l'avez condamné, jugé, exclu vous, l'ensemble du RPR ? Pourquoi a-t-il tellement été question de rupture avec un système passé dont Tiberi était l'épouvantail ? Pourquoi a-t-on parlé d'alternance puisque vous allez vous retrouver tous ensemble ?
- "Si M. Tiberi n'a pas été retenu comme le candidat du RPR, de l'UDF et de DL, c'est parce qu'il ne paraissait pas en position de gagner. Les résultat d'ailleurs le confirment : il a fait un score de 17 % qui n'est pas suffisant pour pouvoir gagner à Paris. Ensuite, il a voulu se présenter en candidat indépendant contre le candidat P. Séguin, investi par le RPR-UDF et DL. Nous avons purement et simplement appliqué nos statuts en la matière en disant qu'il s'était placé de lui-même en dehors du RPR."
Aujourd'hui, c'est peut-être l'amorce d'une réconciliation, d'un retour ultérieur au sein du RPR, avec ce qu'il est en train de faire pour le RPR ?
- "La réconciliation me paraît être quelque chose de normal. Encore une fois, je n'ai jamais attaqué personne. Je crois qu'il y a eu des choses qui se sont faites d'une façon objective. Je n'ai jamais attaqué des personnes - vous le noterez. Ce que je souhaite, c'est que ceux qui partagent les même idées et le mêmes valeurs se retrouvent et commencent à se retrouver d'abord pour ce deuxième tour des élections municipales où nous pouvons gagner Paris."
Est-ce que vous pensez que Tiberi et Séguin devraient se rencontrer maintenant, avant le deuxième tour ou tout de suite après, avant l'élection du maire ?
- "Je pense que cette rencontre est quelque chose de tout à fait normal et de souhaitable."
Est-ce que pour vous, ce matin, P. Séguin est toujours le candidat à la mairie de Paris ?
- "Cela me parait évident. P. Séguin est la tête de liste qui a été choisie par le RPR-UDF et DL. La tête de liste a vocation à être le candidat à la mairie."
C'est donc un engagement de la part du présidente du RPR : quoi qu'il arrive, c'est P. Séguin qui sera le candidat à être maire de Paris s'il y a majorité.
- "Il ne s'agit même pas d'un engagement, il s'agit d'une logique."
A Lyon, J.-M. Dubernard, RPR, va conduire la liste de droite avec C. Millon. Ils ont fini par s'entendre dans la confusion durant la nuit.
- "Pourquoi dites-vous dans la confusion ? J'aimerais bien qu'on parle aussi de la confusion qui existe à gauche. Ce que je note, c'est que vous avez des villes qui sont bien plus importantes que certains arrondissements de Paris et de Lyon comme Strasbourg ou Orléans dans lesquelles la gauche continue de se disputer et se présente en ordre dispersé. Pourquoi ne dit-on jamais ce genre de chose ?"
Parce qu'à Lyon il y encore des gens qui n'ont pas encore accepté l'accord et il y a des gens qui ont présenté leur liste hier soir. La question n'est pas là. Est-ce qu'aujourd'hui C. Millon est pardonné de ce que l'on lui reprochait au moment des européennes ?
- "Encore une fois, cessons d'ostraciser un certain nombre de personnes, surtout quand on voit M. Lang essayer de passer avec le Front national. C. Millon a probablement commis une erreur. Il s'en est excusé parce qu'elle a choqué un certain nombre de personnes. Aujourd'hui, regardons ce qui se passe à Lyon : nos électeurs souhaitaient qu'il puisse y avoir une réunion, que les gens qui défendent les mêmes valeurs - qui sont des valeurs d'une gestion de droite à Lyon - puissent effectivement se retrouver. Il y a donc une union. Ne nous reprochez pas à la fois de ne pas faire l'union et, quand nous la faisons, de ne pas la faire exactement comme vous le souhaiteriez."
Je n'ai rien à souhaiter mais je dis que c'est mieux quand c'est clair.
- "Je crois que les choses sont claires aussi bien à Paris et que dans toutes les villes où nous avons fait l'union, contrairement à ce qui se passe dans des grandes villes de gauche."
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 14 mars 2001)