Texte intégral
Aujourd'hui, plus de deux millions de personnes se sont mobilisées, dans toutes les villes de France, contre le CPE. Il s'agit d'une manifestation d'une ampleur exceptionnelle.
Le Président de la République comme le Premier ministre doivent prendre la mesure de la gravité de la situation et en terminer avec une crise dont il ne tient qu'à eux d'en trouver l'issue.
C'est donc un appel à la responsabilité que je lance, au nom du Parti socialiste, aux plus hautes autorités de l'Etat. Elles ne peuvent plus prendre le risque d'un affrontement avec la majorité du pays. Pas davantage celui d'une confrontation avec la jeunesse.
L'entêtement deviendrait un enfermement.
Il est passé le temps des invitations à une discussion sans contenu, où le Premier ministre dit tendre la main aux partenaires sociaux, mais n'a rien dans la main. Il est passé le temps des aménagements du CPE quand ce sont ses fondements mêmes qui doivent être remis en cause. Il est passé le temps des tactiques au sein même de la majorité ou de l'UMP -ce qui revient au même. Car, comment comprendre le jeu personnel de Nicolas Sarkozy, quand on sait qu'il est lui-même l'inspirateur du Contrat Première Embauche.
Le Parti socialiste demande avec plus de solennité encore, compte tenu de l'ampleur des manifestations d'aujourd'hui, au Premier ministre et au Président de la République, le retrait du Contrat Première Embauche. C'est le préalable, c'est la condition à toute ouverture de négociation par ailleurs nécessaire sur l'emploi des jeunes. Notre pays a besoin, enfin, de retrouver sa sérénité, l'apaisement et la capacité qu'il doit avoir -y compris jusqu'en 2007, date des élections- de vivre en harmonie.
Retrait, négociation, puis retour au Parlement pour le vote d'une nouvelle loi. Telle est la démarche que nous proposons ; telle est la responsabilité du Parti socialiste dans ce moment. Puisque nous prenons notre responsabilité, que le Chef de l'Etat, que le Premier ministre prennent enfin la leur.Source http://www.parti-socialiste.fr, le 31 mars 2006
Le Président de la République comme le Premier ministre doivent prendre la mesure de la gravité de la situation et en terminer avec une crise dont il ne tient qu'à eux d'en trouver l'issue.
C'est donc un appel à la responsabilité que je lance, au nom du Parti socialiste, aux plus hautes autorités de l'Etat. Elles ne peuvent plus prendre le risque d'un affrontement avec la majorité du pays. Pas davantage celui d'une confrontation avec la jeunesse.
L'entêtement deviendrait un enfermement.
Il est passé le temps des invitations à une discussion sans contenu, où le Premier ministre dit tendre la main aux partenaires sociaux, mais n'a rien dans la main. Il est passé le temps des aménagements du CPE quand ce sont ses fondements mêmes qui doivent être remis en cause. Il est passé le temps des tactiques au sein même de la majorité ou de l'UMP -ce qui revient au même. Car, comment comprendre le jeu personnel de Nicolas Sarkozy, quand on sait qu'il est lui-même l'inspirateur du Contrat Première Embauche.
Le Parti socialiste demande avec plus de solennité encore, compte tenu de l'ampleur des manifestations d'aujourd'hui, au Premier ministre et au Président de la République, le retrait du Contrat Première Embauche. C'est le préalable, c'est la condition à toute ouverture de négociation par ailleurs nécessaire sur l'emploi des jeunes. Notre pays a besoin, enfin, de retrouver sa sérénité, l'apaisement et la capacité qu'il doit avoir -y compris jusqu'en 2007, date des élections- de vivre en harmonie.
Retrait, négociation, puis retour au Parlement pour le vote d'une nouvelle loi. Telle est la démarche que nous proposons ; telle est la responsabilité du Parti socialiste dans ce moment. Puisque nous prenons notre responsabilité, que le Chef de l'Etat, que le Premier ministre prennent enfin la leur.Source http://www.parti-socialiste.fr, le 31 mars 2006