Texte intégral
La France est belle mais elle se croit malade.
La France est accueillante mais elle a peur de l'autre.
La France est un pays riche et envié mais elle a du mal à croire à son avenir.
La République est une idée moderne mais les Français pensent que c'est un archaïsme.
Oui, la France est belle, belle de son histoire, de ses enfants et de ses métissages, de ses paysages, de ses villes et de ses campagnes, mais la France se pense et se voit malade
Elle feint d'ignorer le présent, vivant parfois entre un passé magnifié et un avenir redouté
La France découvre un monde, le monde tel qu'il est, tel qu'il se transforme à une vitesse jamais connue dans l'histoire de l'humanité, sous l'impulsion d'aspirations désormais parfois plus individuelles que collectives.
Oui, la France est accueillante. Bien que ravagée deux fois en moins d'un demi-siècle, ce finistère occidental de l'Europe reste ce pays tout à la fois de passage, de migrations économiques et politiques mais également de sédentarisation. C'est ainsi que, chassés de leurs pays par la faim ou la peur, mineurs polonais et italiens, ouvriers maghrébins, réfugiés politiques espagnols, artistes et intellectuels d'Europe, d'Amérique du sud ou d'Afrique, auront, parmi tant d'autres, trouvé en la France cette terre d'accueil, ce lieu d'un nouveau départ, ce nouveau monde. Que de fils issus de l'immigration la France aura-t-elle vu tomber pour que vivent ce pays et son droit du sol inaliénable ! Chaque jour elle se découvre ainsi un peu plus métissée, un peu moins singulière, un peu plus différente que la veille et loin de s'en réjouir d'y puiser la force de la diversité. Cette découverte inquiète. La France se transformerait donc sans réellement le vouloir. Elle se met alors à rêver d'impossibles lignes Maginot en appelle à une histoire multiséculaire, à un droit du sang qui lui est pourtant tellement étranger.
Oui, la France est riche : Mais elle a peur car elle reste une terre de contrastes, marquée par des inégalités, des discriminations intolérables que l'on veut, à bon compte, irréductibles. Enfants pauvres, travailleurs pauvres, ils deviennent un monde à part vivant en marge d'une société qu'ils inquiètent, une minorité invisible, étrangers dans leur propre pays.
Bref, il n'y a plus le sentiment de communautés de destin.
La France doit redessiner les contours d'un avenir commun qui ne saurait se réduire à la simple continuation du passé. Ses atouts humains, économiques et culturels sont immenses pour peu qu'elle sache rassembler, travailler avec humilité et acharnement, imaginer avec opiniâtreté, en un mot nous redonner le sens de l'intérêt général, une ambition partagée, une communauté de destin.
Pour cela, la France dispose d'une richesse unique : la République que le principe de la démocratie n'épuise pas à lui seul.
La France a besoin d'un souffle nouveau !
Pour moi, être radical aujourd'hui c'est «imaginer l'avenir» de la France autrement que comme un désenchantement inéluctable ou la continuation d'un passé couleur sépia. C'est refuser l'a priori, l'indéfendable, l'inexcusable. C'est vouloir infléchir le cours monotone d'une histoire que d'aucuns croient tournée vers le déclin. C'est ne pas subir mais agir.
C'est croire que le radicalisme, fils et père de la République, peut aujourd'hui encore et surtout dans une période de doutes profonds et de crise qui la menacent, éclairer le chemin. C'est croire qu'il est de l'honneur et du devoir de la politique d'en triompher en recourant aux principes fondateurs, originels, intemporels et transcendants de la République. C'est enfin éclairer les brisées que, demain, notre pays devra emprunter pour que reverdisse l'espoir. Pour moi, le radicalisme c'est la République et la République, c'est la France !
Le Radicalisme, aujourd'hui, c'est dépasser certaines oppositions, certes anciennes mais souvent de façade, pour bâtir le socle de notre communauté de destin, de notre «vivre-ensemble» : un logement, un emploi, une chance pour tous. C'est sur ce socle partagé, indiscutable et incontournable qui fonde la République, que doit continuer de se construire la France. Il en va de la responsabilité de nous tous que de permettre à tout un chacun de vivre en homme libre, digne et responsable.
N'est-ce pas ce que nous nous efforçons de faire, nous les radicaux, lorsque nos concitoyens nous confient des mandats municipaux. C'est le sens de l'action que mènent Jean Paul Alduy, Michel Thiollière, André Rossinot, Serge Lepeltier, Dominique Riquet ... et bien d'autres encore !
Mais ne nous y trompons pas, face aux difficultés multiples qui restent leur lot quotidien, nombre de nos concitoyens dépités, désespérant de leur avenir se détournent de la République. Ils se sentent abandonnés, et pensent pouvoir trouver une réponse aux maux qui sont les leurs dans des systèmes de valeurs empreints de violence et d'intolérance qui dévoient l'esprit même des principes dont il se disent pourtant héritiers.
Confrontés à cette réalité, nous devons avoir une démarche de rassemblement afin de réunir, dans la « maison de la République », des Françaises et des Français qui ont des valeurs et des parcours individuels différents.
La République est un principe, un symbole au sens étymologique du terme car elle
unit et rassemble. La République doit être unité et harmonie sans jamais se confondre
avec l'uniformité. Elle est ce que nous portons tous en nous en l'ignorant le plus souvent,
à savoir cette immanence de lois qui nous dépassent
- une instruction publique pour tous,
- le droit au travail et le droit au logement,
- une justice équitable rendue au nom du peuple,
- une laïcité exigeante et le refus absolu et définitif de tout communautarisme,
- une égalité territoriale qui préserve l'unité de la France,
- une sécurité de notre territoire par le peuple et pour le peuple.
Ces six principes sont le coeur, l'essence même de la République que je défends,
que nous défendons.
A ce titre, ils ne sont pas négociables !
Ils doivent rester une source de lumière dans un monde houleux et incertain, une réponse ferme à la montée des exclusions individuelles et des angoisses collectives, aux divers intégrismes ou communautarismes qui menacent la démocratie, aux mutations du monde d'une manière générale. Réaffirmer notre volonté de partager une communauté de destin dans le respect de ce socle de valeurs républicaines, constitue la seule voie pour construire ensemble l'avenir de ce pays.
C'est la voie de l'audace mais c'est la seule acceptable ; c'est aussi la voix de ceux qui croient en la liberté de l'initiative individuelle et en la solidarité collective. Mais, je voudrais m'arrêter quelques instants sur la question de la nouvelle laïcité.
La France a connu jusqu'aux années 1960 une immigration massive en provenance d'Europe du Sud ou de l'Est, pressée par la faim et la peur en quête de travail et de liberté. L'intégration de ses populations, en moins de deux générations, leur amour pour ce pays qui les avait accueillis, nous ont laissé croire en une France laïque et intégratrice, une France forte de son droit du sol, capable de « convertir » aux principes de notre République, les femmes et les hommes qui l'avait choisie comme terre d'accueil.
Pourtant, en ce début du XXIème siècle, force est de constater que ce modèle d'intégration est remis en cause. Certes, victimes de discriminations multiples et quotidiennes, certains Français ont pu nourrir un ressentiment profond à l'égard de notre République. Il ne saurait cautionner pour autant le déni des principes qui la régissent. La France est diverse mais ne peut accepter toute forme de repli identitaire. Le communautarisme n'est jamais une solution. C'est un fléau qui menace la République ! Oui, la France est une maison. Elle n'est pas un compromis mais une communauté de destin.
Réconcilier les Français avec la France, c'est écouter, entendre, dialoguer. C'est prôner l'humilité, le respect, la probité, le sens des responsabilités mais c'est aussi condamner la violence, l'intransigeance, c'est être capable aussi de douter.
C'est à nous radicaux de le dire, de le faire savoir, de le partager et de le vivre. Notre parti, notre courant de pensée rassemblent ceux qui estiment qu'aucune liberté ne peut être affirmée en dehors de règles démocratiquement élaborées et discutées ; qu'aucune référence dogmatique ou théologique ne peut ni ne doit influencer l'exercice politique ; que les valeurs trouvent leur origine dans un contrat et non dans une tradition ; que les sphères publique et privée sont distinctes ; que le principe républicain et laïc reste notre idéal de gouvernement fondé sur des valeurs humanistes, d'égalité de tous devant la loi et de solidarité entre nous.
Il n'y a pas dans un pays comme la France d'autre voie pour la démocratie qu'une démocratie représentative et parlementaire, une démocratie dans laquelle la représentation nationale, députés et sénateurs, est réputée « être le peuple ».
Démocratie représentative
Le Parlement ne peut être un lieu de débat que s'il est représentatif : «les Africains de France, les Maghrébins de France, les asiatiques, les femmes. Il n'y a rien de plus urgent, je propose que toutes les formations politiques se rencontrent pour en faire un objectif obligatoire : mettons-nous d'accord sur les moyens, voire jusqu'au mode de scrutin... Le caractère représentatif est en péril, donc la démocratie est elle aussi en péril. La France sortie des urnes devra être celle de la diversité, un parlement de la diversité, aux couleurs de la France.
Une meilleure Démocratie parlementaire c'est :
Maîtrise meilleure de l'ordre du jour
Grands débats
Contrôle du Gouvernement
L'autorité ne s'impose jamais, elle est toujours consentie.
Vous l'avez compris. Le temps est venu de rapprocher les pouvoirs des Français, de changer en partie l'organisation de nos institutions et de repenser le rôle de l'Etat.
Oui, il nous faut repenser le rôle de l'Etat, parce que depuis des années l'Etat se voit requis de régler tous les problèmes de la nation ; parce que l'on nous a fait croire dans notre société encore trop jacobine qu'il n'y a de légitimité que dans l'Etat, qu'il lui appartient de nous garantir de tout risque et de nous prévenir des incertitudes de l'avenir. Or nous devons avoir le courage de dire aujourd'hui que l'Etat ne peut pas et ne doit pas tout faire. Face à un monde en pleine mutation, l'Etat ne peut pas aujourd'hui trouver et offrir toutes les réponses. La responsabilité exercée de près est plus efficace, plus réactive que le pouvoir exercé de loin. En cela, permettez-moi de rendre hommage au travail et à l'énergie de Jean Pierre Raffarin.
Chers amis, c'est bien un monde nouveau qui s'impose à nous, que nous avons à maîtriser.
L'Etat détecte le problème, le juge inacceptable, fait un diagnostic partagé, et propose une action aux acteurs :
Sur tous les sujets, il y a au moins sept acteurs (exemples sur l'ANRU, ou le service public de l'Emploi...)
Son rôle n'est pas la tutelle ou l'autorité qui fait ou qui ordonne, il est le symbole de l'intérêt général et celui qui interpelle les autres légitimités car sa légitimité est particulière.
Ma première conviction est qu'il faut simplement que les Français s'aiment. S'aimer tout simplement.
Peut-être avons-nous trop placé nos espoirs dans la technologie, la rationalité de la production des biens matériels et dans l'économie de leurs échanges nous détournant ainsi de nos belles espérances en l'homme citoyen porteur de valeurs humanistes
Plus sûrement, avons-nous laissé les Français se méfier les uns des autres. Redouter les différences. Fermer les yeux sur les plus fragiles par peur de les rejoindre.
Nous n'avons pas assez martelé que nous sommes une communauté de destin, nous partageons tous finalement le même sort. Noir, jaune, blanc, avant tout nous sommes Français. Homme ou femme, handicapé ou valide, riche ou pauvre avant tout nous sommes Français.
Au fil de l'eau, les malheurs des uns deviennent très vite ceux de tous.
S'en sortir, ce n'est pas tourner le dos à un modèle politique et social qui a déçu. Car sa dérive emportera tout le monde.
S'en sortir, c'est de toute façon donner un sens à notre communauté de destin et le faire vivre, et regarder toute politique publique dans cet esprit.
Au terme de quatre années de quinquennat et de cette législature, un an avant de grands choix, nous devons nous poser loyalement plusieurs questions :
- Avons-nous eu raison de co-fonder l'UMP ?
- Y avons-nous notre place et notre influence ?
Que devons-nous faire maintenant ?
Avons-nous eu raison de co-fonder l'UMP ? La seule réponse est avons-nous bien travaillé ?
Je vais vous faire part de ma conviction sans ambiguïté : oui. 2002 : c'est la vraie Crise : la France sortait d'une période où l'immobilisme avait dévoré la croissance, période dont la devise fut « travailler moins pour dépenser plus», telle était la situation :
La croissance divisée tendait vers zéro
Les réformes vitales différées : retraites, assurance maladie
Le dialogue social au point mort, 35h, 5 milliards caisses de l'UNEDIC + 500
millions 1%
Le chômage en augmentation depuis 1 an
Des quartiers de plus en plus dégradés
Aucune action sur l'égalité des chances et la lutte contre les discriminations, pas
même une autorité indépendante
La laïcité en péril
L'autorité républicaine discutée et contestée (les pièces détachées de l'armée par
exemple)
L'APA - non financée (2 milliards d'euros)
3 sujets où nous avions baissé les bras : la place du handicapé dans la société,
le cancer et l'insécurité routière
L'apprentissage en berne
Une crise du logement sans précédent
Création d'entreprise en panne
Jean-Marie LEPEN au deuxième tour
La peur était au rendez-vous de la gouvernance, ainsi que l'immobilisme et le caractère pluriel considéré comme un frein.
Bref immobilisme et « no futur ».
Comme toujours, pour prendre ces sujets à bras le corps, c'est entrer en mutations, et les mutations ça grince, ça coince, ça dérange.
Oui, il y a eu dans les pires conditions, croissance zéro de grandes mutations. Retraites : justice pour ceux qui avait travaillé à 14 ans ou 16 ans, 280000 aujourd'hui, 400000 dans un an. On peut applaudir Raffarin, Delevoye, Fillon et toute la Majorité UMP dont le Parti Radical
Assurance maladie : dont les premiers résultats sont déjà visibles
Dialogue social a repris. Contrat ANPE UNEDIC - Assouplissement des 35h.
Modification de la loi dite de modernisation sociale - Seniors
Ce sont ces réformes + PCS + mesures emplois - 1 an de baisse du chômage
Loi de Programmation militaire + Moyens de la police + GIR
La journée de Pentecôte, aujourd'hui la journée choisie : c'est 2 milliards pour
mieux accompagner nos anciens
Les trois chantiers du Président dont les résultats sont là
Le doublement du logement, des chiffres recors depuis 30 ans
L'ANRU : 30 milliards d'investissement pour nos quartiers
Création d'entreprises de moins de 180000 à plus de 230000
Loi sur la laïcité
La HALDE + charte de la diversité
La réorganisation du retour à l'emploi :1 an de baisse du chômage
Apprentissage, professionnalisation. CRP - CTP
Le plan de services à la personne indispensable, besoin connu de tous depuis
15 ans, enfin en place et qui va révolutionner la vie des Françaises et des
Français et l'emploi
Alors oui cela a été les années courage. Les années Raffarin.
Les années mutations sont celles que nous vivons.
Les années Avenir restent à construire.
Sous l'impulsion du Président, le soutien sans faille de l'UMP et du Parti Radical, la France est entrée en mutation et les périodes de mutations sont turbulentes, bravo aux Premiers Ministres et Gouvernements qui se sont succédés.
Mais oui, les mutations sont turbulentes et les problèmes tellement enkystés qu'ils explosent au moment où les chantiers sont en cours. C'est l'effet retard de l'action publique et de la perception.
Oui, quand je vois tout cela, je pense que nous avons eu raison, et ça ne nous ne laissera pas dénaturer ce quinquennat pour des mauvais romans. Ne laissons pas la rumeur l'emporter.
Devant nous, il reste beaucoup à faire :
La fraternité et la communauté de destin : cela passera par un programme
spécifique pour 150.000 jeunes orphelins de la République. Oui, je
proposerai une école d'élite, de l'école nationale de la solidarité urbaine.
La professionnalisation des études : découverte des métiers, professionnalisation
à l'université, alternance partout
Les débats sur « les orphelins de 16h30 » et sur la Famille du 21ème siècle
La relance européenne
La réconciliation industrie et écologie
Y avons-nous toute notre place et notre influence ?
Oui sur le fond, pas toujours dans les territoires.
Mais c'est en partie notre faute et il convient de répondre à Pierre Méhaignerie hier et que les Radicaux, les gaullistes sociaux, démocrates chrétiens soient plus fortement audibles et ensemble dans cette grande organisation qu'est l'UMP.
Que devons-nous faire maintenant ?
Etre clair avec nous-mêmes.
Amplifier l'action de Renaud Dutreil : en s'appuyant sur la vitalité et l'énergie de la libre entreprise, il a permis à la France oubliée, celle des petites, parfois toutes petites entreprises, celles créées par d'anciens ouvriers, salariés, cadres ou ETAM d'accéder à la réussite républicaine. Sa stratégie, c'est une France pour chacun, une forme de rêve français.
Et puis, Renaud et Laurent Henart, c'est la réhabilitation de ce qui marche partout. L'alternance : car les sociétés en mutation exigent en permanence l'alliance de la théorie et de la pratique ; ils ont permis que ce qui fut longtemps par les gens convenables l'école du pauvre devienne aujourd'hui une voie d'excellence.
Quand à ce rapport complexe à la fonction publique, de la part de la Droite et du Centre, nous avons André Rossinot, Ministre de la Fonction, il y a 10 ans, aujourd'hui Président du Centre National de la Fonction Publique Territoriale, accompagnant quotidiennement 1,7 millions de fonctionnaires dans leur évolution de carrière qui sait mieux que quiconque comment aider et accompagner cette mutation et créer la confiance. Quel candidat à la Présidence de la République pourrait se passer de ce savoir, permettant d'accompagner l'évolution heureuse et partagée de plus de 5 millions de fonctionnaires.
Alors que devons-nous faire ? Être nous même
La France a besoin d'apaisement. Les radicaux peuvent y concourir, par leur vision fédérative de l'action publique bien sûr, mais aussi par les valeurs que nous avons commencé à actualiser lors de notre convention, Cher Michel Thiollière.
De ces valeurs humanistes que nous portons doit émerger « le nouveau souffle » qui donnera sens à l'action politique.
Mes chers amis, la France de ce début du XXIème siècle, inspirée comme elle l'a souvent été au cours de son histoire, doit inventer un monde nouveau, une république nouvelle, du partage, de la responsabilité, mais aussi favoriser les conditions de l'avènement d'une communauté de destin.
Vous l'avez compris, la France a besoin de ce nouveau souffle républicain et radical. Avec André Rossinot, Renaud Dutreil, François Loos, Laurent Hénart, l'ensemble de nos amis parlementaires, nos élus locaux, nos maires des grandes villes et tous ceux qui de plus en plus nombreux nous rejoignent, nous allons porter ce nouveau souffle pour la France et pour la majorité.
La République a besoin de nous
Nous répondrons présents.
Tous, ensemble, nous bâtirons notre communauté de destin.
Si le Parti radical ose, il sera lui-même.
S'il dérange, il permettra le débat.
S'il apaise, il remplira sa mission.
Source http://www.partiradical.net, le 16 mai 2006
La France est accueillante mais elle a peur de l'autre.
La France est un pays riche et envié mais elle a du mal à croire à son avenir.
La République est une idée moderne mais les Français pensent que c'est un archaïsme.
Oui, la France est belle, belle de son histoire, de ses enfants et de ses métissages, de ses paysages, de ses villes et de ses campagnes, mais la France se pense et se voit malade
Elle feint d'ignorer le présent, vivant parfois entre un passé magnifié et un avenir redouté
La France découvre un monde, le monde tel qu'il est, tel qu'il se transforme à une vitesse jamais connue dans l'histoire de l'humanité, sous l'impulsion d'aspirations désormais parfois plus individuelles que collectives.
Oui, la France est accueillante. Bien que ravagée deux fois en moins d'un demi-siècle, ce finistère occidental de l'Europe reste ce pays tout à la fois de passage, de migrations économiques et politiques mais également de sédentarisation. C'est ainsi que, chassés de leurs pays par la faim ou la peur, mineurs polonais et italiens, ouvriers maghrébins, réfugiés politiques espagnols, artistes et intellectuels d'Europe, d'Amérique du sud ou d'Afrique, auront, parmi tant d'autres, trouvé en la France cette terre d'accueil, ce lieu d'un nouveau départ, ce nouveau monde. Que de fils issus de l'immigration la France aura-t-elle vu tomber pour que vivent ce pays et son droit du sol inaliénable ! Chaque jour elle se découvre ainsi un peu plus métissée, un peu moins singulière, un peu plus différente que la veille et loin de s'en réjouir d'y puiser la force de la diversité. Cette découverte inquiète. La France se transformerait donc sans réellement le vouloir. Elle se met alors à rêver d'impossibles lignes Maginot en appelle à une histoire multiséculaire, à un droit du sang qui lui est pourtant tellement étranger.
Oui, la France est riche : Mais elle a peur car elle reste une terre de contrastes, marquée par des inégalités, des discriminations intolérables que l'on veut, à bon compte, irréductibles. Enfants pauvres, travailleurs pauvres, ils deviennent un monde à part vivant en marge d'une société qu'ils inquiètent, une minorité invisible, étrangers dans leur propre pays.
Bref, il n'y a plus le sentiment de communautés de destin.
La France doit redessiner les contours d'un avenir commun qui ne saurait se réduire à la simple continuation du passé. Ses atouts humains, économiques et culturels sont immenses pour peu qu'elle sache rassembler, travailler avec humilité et acharnement, imaginer avec opiniâtreté, en un mot nous redonner le sens de l'intérêt général, une ambition partagée, une communauté de destin.
Pour cela, la France dispose d'une richesse unique : la République que le principe de la démocratie n'épuise pas à lui seul.
La France a besoin d'un souffle nouveau !
Pour moi, être radical aujourd'hui c'est «imaginer l'avenir» de la France autrement que comme un désenchantement inéluctable ou la continuation d'un passé couleur sépia. C'est refuser l'a priori, l'indéfendable, l'inexcusable. C'est vouloir infléchir le cours monotone d'une histoire que d'aucuns croient tournée vers le déclin. C'est ne pas subir mais agir.
C'est croire que le radicalisme, fils et père de la République, peut aujourd'hui encore et surtout dans une période de doutes profonds et de crise qui la menacent, éclairer le chemin. C'est croire qu'il est de l'honneur et du devoir de la politique d'en triompher en recourant aux principes fondateurs, originels, intemporels et transcendants de la République. C'est enfin éclairer les brisées que, demain, notre pays devra emprunter pour que reverdisse l'espoir. Pour moi, le radicalisme c'est la République et la République, c'est la France !
Le Radicalisme, aujourd'hui, c'est dépasser certaines oppositions, certes anciennes mais souvent de façade, pour bâtir le socle de notre communauté de destin, de notre «vivre-ensemble» : un logement, un emploi, une chance pour tous. C'est sur ce socle partagé, indiscutable et incontournable qui fonde la République, que doit continuer de se construire la France. Il en va de la responsabilité de nous tous que de permettre à tout un chacun de vivre en homme libre, digne et responsable.
N'est-ce pas ce que nous nous efforçons de faire, nous les radicaux, lorsque nos concitoyens nous confient des mandats municipaux. C'est le sens de l'action que mènent Jean Paul Alduy, Michel Thiollière, André Rossinot, Serge Lepeltier, Dominique Riquet ... et bien d'autres encore !
Mais ne nous y trompons pas, face aux difficultés multiples qui restent leur lot quotidien, nombre de nos concitoyens dépités, désespérant de leur avenir se détournent de la République. Ils se sentent abandonnés, et pensent pouvoir trouver une réponse aux maux qui sont les leurs dans des systèmes de valeurs empreints de violence et d'intolérance qui dévoient l'esprit même des principes dont il se disent pourtant héritiers.
Confrontés à cette réalité, nous devons avoir une démarche de rassemblement afin de réunir, dans la « maison de la République », des Françaises et des Français qui ont des valeurs et des parcours individuels différents.
La République est un principe, un symbole au sens étymologique du terme car elle
unit et rassemble. La République doit être unité et harmonie sans jamais se confondre
avec l'uniformité. Elle est ce que nous portons tous en nous en l'ignorant le plus souvent,
à savoir cette immanence de lois qui nous dépassent
- une instruction publique pour tous,
- le droit au travail et le droit au logement,
- une justice équitable rendue au nom du peuple,
- une laïcité exigeante et le refus absolu et définitif de tout communautarisme,
- une égalité territoriale qui préserve l'unité de la France,
- une sécurité de notre territoire par le peuple et pour le peuple.
Ces six principes sont le coeur, l'essence même de la République que je défends,
que nous défendons.
A ce titre, ils ne sont pas négociables !
Ils doivent rester une source de lumière dans un monde houleux et incertain, une réponse ferme à la montée des exclusions individuelles et des angoisses collectives, aux divers intégrismes ou communautarismes qui menacent la démocratie, aux mutations du monde d'une manière générale. Réaffirmer notre volonté de partager une communauté de destin dans le respect de ce socle de valeurs républicaines, constitue la seule voie pour construire ensemble l'avenir de ce pays.
C'est la voie de l'audace mais c'est la seule acceptable ; c'est aussi la voix de ceux qui croient en la liberté de l'initiative individuelle et en la solidarité collective. Mais, je voudrais m'arrêter quelques instants sur la question de la nouvelle laïcité.
La France a connu jusqu'aux années 1960 une immigration massive en provenance d'Europe du Sud ou de l'Est, pressée par la faim et la peur en quête de travail et de liberté. L'intégration de ses populations, en moins de deux générations, leur amour pour ce pays qui les avait accueillis, nous ont laissé croire en une France laïque et intégratrice, une France forte de son droit du sol, capable de « convertir » aux principes de notre République, les femmes et les hommes qui l'avait choisie comme terre d'accueil.
Pourtant, en ce début du XXIème siècle, force est de constater que ce modèle d'intégration est remis en cause. Certes, victimes de discriminations multiples et quotidiennes, certains Français ont pu nourrir un ressentiment profond à l'égard de notre République. Il ne saurait cautionner pour autant le déni des principes qui la régissent. La France est diverse mais ne peut accepter toute forme de repli identitaire. Le communautarisme n'est jamais une solution. C'est un fléau qui menace la République ! Oui, la France est une maison. Elle n'est pas un compromis mais une communauté de destin.
Réconcilier les Français avec la France, c'est écouter, entendre, dialoguer. C'est prôner l'humilité, le respect, la probité, le sens des responsabilités mais c'est aussi condamner la violence, l'intransigeance, c'est être capable aussi de douter.
C'est à nous radicaux de le dire, de le faire savoir, de le partager et de le vivre. Notre parti, notre courant de pensée rassemblent ceux qui estiment qu'aucune liberté ne peut être affirmée en dehors de règles démocratiquement élaborées et discutées ; qu'aucune référence dogmatique ou théologique ne peut ni ne doit influencer l'exercice politique ; que les valeurs trouvent leur origine dans un contrat et non dans une tradition ; que les sphères publique et privée sont distinctes ; que le principe républicain et laïc reste notre idéal de gouvernement fondé sur des valeurs humanistes, d'égalité de tous devant la loi et de solidarité entre nous.
Il n'y a pas dans un pays comme la France d'autre voie pour la démocratie qu'une démocratie représentative et parlementaire, une démocratie dans laquelle la représentation nationale, députés et sénateurs, est réputée « être le peuple ».
Démocratie représentative
Le Parlement ne peut être un lieu de débat que s'il est représentatif : «les Africains de France, les Maghrébins de France, les asiatiques, les femmes. Il n'y a rien de plus urgent, je propose que toutes les formations politiques se rencontrent pour en faire un objectif obligatoire : mettons-nous d'accord sur les moyens, voire jusqu'au mode de scrutin... Le caractère représentatif est en péril, donc la démocratie est elle aussi en péril. La France sortie des urnes devra être celle de la diversité, un parlement de la diversité, aux couleurs de la France.
Une meilleure Démocratie parlementaire c'est :
Maîtrise meilleure de l'ordre du jour
Grands débats
Contrôle du Gouvernement
L'autorité ne s'impose jamais, elle est toujours consentie.
Vous l'avez compris. Le temps est venu de rapprocher les pouvoirs des Français, de changer en partie l'organisation de nos institutions et de repenser le rôle de l'Etat.
Oui, il nous faut repenser le rôle de l'Etat, parce que depuis des années l'Etat se voit requis de régler tous les problèmes de la nation ; parce que l'on nous a fait croire dans notre société encore trop jacobine qu'il n'y a de légitimité que dans l'Etat, qu'il lui appartient de nous garantir de tout risque et de nous prévenir des incertitudes de l'avenir. Or nous devons avoir le courage de dire aujourd'hui que l'Etat ne peut pas et ne doit pas tout faire. Face à un monde en pleine mutation, l'Etat ne peut pas aujourd'hui trouver et offrir toutes les réponses. La responsabilité exercée de près est plus efficace, plus réactive que le pouvoir exercé de loin. En cela, permettez-moi de rendre hommage au travail et à l'énergie de Jean Pierre Raffarin.
Chers amis, c'est bien un monde nouveau qui s'impose à nous, que nous avons à maîtriser.
L'Etat détecte le problème, le juge inacceptable, fait un diagnostic partagé, et propose une action aux acteurs :
Sur tous les sujets, il y a au moins sept acteurs (exemples sur l'ANRU, ou le service public de l'Emploi...)
Son rôle n'est pas la tutelle ou l'autorité qui fait ou qui ordonne, il est le symbole de l'intérêt général et celui qui interpelle les autres légitimités car sa légitimité est particulière.
Ma première conviction est qu'il faut simplement que les Français s'aiment. S'aimer tout simplement.
Peut-être avons-nous trop placé nos espoirs dans la technologie, la rationalité de la production des biens matériels et dans l'économie de leurs échanges nous détournant ainsi de nos belles espérances en l'homme citoyen porteur de valeurs humanistes
Plus sûrement, avons-nous laissé les Français se méfier les uns des autres. Redouter les différences. Fermer les yeux sur les plus fragiles par peur de les rejoindre.
Nous n'avons pas assez martelé que nous sommes une communauté de destin, nous partageons tous finalement le même sort. Noir, jaune, blanc, avant tout nous sommes Français. Homme ou femme, handicapé ou valide, riche ou pauvre avant tout nous sommes Français.
Au fil de l'eau, les malheurs des uns deviennent très vite ceux de tous.
S'en sortir, ce n'est pas tourner le dos à un modèle politique et social qui a déçu. Car sa dérive emportera tout le monde.
S'en sortir, c'est de toute façon donner un sens à notre communauté de destin et le faire vivre, et regarder toute politique publique dans cet esprit.
Au terme de quatre années de quinquennat et de cette législature, un an avant de grands choix, nous devons nous poser loyalement plusieurs questions :
- Avons-nous eu raison de co-fonder l'UMP ?
- Y avons-nous notre place et notre influence ?
Que devons-nous faire maintenant ?
Avons-nous eu raison de co-fonder l'UMP ? La seule réponse est avons-nous bien travaillé ?
Je vais vous faire part de ma conviction sans ambiguïté : oui. 2002 : c'est la vraie Crise : la France sortait d'une période où l'immobilisme avait dévoré la croissance, période dont la devise fut « travailler moins pour dépenser plus», telle était la situation :
La croissance divisée tendait vers zéro
Les réformes vitales différées : retraites, assurance maladie
Le dialogue social au point mort, 35h, 5 milliards caisses de l'UNEDIC + 500
millions 1%
Le chômage en augmentation depuis 1 an
Des quartiers de plus en plus dégradés
Aucune action sur l'égalité des chances et la lutte contre les discriminations, pas
même une autorité indépendante
La laïcité en péril
L'autorité républicaine discutée et contestée (les pièces détachées de l'armée par
exemple)
L'APA - non financée (2 milliards d'euros)
3 sujets où nous avions baissé les bras : la place du handicapé dans la société,
le cancer et l'insécurité routière
L'apprentissage en berne
Une crise du logement sans précédent
Création d'entreprise en panne
Jean-Marie LEPEN au deuxième tour
La peur était au rendez-vous de la gouvernance, ainsi que l'immobilisme et le caractère pluriel considéré comme un frein.
Bref immobilisme et « no futur ».
Comme toujours, pour prendre ces sujets à bras le corps, c'est entrer en mutations, et les mutations ça grince, ça coince, ça dérange.
Oui, il y a eu dans les pires conditions, croissance zéro de grandes mutations. Retraites : justice pour ceux qui avait travaillé à 14 ans ou 16 ans, 280000 aujourd'hui, 400000 dans un an. On peut applaudir Raffarin, Delevoye, Fillon et toute la Majorité UMP dont le Parti Radical
Assurance maladie : dont les premiers résultats sont déjà visibles
Dialogue social a repris. Contrat ANPE UNEDIC - Assouplissement des 35h.
Modification de la loi dite de modernisation sociale - Seniors
Ce sont ces réformes + PCS + mesures emplois - 1 an de baisse du chômage
Loi de Programmation militaire + Moyens de la police + GIR
La journée de Pentecôte, aujourd'hui la journée choisie : c'est 2 milliards pour
mieux accompagner nos anciens
Les trois chantiers du Président dont les résultats sont là
Le doublement du logement, des chiffres recors depuis 30 ans
L'ANRU : 30 milliards d'investissement pour nos quartiers
Création d'entreprises de moins de 180000 à plus de 230000
Loi sur la laïcité
La HALDE + charte de la diversité
La réorganisation du retour à l'emploi :1 an de baisse du chômage
Apprentissage, professionnalisation. CRP - CTP
Le plan de services à la personne indispensable, besoin connu de tous depuis
15 ans, enfin en place et qui va révolutionner la vie des Françaises et des
Français et l'emploi
Alors oui cela a été les années courage. Les années Raffarin.
Les années mutations sont celles que nous vivons.
Les années Avenir restent à construire.
Sous l'impulsion du Président, le soutien sans faille de l'UMP et du Parti Radical, la France est entrée en mutation et les périodes de mutations sont turbulentes, bravo aux Premiers Ministres et Gouvernements qui se sont succédés.
Mais oui, les mutations sont turbulentes et les problèmes tellement enkystés qu'ils explosent au moment où les chantiers sont en cours. C'est l'effet retard de l'action publique et de la perception.
Oui, quand je vois tout cela, je pense que nous avons eu raison, et ça ne nous ne laissera pas dénaturer ce quinquennat pour des mauvais romans. Ne laissons pas la rumeur l'emporter.
Devant nous, il reste beaucoup à faire :
La fraternité et la communauté de destin : cela passera par un programme
spécifique pour 150.000 jeunes orphelins de la République. Oui, je
proposerai une école d'élite, de l'école nationale de la solidarité urbaine.
La professionnalisation des études : découverte des métiers, professionnalisation
à l'université, alternance partout
Les débats sur « les orphelins de 16h30 » et sur la Famille du 21ème siècle
La relance européenne
La réconciliation industrie et écologie
Y avons-nous toute notre place et notre influence ?
Oui sur le fond, pas toujours dans les territoires.
Mais c'est en partie notre faute et il convient de répondre à Pierre Méhaignerie hier et que les Radicaux, les gaullistes sociaux, démocrates chrétiens soient plus fortement audibles et ensemble dans cette grande organisation qu'est l'UMP.
Que devons-nous faire maintenant ?
Etre clair avec nous-mêmes.
Amplifier l'action de Renaud Dutreil : en s'appuyant sur la vitalité et l'énergie de la libre entreprise, il a permis à la France oubliée, celle des petites, parfois toutes petites entreprises, celles créées par d'anciens ouvriers, salariés, cadres ou ETAM d'accéder à la réussite républicaine. Sa stratégie, c'est une France pour chacun, une forme de rêve français.
Et puis, Renaud et Laurent Henart, c'est la réhabilitation de ce qui marche partout. L'alternance : car les sociétés en mutation exigent en permanence l'alliance de la théorie et de la pratique ; ils ont permis que ce qui fut longtemps par les gens convenables l'école du pauvre devienne aujourd'hui une voie d'excellence.
Quand à ce rapport complexe à la fonction publique, de la part de la Droite et du Centre, nous avons André Rossinot, Ministre de la Fonction, il y a 10 ans, aujourd'hui Président du Centre National de la Fonction Publique Territoriale, accompagnant quotidiennement 1,7 millions de fonctionnaires dans leur évolution de carrière qui sait mieux que quiconque comment aider et accompagner cette mutation et créer la confiance. Quel candidat à la Présidence de la République pourrait se passer de ce savoir, permettant d'accompagner l'évolution heureuse et partagée de plus de 5 millions de fonctionnaires.
Alors que devons-nous faire ? Être nous même
La France a besoin d'apaisement. Les radicaux peuvent y concourir, par leur vision fédérative de l'action publique bien sûr, mais aussi par les valeurs que nous avons commencé à actualiser lors de notre convention, Cher Michel Thiollière.
De ces valeurs humanistes que nous portons doit émerger « le nouveau souffle » qui donnera sens à l'action politique.
Mes chers amis, la France de ce début du XXIème siècle, inspirée comme elle l'a souvent été au cours de son histoire, doit inventer un monde nouveau, une république nouvelle, du partage, de la responsabilité, mais aussi favoriser les conditions de l'avènement d'une communauté de destin.
Vous l'avez compris, la France a besoin de ce nouveau souffle républicain et radical. Avec André Rossinot, Renaud Dutreil, François Loos, Laurent Hénart, l'ensemble de nos amis parlementaires, nos élus locaux, nos maires des grandes villes et tous ceux qui de plus en plus nombreux nous rejoignent, nous allons porter ce nouveau souffle pour la France et pour la majorité.
La République a besoin de nous
Nous répondrons présents.
Tous, ensemble, nous bâtirons notre communauté de destin.
Si le Parti radical ose, il sera lui-même.
S'il dérange, il permettra le débat.
S'il apaise, il remplira sa mission.
Source http://www.partiradical.net, le 16 mai 2006