Texte intégral
Jean-Michel Aphatie : Bonjour Philippe de Villiers.
Philippe de Villiers : Bonjour Monsieur Apathie.
Q- Dans votre livre "les mosquées de Roissy", paru le mois dernier, publié chez Albin Michel, vous dénonciez l'infiltration des services de sécurité des grands aéroports français par des islamistes radicaux et vous disiez en apporter la preuve, en publiant le fac-similé de ce que vous avez présenté comme une note officielle des renseignements généraux datée de Janvier 2006 alors qu'après vérification, il est apparu qu'il s'agissait d'un brouillon de la DST daté de Novembre 2005, ce qui n'est pas la même chose. Vos affirmations sont-elles bien sérieuses Philippe de Villiers ?
R- Non, non j'ai présenté cette note Monsieur Apathie comme m'ayant été transmise par les renseignements généraux en annexe de mon livre et il s'avère que finalement, comme d'ailleurs le journal Marianne le 29 avril dernier l'a publiée, il s'agit d'une note de la DST. C'est beaucoup plus grave.
Q- C'est encore plus grave ?
R- Il ne s'agit pas du tout d'un brouillon ; il s'agit d'une note qui a été transmise au Directeur de la DST par le Président de Roissy. C'est beaucoup plus grave. Pourquoi ? Parce que les renseignements généraux s'occupent des troubles à l'ordre public alors que la DST s'occupe de la sécurité du territoire. Ça veut donc dire que si la DST s'occupe de Roissy, il y a un problème de sécurité nationale.
Q- Mais qu'est-ce qui se passe vraiment ? Est-ce que le problème est aussi grave que vous dites et est-ce que vous n'êtes pas intoxiqué par des documents que vous croyez venus d'ici et puis qui viennent d'ailleurs.
R- Non, non, non, non ; toutes les notes que j'ai publiées dans mon livre ; il y en a quand même une bonne quinzaine, qui sont des notes sérieuses, authentiques, et qui tentaient d'alerter le pouvoir politique sur une situation qui est grave : l'islamisation de la France et en particulier l'islamisation de l'aéroport de Roissy. Et j'ai sous les yeux...
Q- Et vous avez une nouvelle note dans les mains.
R- J'ai sous les yeux une nouvelle de la Direction de la Surveillance du Territoire et qui constate, je cite, une progression notable de l'islamisme au sein des personnels ; qui constate que Air France est particulièrement touché, notamment les agents de piste : je n'invente rien. Qui attire l'attention de la Direction sur les liens directs ou indirects avec des organisations extrémistes ou violentes qui sont citées. Qui explique également qu'il y a une préférence géographique, je cite, et une préférence ethnique et confessionnelle imposée aux employeurs, c'est-à-dire aux 700 entreprises qui travaillent à Roissy, sous peine de représailles, menaces de grève, de conflits sociaux ; et je vous lis le commentaire final, la conclusion qui est donc transmise aux pouvoirs politiques. Je cite : la montée en puissance de l'islam radical est génératrice d'un climat de peur de plus en plus manifeste, elle constitue en outre un réel danger potentiel pour la sécurité aéronautique, affichant ouvertement leur haine de l'occident, nombre des personnels concernés par ce phénomène sont en effet titulaires de badges d'accès aux zones sensibles d'aéroport. Et la dernière phrase...
Q- Allez-y !
R- ... Si la prise de conscience de l'encadrement fait son chemin, aucune réflexion ne semble avoir été menée sur les parades à mettre en oeuvre. Alors qu'est-ce qu'on attend pour expulser les islamistes, pour interdire les mouvements islamistes liés au terrorisme sur le territoire national et pour faire une charte républicaine des mosquées pour faire en sorte que ce ne soit pas la France qui s'adapte à l'islam mais l'islam qui s'adapte à la France ?
Q- Ce qui est formidable Philippe de Villiers c'est que c'est vous qui avez toutes ces notes. Vous écrivez page 21 de votre livre "mon enquête s'emballe, je reçois plusieurs documents". Vous avez votre corbeau vous aussi ?
R- Ah écoutez, il ne s'agit pas de corbeau, il s'agit de fonctionnaires des services du renseignement, gendarmerie du transport aérien, police de l'air et des frontières, DST, renseignements généraux.
Q- Ils vous donnent tout ça à vous ?
R- Oui et pourquoi, parce qu'ils savent que je vais avoir le courage, moi, de les publier et de tirer la sonnette d'alarme. Vous avez vu, je suis le seul homme politique pour l'instant, qui ose poser le problème de l'immigration en termes culturels par rapport à l'islamisation de la société française. Et d'ailleurs sur le fond, regardez mon chapitre sur l'école où il y a un enseignement halal et un enseignement haram comme pour la nourriture, personne n'a contesté le rapport que j'ai publié de l'inspection générale de l'éducation nationale. Donc j'ouvre un débat, je souhaite que ce débat ne soit pas refermé. On ne doit pas faire de l'islamisation de la France un tabou sinon demain, dans quelques années, il sera trop tard.
Q- J'ai lu dans un article de "Valeurs Actuelles", à propos de votre livre, c'est Eric Brancat qui signe l'article : pour que la surprise soit totale, l'éditeur d'Albin Michel a fait imprimer le livre
en Hongrie ; c'est vrai ?
R- Albin Michel a pris les précautions nécessaires pour que mon livre ne soit pas empêché d'être ; enfin de sortir.
Q- C'est cocasse pour vous qui dénoncez l'Europe d'être publié en Hongrie ?
R- Oh non la Hongrie. Je suis pour l'Europe des nations, je n'ai jamais été contre la Hongrie. D'ailleurs le livre a été publié...
Q- Il y avait le plombier polonais, il y a le livre hongrois.
R- ... Le livre a été publié sous un faux titre et avec un faux nom. C'était le nom de Lecoq, c'est-à-dire le nom de résistance de mon père et le titre c'était, je crois : sur une scène d'amour, etc. Vous voyez. Et le pouvoir politique n'a pas vu venir le livre. Je regrette que le ministre de l'Intérieur n'ait tenu aucun compte des faits révélés dans ce livre et qu'il connaît parfaitement et que par exemple, il ne prenne aucune mesure. Parce que la question Monsieur Apathie, elle est simple : est-ce qu'il y a oui ou non des islamistes à Roissy ? Il suffit qu'il y en ait un seul pour mettre une bombe dans une valise.
Q- Nicolas Sarkozy vous répondra. On ne peut pas dire que votre combat soit payant dans les sondages. Dernier baromètre TNS SOFRES UNILOG pour le Grand Jury : 3%.
R- Non, d'abord ce n'est pas 3, c'est...
Q- ... entre 3 et 4 ça dépend des... Mais 3, 4 de temps en temps.
R- Le dernier institut...
Q- ... que nous avons publié ; non, non, non. Je vous parle de TNS SOFRES UNILOG que nous avons...
R- ... le dernier sondage...
Q- ... mais je vous parle de celui-là.
R- ... C'est le sondage IPSOS LE POINT ; je suis entre 5 et 10.
Q- Philippe de Villiers, je vous parle du sondage TNS SOFRES UNILOG : 3%.
R- Je voudrais vous dire Jean Michel Apathie quelque chose sur les sondages : c'est que vous les journalistes et les sondeurs se trompent toujours puisque la hiérarchie des sondages, dans les dernières semaines, elle est toujours bouleversée. Regardez, regardez, puisqu'on est presque à l'anniversaire du 29 mai, six mois avant le 29 mai, le non était à 30%. Et bien Philippe de Villiers sera en 2007, ce que le non a été en 2005.
Q- Vous parlez de vous à la troisième personne ?
R- Non mais je le dis pour les auditeurs qui ne me voient pas naturellement.
Q- Moi je vous vois.
R- Je n'en suis pas là.
Q- Ça change tout.
R- Il vous arrive de dire Jean Michel Apathie vous aussi, "Ici Jean Michel Apathie".
Q- Assez rarement. "Ici Londres", il y en a qui le disaient mais moi je ne dis pas "Ici Jean Michel Apathie".
R- Et bien vous verrez ce qui ce passera.
Q- Vous, vous êtes confiant.
R- C'est toujours comme ça que ça se passe, tout simplement parce moi je me bats de toutes mes forces, toute la force de mes convictions parce que je sens que la France a besoin d'un chef qui remette de l'ordre. C'est ce que j'entends autour de moi partout. C'est-à-dire que je propose trois choses aux Français.
Q- Ce n'est pas fini là ?
R- Oh c'est très rapide. D'abord rétablir l'autorité, rétablir l'autorité de l'Etat, à l'école, dans les familles. Deuxièmement, rétablir la sécurité avec une politique d'immigration zéro et troisièmement, rétablir l'intérêt national contre le mondialisme sauvage qui fait passer les profits financiers, on le voit dans l'affaire de la Sogerma avant les intérêts nationaux et avant les personnes humaines.
Philippe de Villiers : "Les mosquées de Roissy" - édité en Hongrie, c'est une information RTL. Il était l'invité de RTL ce mercredi.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 29 mai 2006
Philippe de Villiers : Bonjour Monsieur Apathie.
Q- Dans votre livre "les mosquées de Roissy", paru le mois dernier, publié chez Albin Michel, vous dénonciez l'infiltration des services de sécurité des grands aéroports français par des islamistes radicaux et vous disiez en apporter la preuve, en publiant le fac-similé de ce que vous avez présenté comme une note officielle des renseignements généraux datée de Janvier 2006 alors qu'après vérification, il est apparu qu'il s'agissait d'un brouillon de la DST daté de Novembre 2005, ce qui n'est pas la même chose. Vos affirmations sont-elles bien sérieuses Philippe de Villiers ?
R- Non, non j'ai présenté cette note Monsieur Apathie comme m'ayant été transmise par les renseignements généraux en annexe de mon livre et il s'avère que finalement, comme d'ailleurs le journal Marianne le 29 avril dernier l'a publiée, il s'agit d'une note de la DST. C'est beaucoup plus grave.
Q- C'est encore plus grave ?
R- Il ne s'agit pas du tout d'un brouillon ; il s'agit d'une note qui a été transmise au Directeur de la DST par le Président de Roissy. C'est beaucoup plus grave. Pourquoi ? Parce que les renseignements généraux s'occupent des troubles à l'ordre public alors que la DST s'occupe de la sécurité du territoire. Ça veut donc dire que si la DST s'occupe de Roissy, il y a un problème de sécurité nationale.
Q- Mais qu'est-ce qui se passe vraiment ? Est-ce que le problème est aussi grave que vous dites et est-ce que vous n'êtes pas intoxiqué par des documents que vous croyez venus d'ici et puis qui viennent d'ailleurs.
R- Non, non, non, non ; toutes les notes que j'ai publiées dans mon livre ; il y en a quand même une bonne quinzaine, qui sont des notes sérieuses, authentiques, et qui tentaient d'alerter le pouvoir politique sur une situation qui est grave : l'islamisation de la France et en particulier l'islamisation de l'aéroport de Roissy. Et j'ai sous les yeux...
Q- Et vous avez une nouvelle note dans les mains.
R- J'ai sous les yeux une nouvelle de la Direction de la Surveillance du Territoire et qui constate, je cite, une progression notable de l'islamisme au sein des personnels ; qui constate que Air France est particulièrement touché, notamment les agents de piste : je n'invente rien. Qui attire l'attention de la Direction sur les liens directs ou indirects avec des organisations extrémistes ou violentes qui sont citées. Qui explique également qu'il y a une préférence géographique, je cite, et une préférence ethnique et confessionnelle imposée aux employeurs, c'est-à-dire aux 700 entreprises qui travaillent à Roissy, sous peine de représailles, menaces de grève, de conflits sociaux ; et je vous lis le commentaire final, la conclusion qui est donc transmise aux pouvoirs politiques. Je cite : la montée en puissance de l'islam radical est génératrice d'un climat de peur de plus en plus manifeste, elle constitue en outre un réel danger potentiel pour la sécurité aéronautique, affichant ouvertement leur haine de l'occident, nombre des personnels concernés par ce phénomène sont en effet titulaires de badges d'accès aux zones sensibles d'aéroport. Et la dernière phrase...
Q- Allez-y !
R- ... Si la prise de conscience de l'encadrement fait son chemin, aucune réflexion ne semble avoir été menée sur les parades à mettre en oeuvre. Alors qu'est-ce qu'on attend pour expulser les islamistes, pour interdire les mouvements islamistes liés au terrorisme sur le territoire national et pour faire une charte républicaine des mosquées pour faire en sorte que ce ne soit pas la France qui s'adapte à l'islam mais l'islam qui s'adapte à la France ?
Q- Ce qui est formidable Philippe de Villiers c'est que c'est vous qui avez toutes ces notes. Vous écrivez page 21 de votre livre "mon enquête s'emballe, je reçois plusieurs documents". Vous avez votre corbeau vous aussi ?
R- Ah écoutez, il ne s'agit pas de corbeau, il s'agit de fonctionnaires des services du renseignement, gendarmerie du transport aérien, police de l'air et des frontières, DST, renseignements généraux.
Q- Ils vous donnent tout ça à vous ?
R- Oui et pourquoi, parce qu'ils savent que je vais avoir le courage, moi, de les publier et de tirer la sonnette d'alarme. Vous avez vu, je suis le seul homme politique pour l'instant, qui ose poser le problème de l'immigration en termes culturels par rapport à l'islamisation de la société française. Et d'ailleurs sur le fond, regardez mon chapitre sur l'école où il y a un enseignement halal et un enseignement haram comme pour la nourriture, personne n'a contesté le rapport que j'ai publié de l'inspection générale de l'éducation nationale. Donc j'ouvre un débat, je souhaite que ce débat ne soit pas refermé. On ne doit pas faire de l'islamisation de la France un tabou sinon demain, dans quelques années, il sera trop tard.
Q- J'ai lu dans un article de "Valeurs Actuelles", à propos de votre livre, c'est Eric Brancat qui signe l'article : pour que la surprise soit totale, l'éditeur d'Albin Michel a fait imprimer le livre
en Hongrie ; c'est vrai ?
R- Albin Michel a pris les précautions nécessaires pour que mon livre ne soit pas empêché d'être ; enfin de sortir.
Q- C'est cocasse pour vous qui dénoncez l'Europe d'être publié en Hongrie ?
R- Oh non la Hongrie. Je suis pour l'Europe des nations, je n'ai jamais été contre la Hongrie. D'ailleurs le livre a été publié...
Q- Il y avait le plombier polonais, il y a le livre hongrois.
R- ... Le livre a été publié sous un faux titre et avec un faux nom. C'était le nom de Lecoq, c'est-à-dire le nom de résistance de mon père et le titre c'était, je crois : sur une scène d'amour, etc. Vous voyez. Et le pouvoir politique n'a pas vu venir le livre. Je regrette que le ministre de l'Intérieur n'ait tenu aucun compte des faits révélés dans ce livre et qu'il connaît parfaitement et que par exemple, il ne prenne aucune mesure. Parce que la question Monsieur Apathie, elle est simple : est-ce qu'il y a oui ou non des islamistes à Roissy ? Il suffit qu'il y en ait un seul pour mettre une bombe dans une valise.
Q- Nicolas Sarkozy vous répondra. On ne peut pas dire que votre combat soit payant dans les sondages. Dernier baromètre TNS SOFRES UNILOG pour le Grand Jury : 3%.
R- Non, d'abord ce n'est pas 3, c'est...
Q- ... entre 3 et 4 ça dépend des... Mais 3, 4 de temps en temps.
R- Le dernier institut...
Q- ... que nous avons publié ; non, non, non. Je vous parle de TNS SOFRES UNILOG que nous avons...
R- ... le dernier sondage...
Q- ... mais je vous parle de celui-là.
R- ... C'est le sondage IPSOS LE POINT ; je suis entre 5 et 10.
Q- Philippe de Villiers, je vous parle du sondage TNS SOFRES UNILOG : 3%.
R- Je voudrais vous dire Jean Michel Apathie quelque chose sur les sondages : c'est que vous les journalistes et les sondeurs se trompent toujours puisque la hiérarchie des sondages, dans les dernières semaines, elle est toujours bouleversée. Regardez, regardez, puisqu'on est presque à l'anniversaire du 29 mai, six mois avant le 29 mai, le non était à 30%. Et bien Philippe de Villiers sera en 2007, ce que le non a été en 2005.
Q- Vous parlez de vous à la troisième personne ?
R- Non mais je le dis pour les auditeurs qui ne me voient pas naturellement.
Q- Moi je vous vois.
R- Je n'en suis pas là.
Q- Ça change tout.
R- Il vous arrive de dire Jean Michel Apathie vous aussi, "Ici Jean Michel Apathie".
Q- Assez rarement. "Ici Londres", il y en a qui le disaient mais moi je ne dis pas "Ici Jean Michel Apathie".
R- Et bien vous verrez ce qui ce passera.
Q- Vous, vous êtes confiant.
R- C'est toujours comme ça que ça se passe, tout simplement parce moi je me bats de toutes mes forces, toute la force de mes convictions parce que je sens que la France a besoin d'un chef qui remette de l'ordre. C'est ce que j'entends autour de moi partout. C'est-à-dire que je propose trois choses aux Français.
Q- Ce n'est pas fini là ?
R- Oh c'est très rapide. D'abord rétablir l'autorité, rétablir l'autorité de l'Etat, à l'école, dans les familles. Deuxièmement, rétablir la sécurité avec une politique d'immigration zéro et troisièmement, rétablir l'intérêt national contre le mondialisme sauvage qui fait passer les profits financiers, on le voit dans l'affaire de la Sogerma avant les intérêts nationaux et avant les personnes humaines.
Philippe de Villiers : "Les mosquées de Roissy" - édité en Hongrie, c'est une information RTL. Il était l'invité de RTL ce mercredi.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 29 mai 2006