Texte intégral
Q- Il y a un an exactement, jour pour jour, les Français disaient "non" au référendum sur la Constitution européenne. Vous, les partisans du "non", disiez que cela allait être un électrochoc, un coup d'arrêt à la mondialisation, un coup d'arrêt aux délocalisations, et finalement ce n'est pas tout à fait ça. N'avez-vous pas donné de faux espoirs aux Français ?
R- Je pense que nous avons été trahis, je pense que le peuple français a envoyé un message fort, sans ambiguïté et que la classe dirigeante ne l'a pas entendu. Nous sommes même, je peux le dire ce matin, devant ce qu'il faut bien appeler une "forfaiture". La classe dirigeante a trahi le peuple. Quatre illustrations : la négociation sur l'entrée de la Turquie a commencé quand même, comme si de rien était...
Q- Ce n'était pas vraiment lié au référendum.
R- C'était quand même un des messages du "non", vous me l'accorderez. Dans le "non", il y avait beaucoup de messages, il y avait notamment une demande de contrôle du périmètre...
Q- Mais il n'y avait pas de liens réels, on ne votait pas - tout le monde l'avait dit - pour le oui ou le non à la Turquie.
R- Oui, enfin, il y avait quand même la signature de la Turquie et le président de la République et tous les hommes politiques du "oui" l'avaient bien compris. Ils nous l'ont expliqué d'ailleurs depuis six mois, que la question de la Turquie était au coeur du message de protestation et de colère des Français.
Q- Honnêtement, il y en a beaucoup qui disaient à l'époque que cela n'avait aucun rapport.
R- Oui, beaucoup disaient ça mais les Français ont été encore plus nombreux à dire qu'il y avait un rapport, vous voyez. Donc, il ne faut pas refaire le référendum, il y en a même qui veulent nous faire revoter ! La forfaiture, c'est cela, la Turquie, ensuite vous avez vu que le Gouvernement français n'a pas eu la permission de baisser la TVA pour les restaurateurs, alors que cela aurait créé des emplois. Cela veut dire que les manettes sont toujours là-bas, à Bruxelles. Troisièmement, J. Chirac, ce qui était son devoir, n'a pas retiré la signature de la France à la suite du message du "non", il aurait dû retirer la signature de la France du projet constitutionnel, il ne l'a pas fait. Et N. Sarkozy, dans son projet sur l'Europe, propose de faire adopter par la voie parlementaire, par la petite porte, le projet raccourci de Constitution européenne. Cela s'appelle une forfaiture, parce qu'il faut appliquer le message des Français. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire interrompre tout de suite la négociation sur l'entrée de la Turquie, avoir un périmètre pour une Europe européenne, c'est ce que je propose. Deuxièmement, inscrire dans la Constitution la supériorité des lois françaises, du droit français sur le droit européen, cela veut dire la souveraineté populaire.
Q- Donc, vous voulez que l'on revote, vous aussi, sur une constitution ?
R- Non, je veux que l'on applique simplement le vote. Il ne s'agit pas de revoter, tout est dans le vote, la France pouvait dire "oui", elle a dit "non", elle a dit "non" à une Europe...
Q- Si elle a dit "non", il n'y a plus de texte, donc il faut un autre texte...
R- Mais de toute façon, c'est très simple : il n'y a pas besoin d'un nouveau texte. Il faut qu'un pays souverain comme la France, "souverain" cela veut dire libre, le peuple français est libre, il doit pouvoir reprendre son destin en main. Donc, il faut donner des signes, cela veut dire, par exemple, si l'on baisse d'autorité, unilatéralement, la TVA pour les restaurateurs, cela veut dire, nous la France, nous le peuple français, on décide nous-mêmes de notre destin. Si on décide de rétablir les frontières...
Q- Et on sera mis à l'amende par Bruxelles, on n'a pas le droit de le faire.
R- Oui, eh bien voilà la belle affaire justement ! Oui, bien sûr, on sera mis à l'amende mais la question est très simple : Bruxelles nous inflige deux idéologies qui nous détruisent, le mondialisme et le communautarisme. La question centrale qui est devant nous, et qui est celle de la présidentielle puisque le message n'a pas été entendu - "la réplique", comme disent les spécialistes des secousses sismiques n'en sera que plus spectaculaire -, la question est la suivante : ou bien nous choisissons une France mondialisée, sans frontières, qui a vocation demain à devenir une juxtaposition de communautés ethniques, religieuses, sexuelles - ça, c'est le communautarisme, c'est l'option Sarkozy-Royal -, ou bien, et c'est mon option, le patriotisme populaire. Nous choisissons une France qui retrouve un territoire, un regard sur le monde, des pouvoirs et qui est une communauté nationale d'un seul tenant fondée sur les principes républicains de l'égalité de l'unité et de la citoyenneté.
Q- Quand on regarde les sondages, on s'aperçoit que ceux qui ont appelé à voter "non" au référendum ne capitalisent pas vraiment ce "non", ils sont très bas dans les sondages. Que ce soit vous, M.-G. Buffet, L. Fabius, ce ne sont pas eux qui sont en tête dans les sondages. Comment l'expliquez-vous ?
R- Le "non", six mois avant le référendum - ayez la curiosité de vous reporter aux journaux de l'époque, à France 2 -, à l'époque, le "non" était loin. Toute la presse...
Q- Il était plus haut que vous ne l'êtes aujourd'hui : aujourd'hui, vous êtes autour de 4 %, le "non" était plus haut.
R- A chaque élection présidentielle, ceux qui ont donné le deuxième tour S. Royal-N. Sarkozy, ils peuvent se reporter à ce qui s'est passé la dernière fois : ils donnaient Jospin-Chirac et avant ils donnaient même Balladur au deuxième tour, tout seul. Donc, ils se sont toujours trompés. Pourquoi ? Parce que c'est au dernier moment que les Français vont faire leur choix, aujourd'hui les sondages sont des sondages de visibilité. Qu'est-il en train de se passer ? Les Français mécontents - 15 millions de Français ont voté "non", quels qu'ils soient par ailleurs - vont envoyer au système qui trahit notre pays et qui trahit le peuple français, un message de colère, de protestation, pour dire : "puisque vous n'avez pas voulu nous écouter, le 29 mai 2005, alors vous allez nous écouter en avril 2007 !"
Q- N'est-ce pas J.-M. Le Pen qui risque de tirer les dividendes de tout ça, plutôt que vous ?
R- Non, je ne pense pas, beaucoup de leaders ont fait voter "non". Ce que je propose entre en résonance avec ce que souhaite le peuple français. Ce que veulent les Français, c'est un chef qui remette de l'ordre, l'autorité, la sécurité et l'intérêt national. Je suis une alternative au système, je m'adresse à tous les Français qui auraient bien voté Sarkozy mais qui refusent le communautarisme avec la discrimination positive, le financement public des mosquées et le droit de vote des étrangers. Je m'adresse aussi aux Français qui auraient bien voté Le Pen mais qui refusent les dérapages sur la Seconde guerre mondiale et qui veulent un homme d'avenir et non pas un homme du passé. Sans oublier ceux qui auraient bien voté Bayrou et qui ne veulent pas être une roue de secours de la gauche, sans oublier ceux qui auraient bien voté Chevènement mais qui n'ont plus de perspectives puisque Chevènement ne sera pas là.
Q- Autrement dit, vous ratissez très large, cela va de Le Pen à Bayrou en passant par Sarkozy.
R- Je serai le vote du coeur, de la raison, de la protestation et de l'espoir parce que les Français qui vont voter pour moi en 2007, ont l'espoir que la France survive. C'est la question devant laquelle nous sommes : la France est menacée de disparaître. Elle est menacée dans sa vitalité, sa souveraineté, c'est-à-dire nos libertés et son identité.
Q- Vous n'y allez pas un peu fort quand même ? La France a survécu à beaucoup de choses !
R- Quand on voit la situation... la France est aujourd'hui submergée par une immigration massive et incontrôlée, elle est abandonnée à l'islamisation, elle est mise sous tutelle par Bruxelles, elle est accablée d'impôts...
Q- Là encore, le trait n'est-il pas un peu gros ?
R- Avez-vous vu l'endettement de la France ? Elle est accablée d'impôts et de charges ! Vous avez vu ce qui se passe aujourd'hui en France ? On assiste à la fuite des cerveaux, à la fuite des capitaux et la fuite des sièges sociaux. Regardez l'affaire de la Sogerma : ce sont les logiques financières qui l'emportent sur la logique du patriotisme. C'est-à-dire que l'Etat et EADS ont donné la maintenance de nos avions à des sociétés dans les pays à bas coût de main d'oeuvre parce que c'était moins cher. C'est-à-dire que l'on est même plus capables de concevoir aujourd'hui l'intérêt national, faire prévaloir les travailleurs français et les entreprises françaises sans les intérêts financiers.
Q- Vous êtes comme D. de Villepin, vous êtes pour le patriotisme économique.
R- Oui, sauf que moi, mes paroles sont en accord avec les actes, parce que M. de Villepin a fait voter "oui" et que, aujourd'hui, il ne révolte pas contre, par exemple, l'interdiction qui est faite à la France par Bruxelles de protéger ses secteurs stratégiques, ce qui est élémentaire pour toute grande nation - que ce soit la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. On n'a pas le droit, parce que Bruxelles, notre nouveau maître, veille à nous détruire de manière méthodique. Vous vous rendez compte que M. Barroso est venu à l'Assemblée nationale : "Mais vous êtes des malades imaginaires !". Ah bon ? Les employés de la Sogerma sont des malades imaginaires, les agriculteurs, les arboriculteurs, les restaurateurs, tous ceux qui sont les victimes quotidiennes de l'Europe, des malades imaginaires ?Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 1er juin 2006
R- Je pense que nous avons été trahis, je pense que le peuple français a envoyé un message fort, sans ambiguïté et que la classe dirigeante ne l'a pas entendu. Nous sommes même, je peux le dire ce matin, devant ce qu'il faut bien appeler une "forfaiture". La classe dirigeante a trahi le peuple. Quatre illustrations : la négociation sur l'entrée de la Turquie a commencé quand même, comme si de rien était...
Q- Ce n'était pas vraiment lié au référendum.
R- C'était quand même un des messages du "non", vous me l'accorderez. Dans le "non", il y avait beaucoup de messages, il y avait notamment une demande de contrôle du périmètre...
Q- Mais il n'y avait pas de liens réels, on ne votait pas - tout le monde l'avait dit - pour le oui ou le non à la Turquie.
R- Oui, enfin, il y avait quand même la signature de la Turquie et le président de la République et tous les hommes politiques du "oui" l'avaient bien compris. Ils nous l'ont expliqué d'ailleurs depuis six mois, que la question de la Turquie était au coeur du message de protestation et de colère des Français.
Q- Honnêtement, il y en a beaucoup qui disaient à l'époque que cela n'avait aucun rapport.
R- Oui, beaucoup disaient ça mais les Français ont été encore plus nombreux à dire qu'il y avait un rapport, vous voyez. Donc, il ne faut pas refaire le référendum, il y en a même qui veulent nous faire revoter ! La forfaiture, c'est cela, la Turquie, ensuite vous avez vu que le Gouvernement français n'a pas eu la permission de baisser la TVA pour les restaurateurs, alors que cela aurait créé des emplois. Cela veut dire que les manettes sont toujours là-bas, à Bruxelles. Troisièmement, J. Chirac, ce qui était son devoir, n'a pas retiré la signature de la France à la suite du message du "non", il aurait dû retirer la signature de la France du projet constitutionnel, il ne l'a pas fait. Et N. Sarkozy, dans son projet sur l'Europe, propose de faire adopter par la voie parlementaire, par la petite porte, le projet raccourci de Constitution européenne. Cela s'appelle une forfaiture, parce qu'il faut appliquer le message des Français. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire interrompre tout de suite la négociation sur l'entrée de la Turquie, avoir un périmètre pour une Europe européenne, c'est ce que je propose. Deuxièmement, inscrire dans la Constitution la supériorité des lois françaises, du droit français sur le droit européen, cela veut dire la souveraineté populaire.
Q- Donc, vous voulez que l'on revote, vous aussi, sur une constitution ?
R- Non, je veux que l'on applique simplement le vote. Il ne s'agit pas de revoter, tout est dans le vote, la France pouvait dire "oui", elle a dit "non", elle a dit "non" à une Europe...
Q- Si elle a dit "non", il n'y a plus de texte, donc il faut un autre texte...
R- Mais de toute façon, c'est très simple : il n'y a pas besoin d'un nouveau texte. Il faut qu'un pays souverain comme la France, "souverain" cela veut dire libre, le peuple français est libre, il doit pouvoir reprendre son destin en main. Donc, il faut donner des signes, cela veut dire, par exemple, si l'on baisse d'autorité, unilatéralement, la TVA pour les restaurateurs, cela veut dire, nous la France, nous le peuple français, on décide nous-mêmes de notre destin. Si on décide de rétablir les frontières...
Q- Et on sera mis à l'amende par Bruxelles, on n'a pas le droit de le faire.
R- Oui, eh bien voilà la belle affaire justement ! Oui, bien sûr, on sera mis à l'amende mais la question est très simple : Bruxelles nous inflige deux idéologies qui nous détruisent, le mondialisme et le communautarisme. La question centrale qui est devant nous, et qui est celle de la présidentielle puisque le message n'a pas été entendu - "la réplique", comme disent les spécialistes des secousses sismiques n'en sera que plus spectaculaire -, la question est la suivante : ou bien nous choisissons une France mondialisée, sans frontières, qui a vocation demain à devenir une juxtaposition de communautés ethniques, religieuses, sexuelles - ça, c'est le communautarisme, c'est l'option Sarkozy-Royal -, ou bien, et c'est mon option, le patriotisme populaire. Nous choisissons une France qui retrouve un territoire, un regard sur le monde, des pouvoirs et qui est une communauté nationale d'un seul tenant fondée sur les principes républicains de l'égalité de l'unité et de la citoyenneté.
Q- Quand on regarde les sondages, on s'aperçoit que ceux qui ont appelé à voter "non" au référendum ne capitalisent pas vraiment ce "non", ils sont très bas dans les sondages. Que ce soit vous, M.-G. Buffet, L. Fabius, ce ne sont pas eux qui sont en tête dans les sondages. Comment l'expliquez-vous ?
R- Le "non", six mois avant le référendum - ayez la curiosité de vous reporter aux journaux de l'époque, à France 2 -, à l'époque, le "non" était loin. Toute la presse...
Q- Il était plus haut que vous ne l'êtes aujourd'hui : aujourd'hui, vous êtes autour de 4 %, le "non" était plus haut.
R- A chaque élection présidentielle, ceux qui ont donné le deuxième tour S. Royal-N. Sarkozy, ils peuvent se reporter à ce qui s'est passé la dernière fois : ils donnaient Jospin-Chirac et avant ils donnaient même Balladur au deuxième tour, tout seul. Donc, ils se sont toujours trompés. Pourquoi ? Parce que c'est au dernier moment que les Français vont faire leur choix, aujourd'hui les sondages sont des sondages de visibilité. Qu'est-il en train de se passer ? Les Français mécontents - 15 millions de Français ont voté "non", quels qu'ils soient par ailleurs - vont envoyer au système qui trahit notre pays et qui trahit le peuple français, un message de colère, de protestation, pour dire : "puisque vous n'avez pas voulu nous écouter, le 29 mai 2005, alors vous allez nous écouter en avril 2007 !"
Q- N'est-ce pas J.-M. Le Pen qui risque de tirer les dividendes de tout ça, plutôt que vous ?
R- Non, je ne pense pas, beaucoup de leaders ont fait voter "non". Ce que je propose entre en résonance avec ce que souhaite le peuple français. Ce que veulent les Français, c'est un chef qui remette de l'ordre, l'autorité, la sécurité et l'intérêt national. Je suis une alternative au système, je m'adresse à tous les Français qui auraient bien voté Sarkozy mais qui refusent le communautarisme avec la discrimination positive, le financement public des mosquées et le droit de vote des étrangers. Je m'adresse aussi aux Français qui auraient bien voté Le Pen mais qui refusent les dérapages sur la Seconde guerre mondiale et qui veulent un homme d'avenir et non pas un homme du passé. Sans oublier ceux qui auraient bien voté Bayrou et qui ne veulent pas être une roue de secours de la gauche, sans oublier ceux qui auraient bien voté Chevènement mais qui n'ont plus de perspectives puisque Chevènement ne sera pas là.
Q- Autrement dit, vous ratissez très large, cela va de Le Pen à Bayrou en passant par Sarkozy.
R- Je serai le vote du coeur, de la raison, de la protestation et de l'espoir parce que les Français qui vont voter pour moi en 2007, ont l'espoir que la France survive. C'est la question devant laquelle nous sommes : la France est menacée de disparaître. Elle est menacée dans sa vitalité, sa souveraineté, c'est-à-dire nos libertés et son identité.
Q- Vous n'y allez pas un peu fort quand même ? La France a survécu à beaucoup de choses !
R- Quand on voit la situation... la France est aujourd'hui submergée par une immigration massive et incontrôlée, elle est abandonnée à l'islamisation, elle est mise sous tutelle par Bruxelles, elle est accablée d'impôts...
Q- Là encore, le trait n'est-il pas un peu gros ?
R- Avez-vous vu l'endettement de la France ? Elle est accablée d'impôts et de charges ! Vous avez vu ce qui se passe aujourd'hui en France ? On assiste à la fuite des cerveaux, à la fuite des capitaux et la fuite des sièges sociaux. Regardez l'affaire de la Sogerma : ce sont les logiques financières qui l'emportent sur la logique du patriotisme. C'est-à-dire que l'Etat et EADS ont donné la maintenance de nos avions à des sociétés dans les pays à bas coût de main d'oeuvre parce que c'était moins cher. C'est-à-dire que l'on est même plus capables de concevoir aujourd'hui l'intérêt national, faire prévaloir les travailleurs français et les entreprises françaises sans les intérêts financiers.
Q- Vous êtes comme D. de Villepin, vous êtes pour le patriotisme économique.
R- Oui, sauf que moi, mes paroles sont en accord avec les actes, parce que M. de Villepin a fait voter "oui" et que, aujourd'hui, il ne révolte pas contre, par exemple, l'interdiction qui est faite à la France par Bruxelles de protéger ses secteurs stratégiques, ce qui est élémentaire pour toute grande nation - que ce soit la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. On n'a pas le droit, parce que Bruxelles, notre nouveau maître, veille à nous détruire de manière méthodique. Vous vous rendez compte que M. Barroso est venu à l'Assemblée nationale : "Mais vous êtes des malades imaginaires !". Ah bon ? Les employés de la Sogerma sont des malades imaginaires, les agriculteurs, les arboriculteurs, les restaurateurs, tous ceux qui sont les victimes quotidiennes de l'Europe, des malades imaginaires ?Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 1er juin 2006