Texte intégral
Mesdames, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Benoît DUQUESNE, de Public Sénat, de nous prêter main forte avec son talent d'animateur et de modérateur.
Merci aux « grands témoins » présents, ce soir que nous accueillons dans cet hémicycle avec mes chers collègues et amis Roger KAROUTCHI et Jean-Luc MÉLENCHON.
Permettez-moi, à propos d' « intellectuel dans le pacte républicain » - thème de notre débat de ce soir - de saluer particulièrement Olivier PÉTRÉ-GRENOUILLEAU, qui fut l'heureux lauréat du Prix du Sénat du Livre d'Histoire 2005.
Cet honneur lui a, hélas, valu d'être emporté dans la tourmente d'un procès d'intention, mais dont l'heureuse issue a suscité un vrai dialogue et a mis fin à l'incompréhension.
Cher René RÉMOND, je tiens à cet instant vous exprimer ma plus profonde gratitude. C'est à vous que revient, je le sais, précisément, la montée en puissance du Prix du Livre d'Histoire du Sénat qui conditionne le succès de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire. Cette fête du Livre d'Histoire doit sa réussite à votre magistère éclairé, à votre érudition et à votre conscience morale.
Je sais la tâche prenante. Mais je la sais aussi délicate. C'est pourquoi, cher Président, cher Maître, vous me permettrez de vous dire très simplement, ce soir, combien je serais heureux si vous acceptiez de renouveler votre bail, jusqu'au prochain renouvellement du Sénat, à la présidence de notre jury du Prix du Livre d'Histoire.
Mes chers amis, si vous le voulez bien, je vous propose de prendre d'ores et déjà date pour le 9 juin 2007, pour la troisième édition de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire.
Mais maintenant, place au débat afin de clore cette belle journée. Quelle est « la place de l'intellectuel dans le pacte républicain ? »
Certes, depuis l'Affaire Dreyfus, le substantif « intellectuel » évoque une figure charismatique de la pensée engagée dans la défense d'une cause. Les communautés d'intellectuels se sont, en partie, façonnées dans la relation au pouvoir, donc à l'Etat.
Si elles ont occupé, dans le passé proche ou plus lointain, une place exceptionnelle dans la vie publique, peut-on considérer qu'il en est toujours de même ? L'explosion médiatique ne favorise-t-elle pas l'immédiateté au détriment de la réflexion.
Notre société, sujette parfois à de profondes inquiétudes, recherche des interprétations pertinentes et mobilisatrices. Et nous savons que le travail de la pensée s'accomplit dans une durée propice à la gestation d'idées nouvelles, avec distanciation. C'est ainsi que les intellectuels doivent trouver pleinement leur place, à côté des politiques, mais chacun à leur place.
Votre débat s'annonce rude mais, je n'en doute pas passionnant et riche d'enseignements.
Je vous remercie et donne, sans plus attendre, la parole à notre talentueux animateur.Source http://www.senat.fr, le 12 juin 2006
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Avant de laisser place au débat de clôture de cette journée ô combien riche en forums, échanges et rencontres passionnantes, permettez-moi de vous remercier et de me réjouir de votre nombreuse présence.
Merci à Benoît DUQUESNE, de Public Sénat, de nous prêter main forte avec son talent d'animateur et de modérateur.
Merci aux « grands témoins » présents, ce soir que nous accueillons dans cet hémicycle avec mes chers collègues et amis Roger KAROUTCHI et Jean-Luc MÉLENCHON.
Permettez-moi, à propos d' « intellectuel dans le pacte républicain » - thème de notre débat de ce soir - de saluer particulièrement Olivier PÉTRÉ-GRENOUILLEAU, qui fut l'heureux lauréat du Prix du Sénat du Livre d'Histoire 2005.
Cet honneur lui a, hélas, valu d'être emporté dans la tourmente d'un procès d'intention, mais dont l'heureuse issue a suscité un vrai dialogue et a mis fin à l'incompréhension.
Cher René RÉMOND, je tiens à cet instant vous exprimer ma plus profonde gratitude. C'est à vous que revient, je le sais, précisément, la montée en puissance du Prix du Livre d'Histoire du Sénat qui conditionne le succès de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire. Cette fête du Livre d'Histoire doit sa réussite à votre magistère éclairé, à votre érudition et à votre conscience morale.
Je sais la tâche prenante. Mais je la sais aussi délicate. C'est pourquoi, cher Président, cher Maître, vous me permettrez de vous dire très simplement, ce soir, combien je serais heureux si vous acceptiez de renouveler votre bail, jusqu'au prochain renouvellement du Sénat, à la présidence de notre jury du Prix du Livre d'Histoire.
Mes chers amis, si vous le voulez bien, je vous propose de prendre d'ores et déjà date pour le 9 juin 2007, pour la troisième édition de nos Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Histoire.
Mais maintenant, place au débat afin de clore cette belle journée. Quelle est « la place de l'intellectuel dans le pacte républicain ? »
Certes, depuis l'Affaire Dreyfus, le substantif « intellectuel » évoque une figure charismatique de la pensée engagée dans la défense d'une cause. Les communautés d'intellectuels se sont, en partie, façonnées dans la relation au pouvoir, donc à l'Etat.
Si elles ont occupé, dans le passé proche ou plus lointain, une place exceptionnelle dans la vie publique, peut-on considérer qu'il en est toujours de même ? L'explosion médiatique ne favorise-t-elle pas l'immédiateté au détriment de la réflexion.
Notre société, sujette parfois à de profondes inquiétudes, recherche des interprétations pertinentes et mobilisatrices. Et nous savons que le travail de la pensée s'accomplit dans une durée propice à la gestation d'idées nouvelles, avec distanciation. C'est ainsi que les intellectuels doivent trouver pleinement leur place, à côté des politiques, mais chacun à leur place.
Votre débat s'annonce rude mais, je n'en doute pas passionnant et riche d'enseignements.
Je vous remercie et donne, sans plus attendre, la parole à notre talentueux animateur.Source http://www.senat.fr, le 12 juin 2006