Texte intégral
Nous venons de tenir le Comité interministériel de Sécurité routière, qui a été l'occasion de faire un bilan de l'action engagée depuis 2002, avec des résultats marquants puisque ce sont, en 2006 - les premiers mois de 2006 - par rapport à 2005, près de 300 vies sauvées et près de 1.700 vies sauvées depuis 2002. Ce qui veut dire que la vigilance, ce qui veut dire que les moyens mis en oeuvre en matière de sécurité routière donnent des résultats. Alors, ce que nous avons réaffirmé, c'est notre souci de poursuivre l'effort. Cela veut dire : engager le déploiement tel que prévu des 500 radars tout au long de l'année 2007, mais avec le souci bien sûr de répondre aux situations les plus dangereuses signalées sur notre territoire. Et c'est pour cela que nous voulons agir en liaison avec tous ceux qui sont concernés - usagers, associations, élus - pour véritablement apporter une réponse à la dangerosité. Et quand je parle de dangerosité, je veux prendre en compte les nouvelles infractions auxquelles nous assistons, en particulier en milieu urbain, qui menacent la vie des enfants, des personnes âgées, tels que les passages aux feux rouges. Donc, ce sont toutes ces infractions auxquelles nous devons répondre.
Le deuxième axe de travail, c'est votre volonté de répondre aux préoccupations d'un certain nombre de nos compatriotes, pour ce qui est du permis à points. Nous voulons engager, au cours des trois prochains mois, une évaluation du fonctionnement de ce permis à points, et nous allons désigner, au cours des prochains jours, une personnalité qualifiée pour faire ce travail d'évaluation. Lui aussi sera fait en liaison avec les associations et le comité national de Sécurité routière. Là encore, évaluation cela veut dire étudier toutes les différentes pistes, et en particulier, bien sûr, le délai de carence de six mois avant de pouvoir repasser le permis de conduire. Nous voulons étudier l'ensemble des possibilités de réponse, avec une exigence, je le dis clairement : ne pas baisser la garde. Il ne s'agit pas de revenir en arrière. Il s'agit de maintenir cette exigence d'une sécurité accrue pour tous nos compatriotes, sur les routes. Nous avons réussi à faire baisser le risque. Nous devons continuer et persévérer dans cette voie.
Enfin, troisième piste de travail sur laquelle nous voulons avancer, c'est faciliter l'accès au permis de conduire, pour ceux qui ont le plus de difficultés, je pense en particulier aux jeunes, les jeunes apprentis, les jeunes en formation CIVIS. Eh bien, nous souhaitons que le dispositif de 200 euros puisse rentrer en vigueur dès le 1er septembre de cette année, de façon à répondre à leurs besoins spécifiques.
Donc, vous le voyez, un comité qui est consacré à la poursuite des efforts, et en même temps, notre souci d'apporter des réponses - je le dis dans cette période de vacances qui est particulièrement meurtrière dans notre pays - ne pas baisser la garde, prendre toutes les précautions nécessaires au volant, et assumer en toute situation sa responsabilité, la responsabilité individuelle, et puis la responsabilité collective qui est la nôtre, dans le cadre de ce comité interministériel.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juillet 2006
Le deuxième axe de travail, c'est votre volonté de répondre aux préoccupations d'un certain nombre de nos compatriotes, pour ce qui est du permis à points. Nous voulons engager, au cours des trois prochains mois, une évaluation du fonctionnement de ce permis à points, et nous allons désigner, au cours des prochains jours, une personnalité qualifiée pour faire ce travail d'évaluation. Lui aussi sera fait en liaison avec les associations et le comité national de Sécurité routière. Là encore, évaluation cela veut dire étudier toutes les différentes pistes, et en particulier, bien sûr, le délai de carence de six mois avant de pouvoir repasser le permis de conduire. Nous voulons étudier l'ensemble des possibilités de réponse, avec une exigence, je le dis clairement : ne pas baisser la garde. Il ne s'agit pas de revenir en arrière. Il s'agit de maintenir cette exigence d'une sécurité accrue pour tous nos compatriotes, sur les routes. Nous avons réussi à faire baisser le risque. Nous devons continuer et persévérer dans cette voie.
Enfin, troisième piste de travail sur laquelle nous voulons avancer, c'est faciliter l'accès au permis de conduire, pour ceux qui ont le plus de difficultés, je pense en particulier aux jeunes, les jeunes apprentis, les jeunes en formation CIVIS. Eh bien, nous souhaitons que le dispositif de 200 euros puisse rentrer en vigueur dès le 1er septembre de cette année, de façon à répondre à leurs besoins spécifiques.
Donc, vous le voyez, un comité qui est consacré à la poursuite des efforts, et en même temps, notre souci d'apporter des réponses - je le dis dans cette période de vacances qui est particulièrement meurtrière dans notre pays - ne pas baisser la garde, prendre toutes les précautions nécessaires au volant, et assumer en toute situation sa responsabilité, la responsabilité individuelle, et puis la responsabilité collective qui est la nôtre, dans le cadre de ce comité interministériel.
Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juillet 2006