Texte intégral
C'est un grand moment pour moi de m'adresser à vous aujourd'hui, 393 jours après la création par le Premier Ministre du ministère de la Promotion de l'égalité des chances.
Ce qui nous réunit, tous différents mais tous ensemble, c'est notre engagement pour cette égalité des chances que le Président de la République, dans son discours de Troyes, avait placée au coeur du pacte républicain. Des décisions importantes, telle la création de la HALDE, jalonnent cette voie prometteuse que Dominique de VILLEPIN a voulu engager.
Rétablir la confiance républicaine, c'est notre mission. Partout et pour tous, en luttant résolument contre les discriminations dans l'éducation, l'emploi, l'accès aux responsabilités.
Dès 2005, des mesures ont été prises et la crise des banlieues nous a confirmé l'urgence d'agir en profondeur.
Votée le 31 Mars, la loi pour l'égalité des chances crée des moyens juridiques sans précédent pour lutter contre les discriminations.
Nous avons mis en route des opérations significatives, innovantes, comme le placement de 5 000 jeunes diplômés des quartiers sensibles, l'ouverture d'un portail internet d'accès à des offres d'emploi sans discrimination...
En 3 mois, avec le FASILD, nous avons organisé 5 rencontres de l'égalité des chances dans les grandes villes du pays. Elles ont permis de formuler des propositions, mettre en perspective les bonnes pratiques, avec des milliers de responsables associatifs, administratifs, économiques, politiques, des acteurs de terrains.
Aujourd'hui, nous avons 3 ambitions pour cette conférence nationale que conclura le Premier Ministre.
La première est de vous restituer cette richesse d'analyse et de propositions, recueillie lors des rencontres régionales qui traitent des enjeux majeurs de l'égalité des chances.
La deuxième est de confronter des témoignages de personnalités indépendantes qui sont au coeur des actions d'égalisation des chances en France.
La troisième est de manifester l'engagement du Gouvernement.
En effet :
L'égalité des chances, c'est promouvoir l'accès aux responsabilités, à la vie associative et à la citoyenneté. Je remercie Jean-François LAMOUR de venir témoigner de sa contribution à cet élan.
L'égalité des chances, c'est la lutte contre les préjugés pour faire accepter la diversité, considérer enfin que c'est une manne française. La diversité dans les médias, que la loi exige désormais, est un excellent outil pour faire la promotion de cette richesse nationale.
L'égalité des chances c'est l'éducation : l'éducation prioritaire, la réussite éducative, l'apprentissage, l'ouverture sociale des universités et des grandes écoles : François GOULARD viendra en témoigner.
L'égalité des chances, c'est un emploi pour tous.
Dans la bataille pour l'emploi, un effort supplémentaire a été accompli pour les jeunes des quartiers sensibles, pour l'accès à la fonction publique, pour lutter contre les discriminations à l'embauche ou dans l'accès aux stages.
Jean-Louis BORLOO apporte, là aussi, sa détermination pour la cohésion sociale, avec le concours de Gérard LARCHER, et Catherine VAUTRIN.
Nous n'avons pas oublié, bien sûr, que l'égalité des chances concerne au premier chef les femmes.
Nous n'avons pas oublié, bien sûr, que l'égalité des chances concerne ceux qui n'ont pas accès aux soins, aux transports, à l'information, en tout point du territoire.
L'égalité des chances c'est une mobilisation au plus près du terrain. C'est ce qui est demandé aux 6 nouveaux préfets délégués à l'égalité des chances, comme à tous les représentants de l'Etat dont je salue la présence.
Nous avons tenu également à dépasser le cadre français, pour nous enrichir des pratiques de nos voisins.
Je me suis rendu en Allemagne, avec laquelle, cette année, l'égalité des chances est un domaine d'échanges prioritaire. C'est pourquoi je remercie Monsieur LASCHET d'apporter son témoignage et j'en profite pour rappeler que l'année 2007 sera également l'année européenne de l'égalité des chances.Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 10 juillet 2006
Ce qui nous réunit, tous différents mais tous ensemble, c'est notre engagement pour cette égalité des chances que le Président de la République, dans son discours de Troyes, avait placée au coeur du pacte républicain. Des décisions importantes, telle la création de la HALDE, jalonnent cette voie prometteuse que Dominique de VILLEPIN a voulu engager.
Rétablir la confiance républicaine, c'est notre mission. Partout et pour tous, en luttant résolument contre les discriminations dans l'éducation, l'emploi, l'accès aux responsabilités.
Dès 2005, des mesures ont été prises et la crise des banlieues nous a confirmé l'urgence d'agir en profondeur.
Votée le 31 Mars, la loi pour l'égalité des chances crée des moyens juridiques sans précédent pour lutter contre les discriminations.
Nous avons mis en route des opérations significatives, innovantes, comme le placement de 5 000 jeunes diplômés des quartiers sensibles, l'ouverture d'un portail internet d'accès à des offres d'emploi sans discrimination...
En 3 mois, avec le FASILD, nous avons organisé 5 rencontres de l'égalité des chances dans les grandes villes du pays. Elles ont permis de formuler des propositions, mettre en perspective les bonnes pratiques, avec des milliers de responsables associatifs, administratifs, économiques, politiques, des acteurs de terrains.
Aujourd'hui, nous avons 3 ambitions pour cette conférence nationale que conclura le Premier Ministre.
La première est de vous restituer cette richesse d'analyse et de propositions, recueillie lors des rencontres régionales qui traitent des enjeux majeurs de l'égalité des chances.
La deuxième est de confronter des témoignages de personnalités indépendantes qui sont au coeur des actions d'égalisation des chances en France.
La troisième est de manifester l'engagement du Gouvernement.
En effet :
L'égalité des chances, c'est promouvoir l'accès aux responsabilités, à la vie associative et à la citoyenneté. Je remercie Jean-François LAMOUR de venir témoigner de sa contribution à cet élan.
L'égalité des chances, c'est la lutte contre les préjugés pour faire accepter la diversité, considérer enfin que c'est une manne française. La diversité dans les médias, que la loi exige désormais, est un excellent outil pour faire la promotion de cette richesse nationale.
L'égalité des chances c'est l'éducation : l'éducation prioritaire, la réussite éducative, l'apprentissage, l'ouverture sociale des universités et des grandes écoles : François GOULARD viendra en témoigner.
L'égalité des chances, c'est un emploi pour tous.
Dans la bataille pour l'emploi, un effort supplémentaire a été accompli pour les jeunes des quartiers sensibles, pour l'accès à la fonction publique, pour lutter contre les discriminations à l'embauche ou dans l'accès aux stages.
Jean-Louis BORLOO apporte, là aussi, sa détermination pour la cohésion sociale, avec le concours de Gérard LARCHER, et Catherine VAUTRIN.
Nous n'avons pas oublié, bien sûr, que l'égalité des chances concerne au premier chef les femmes.
Nous n'avons pas oublié, bien sûr, que l'égalité des chances concerne ceux qui n'ont pas accès aux soins, aux transports, à l'information, en tout point du territoire.
L'égalité des chances c'est une mobilisation au plus près du terrain. C'est ce qui est demandé aux 6 nouveaux préfets délégués à l'égalité des chances, comme à tous les représentants de l'Etat dont je salue la présence.
Nous avons tenu également à dépasser le cadre français, pour nous enrichir des pratiques de nos voisins.
Je me suis rendu en Allemagne, avec laquelle, cette année, l'égalité des chances est un domaine d'échanges prioritaire. C'est pourquoi je remercie Monsieur LASCHET d'apporter son témoignage et j'en profite pour rappeler que l'année 2007 sera également l'année européenne de l'égalité des chances.Source http://www.egalitedeschances.gouv.fr, le 10 juillet 2006