Texte intégral
Monsieur le Président, Cher Paul DUBRULE,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est avec le même plaisir que je participe, une fois de plus, en qualité de Ministre délégué au Tourisme, à une Assemblée générale de Maison de la France. Et même si l'année qui vient sera, bien sûr, très marquée par les échéances électorales, 2006 doit cependant être, selon le voeu du Président de la République, une année utile.
Et nous avons donc encore quelques mois pour parachever le travail de rénovation entrepris il y a maintenant près de 4 ans.
2005 a été, de ce point de vue, une année particulièrement active avec :
- L'élection d'un nouveau président en mars ;
- Le lancement d'une campagne « corporate » en juin pour mieux faire connaître le GIE des décideurs ;
- L'ouverture d'un 34ème bureau à DUBAÏ pour conquérir les marchés prometteurs du Proche et Moyen-Orient;
- Et le plan de relance, en décembre, pour restaurer l'image de la France auprès des grands marchés lointains après les émeutes en banlieue.
Mais 2005 a surtout été la première année de mise en oeuvre de la nouvelle stratégie marketing de Maison de la France, dont l'objectif, tel que nous l'avions défini en septembre 2004, reste d'atteindre 40 milliards d'euros de recettes internationales en 2010 en privilégiant les filières et les marchés les plus rentables.
C'est un défi ambitieux dans lequel nous sommes engagés, aux côtés de l'ensemble des acteurs, professionnels, institutionnels et élus.
Les premiers résultats, tels que je les ai annoncés à la fin du mois de janvier, sont encourageants puisque nous avons constaté pour la deuxième année consécutive, une augmentation des recettes internationales : +1,6 % en 2004 et +3,5 % en 2005.
Le retour des clientèles américaines et japonaises et l'arrivée massive des chinois, qui constituent désormais le 1er bassin émetteur en Asie, nous ont permis de rompre définitivement avec le cycle baissier issu des années 2001-2003 et de renouer avec une perspective durable de croissance.
N'oublions pas néanmoins que l'enjeu de cette progression des recettes touristiques dépasse largement le cadre de notre programme d'actions.
Outre les 34 milliards d'euros de recettes internationales, l'industrie du tourisme génère dans notre pays 1 million d'emplois directs et autant d'emplois indirects dans le commerce, les loisirs ou les transports répartis entre 200 000 entreprises, dont une forte majorité de PME.
EN 2005, ce sont encore 15 700 emplois qui ont été créés dans le seul secteur de l'hôtellerie/restauration. Des emplois qui pourraient être beaucoup plus nombreux et en faveur desquels nous avons signé, le mois dernier, avec mon collègue Renaud DUTREIL, un contrat de croissance.
La bonne tenue de notre secteur représente donc un atout essentiel pour la vitalité de notre économie. Le tourisme constitue en effet une alternative pour le développement de nombreux territoires qui ne disposent pas d'un maillage industriel suffisant ou d'une économie rurale performante.
Le tourisme est aussi, selon une formule qui m'est chère, un véritable « booster » de croissance et nous devons maintenir le cap pour que les promesses du développement touristique mondial trouvent en France un terreau fertile.
Comme le notait très récemment le Conseil mondial du Tourisme et du Voyage (WTTC), un organisme cher à Paul DUBRULE, le « trend » de croissance global attendu devrait atteindre 4,2% par an entre 2007 et 2016 et permettre chaque année la création de 10 millions d'emplois dans l'industrie du tourisme.
Les recettes globales du tourisme mondial, qui comprennent l'hôtellerie, les transports, la restauration, l'artisanat et quelques services annexes pourraient ainsi atteindre 12 000 milliards d'euros dans 10 ans.
Cette croissance exceptionnelle concernera bien sûr en premier lieu la zone Asie-Pacifique tirée par le boom économique des pays émergents mais elle profitera également à ceux qui, en Europe, auront su adapter à temps leur offre et leurs infrastructures.
C'est pour cette raison que, depuis mon arrivée en 2002, j'ai fermement bataillé pour obtenir de nouveaux moyens au GIE
C'est dans cette optique que j'ai mis en place une démarche qualité nationale, avec la création d'une marque ombrelle « Qualité Tourisme » qui permettra désormais de distinguer les entreprises qui respectent le référentiel national de qualité.
Elles sont aujourd'hui près de 1400, réparties sur l'ensemble du territoire national. Les établissements labellisés seront, à moyen terme, 15 000. 15 000 témoins de l'excellence, du savoir-faire et de l'art de vivre à la française.
Une devise que notre signature : France, l'incomparable rendez-vous illustre parfaitement.
Maison de la France a été chargée de réaliser cette année une vaste campagne de communication internationale auprès des professionnels et du grand public pour promouvoir la marque Qualité Tourisme.
Celle-ci vient de démarrer sur les principaux marchés. Elle sera renforcée par une deuxième vague d'ici la fin de l'année.
Maison de la France est également en pointe dans le cadre du contrat de croissance signé avec le secteur HCR, qui n'a pas pu encore bénéficier, malgré tous nos efforts, d'une baisse de la TVA tant espérée.
Ce sont ainsi 20 Meuros qui vont être débloqués sur 3 ans pour accroître la promotion du tourisme français à l'international. Dès cette année, 6 Meuros supplémentaires vont être consacrés à la promotion, 1 Meuros de plus permettra celle du Plan Qualité Tourisme et 2,5 Meuros viendront par ailleurs s'ajouter pour la mise en oeuvre du plan de relance de la Réunion, durement touchée par le Chikungunya.
La qualité du retour sur investissement a, je crois, été enfin intégrée par mes collègues de Bercy.
Car c'est près d'un tiers de la dotation annuelle de Maison de la France qui vient ainsi s'ajouter au budget prévisionnel.
Dernière grande innovation promise lors du Comité interministériel de septembre 2004 : la rénovation du portail Franceguide.com, consulté par près d'un millier d'internautes chaque mois, ce qui le place en tête des sites touristiques non marchand.
Vous allez découvrir, dans quelques instants, la 4ème version de cette plate-forme dont l'ergonomie a été totalement repensée et qui intègre désormais, grâce à son mariage avec Resinfrance, une fonction de commercialisation de l'offre.
Mesdames et Messieurs, Chers Amis,
De nombreux chantiers restent ouverts pour l'avenir et je suis déterminé à les soutenir comme je l'ai fait depuis mon arrivée au Gouvernement.
Mais je compte également sur vous tous, adhérents de Maison de la France et acteurs du Tourisme français, pour qu'ensemble nous regroupions nos énergies au service de la promotion et du développement touristique de notre pays. Notre belle aventure continue...
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 3 juillet 2006
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
C'est avec le même plaisir que je participe, une fois de plus, en qualité de Ministre délégué au Tourisme, à une Assemblée générale de Maison de la France. Et même si l'année qui vient sera, bien sûr, très marquée par les échéances électorales, 2006 doit cependant être, selon le voeu du Président de la République, une année utile.
Et nous avons donc encore quelques mois pour parachever le travail de rénovation entrepris il y a maintenant près de 4 ans.
2005 a été, de ce point de vue, une année particulièrement active avec :
- L'élection d'un nouveau président en mars ;
- Le lancement d'une campagne « corporate » en juin pour mieux faire connaître le GIE des décideurs ;
- L'ouverture d'un 34ème bureau à DUBAÏ pour conquérir les marchés prometteurs du Proche et Moyen-Orient;
- Et le plan de relance, en décembre, pour restaurer l'image de la France auprès des grands marchés lointains après les émeutes en banlieue.
Mais 2005 a surtout été la première année de mise en oeuvre de la nouvelle stratégie marketing de Maison de la France, dont l'objectif, tel que nous l'avions défini en septembre 2004, reste d'atteindre 40 milliards d'euros de recettes internationales en 2010 en privilégiant les filières et les marchés les plus rentables.
C'est un défi ambitieux dans lequel nous sommes engagés, aux côtés de l'ensemble des acteurs, professionnels, institutionnels et élus.
Les premiers résultats, tels que je les ai annoncés à la fin du mois de janvier, sont encourageants puisque nous avons constaté pour la deuxième année consécutive, une augmentation des recettes internationales : +1,6 % en 2004 et +3,5 % en 2005.
Le retour des clientèles américaines et japonaises et l'arrivée massive des chinois, qui constituent désormais le 1er bassin émetteur en Asie, nous ont permis de rompre définitivement avec le cycle baissier issu des années 2001-2003 et de renouer avec une perspective durable de croissance.
N'oublions pas néanmoins que l'enjeu de cette progression des recettes touristiques dépasse largement le cadre de notre programme d'actions.
Outre les 34 milliards d'euros de recettes internationales, l'industrie du tourisme génère dans notre pays 1 million d'emplois directs et autant d'emplois indirects dans le commerce, les loisirs ou les transports répartis entre 200 000 entreprises, dont une forte majorité de PME.
EN 2005, ce sont encore 15 700 emplois qui ont été créés dans le seul secteur de l'hôtellerie/restauration. Des emplois qui pourraient être beaucoup plus nombreux et en faveur desquels nous avons signé, le mois dernier, avec mon collègue Renaud DUTREIL, un contrat de croissance.
La bonne tenue de notre secteur représente donc un atout essentiel pour la vitalité de notre économie. Le tourisme constitue en effet une alternative pour le développement de nombreux territoires qui ne disposent pas d'un maillage industriel suffisant ou d'une économie rurale performante.
Le tourisme est aussi, selon une formule qui m'est chère, un véritable « booster » de croissance et nous devons maintenir le cap pour que les promesses du développement touristique mondial trouvent en France un terreau fertile.
Comme le notait très récemment le Conseil mondial du Tourisme et du Voyage (WTTC), un organisme cher à Paul DUBRULE, le « trend » de croissance global attendu devrait atteindre 4,2% par an entre 2007 et 2016 et permettre chaque année la création de 10 millions d'emplois dans l'industrie du tourisme.
Les recettes globales du tourisme mondial, qui comprennent l'hôtellerie, les transports, la restauration, l'artisanat et quelques services annexes pourraient ainsi atteindre 12 000 milliards d'euros dans 10 ans.
Cette croissance exceptionnelle concernera bien sûr en premier lieu la zone Asie-Pacifique tirée par le boom économique des pays émergents mais elle profitera également à ceux qui, en Europe, auront su adapter à temps leur offre et leurs infrastructures.
C'est pour cette raison que, depuis mon arrivée en 2002, j'ai fermement bataillé pour obtenir de nouveaux moyens au GIE
C'est dans cette optique que j'ai mis en place une démarche qualité nationale, avec la création d'une marque ombrelle « Qualité Tourisme » qui permettra désormais de distinguer les entreprises qui respectent le référentiel national de qualité.
Elles sont aujourd'hui près de 1400, réparties sur l'ensemble du territoire national. Les établissements labellisés seront, à moyen terme, 15 000. 15 000 témoins de l'excellence, du savoir-faire et de l'art de vivre à la française.
Une devise que notre signature : France, l'incomparable rendez-vous illustre parfaitement.
Maison de la France a été chargée de réaliser cette année une vaste campagne de communication internationale auprès des professionnels et du grand public pour promouvoir la marque Qualité Tourisme.
Celle-ci vient de démarrer sur les principaux marchés. Elle sera renforcée par une deuxième vague d'ici la fin de l'année.
Maison de la France est également en pointe dans le cadre du contrat de croissance signé avec le secteur HCR, qui n'a pas pu encore bénéficier, malgré tous nos efforts, d'une baisse de la TVA tant espérée.
Ce sont ainsi 20 Meuros qui vont être débloqués sur 3 ans pour accroître la promotion du tourisme français à l'international. Dès cette année, 6 Meuros supplémentaires vont être consacrés à la promotion, 1 Meuros de plus permettra celle du Plan Qualité Tourisme et 2,5 Meuros viendront par ailleurs s'ajouter pour la mise en oeuvre du plan de relance de la Réunion, durement touchée par le Chikungunya.
La qualité du retour sur investissement a, je crois, été enfin intégrée par mes collègues de Bercy.
Car c'est près d'un tiers de la dotation annuelle de Maison de la France qui vient ainsi s'ajouter au budget prévisionnel.
Dernière grande innovation promise lors du Comité interministériel de septembre 2004 : la rénovation du portail Franceguide.com, consulté par près d'un millier d'internautes chaque mois, ce qui le place en tête des sites touristiques non marchand.
Vous allez découvrir, dans quelques instants, la 4ème version de cette plate-forme dont l'ergonomie a été totalement repensée et qui intègre désormais, grâce à son mariage avec Resinfrance, une fonction de commercialisation de l'offre.
Mesdames et Messieurs, Chers Amis,
De nombreux chantiers restent ouverts pour l'avenir et je suis déterminé à les soutenir comme je l'ai fait depuis mon arrivée au Gouvernement.
Mais je compte également sur vous tous, adhérents de Maison de la France et acteurs du Tourisme français, pour qu'ensemble nous regroupions nos énergies au service de la promotion et du développement touristique de notre pays. Notre belle aventure continue...
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 3 juillet 2006