Texte intégral
J. Wittenberg - Avec vous, nous allons évoquer, bien entendu, la canicule. Une trentaine de départements sont concernés. « La vigilance orange », cela veut dire quoi ?
R - Cela veut dire qu'il y a une veille qui est exercée dans tous les départements concernés et on met en place d'ores et déjà un certain nombre d'actions, de solidarité, et on passe un maximum de messages sanitaires pour se protéger de la chaleur, parce que la priorité des priorités, c'est la lutte contre l'isolement, c'est se tourner vers les personnes les plus vulnérables, face à la chaleur. Parce qu'il faut le dire, la chaleur peut tuer, nous le savons, nous l'avons en tête, mais il est important bien évidemment de renforcer ces recommandations et ces conseils les plus simples qui soient, comme se protéger de la chaleur, boire beaucoup, et penser notamment aux personnes les plus fragiles.
Q - Même si les météorologistes, les prévisionnistes, sont prudents, pourrait-on revivre un scénario comme on en a connu en 2003, avec plusieurs semaines de températures au-dessus de la normale, est-on partis pour revivre cela ?
R - Dans les vagues de chaleur il y a deux choses : il y a l'intensité, la température qu'il fait, et ensuite la durée. Aujourd'hui, on est quelques degrés en dessous de ce qui avait été connu en 2003, mais nous ne sommes qu'en juillet. Or, l'été peut encore être long, et nous savons que cette vague de chaleur va durer, notamment la semaine prochaine. Quelle sera son intensité ? C'est à voir. Les prévisions, vous le savez, se font au jour le jour, à trois jours ; à cinq jours on a un peu moins de fiabilité. Mais L. Romejko est beaucoup plus compétent que moi sur toutes ces questions-là. Nous, nous devons en tirer toutes les conséquences, nous préparer, et surtout jouer la carte de la prévention.
Q - C'est d'ailleurs la raison pour laquelle vous avez décidé que, chaque jeudi, désormais, il y aura un point, à la fois sur les conditions météo et sur le nombre de victimes. A quoi va servir ce rendez-vous ?
R - Parce que, nous avons des informations, bien sûr, tous les jours de la part de la météo, de la part notamment de l'Institut de veille sanitaire, qui nous amène à prendre des décisions tous les jours. Et je crois qu'il est important, une fois par semaine, de façon totalement transparente, de se poser, de poser justement la réalité de la situation, pour que l'on se rende bien compte justement de ce qui s'est passé, et pour donner l'information, bien évidemment.
Q - Parce que tout le monde se souvient qu'en 2003, la canicule, cela a été 15.000 morts, une véritable hécatombe. A-t-on vraiment tiré les leçons de ce drame ?
R - Oui, on a tiré les leçons de ce qui s'est passé en 2003.
Q - Concrètement ?
R - A plusieurs niveaux. Tout d'abord, on le voit aussi aujourd'hui, les messages de prévention passent beaucoup plus. Vous-mêmes, dans les médias, vous passez un certain nombre de conseils ; nous avons lancé toute une campagne que nous allons d'ailleurs relancer pour inciter à être solidaires, notamment envers les personnes âgées. Les maisons de retraites, en 2003, il y avait 18 % des maisons de retraite qui étaient équipées de pièces rafraîchies. Aujourd'hui, la quasi-totalité, 97 %, a cette pièce rafraîchie.
Q - Vous en avez la certitude, 97 % ?
R - Bien sûr, on a vérifié, établissement par établissement ; on a du personnel en plus. Dans les urgences aussi, on a maintenant 4.500 personnes de plus qu'à l'époque ; on a refait 130 services d'urgence. Et j'ai débloqué des moyens, si jamais nous avions besoin, pour recruter du personnel en plus.
Q - Vous dites que l'une des priorités, votre priorité, c'est de lutter contre l'isolement des personnes âgées...
R - Oui.
Q - Mais cela veut dire aussi, lutter contre certaines mentalités des Français, parfois un certain égoïsme. Que peut faire l'Etat contre cela ?
R - Je crois que les Français sont solidaires...
Q - Parfois ?
R - ...mais il faut leur montrer comment, très simplement, on peut davantage se tourner vers les plus fragiles. Bien sûr, on parle des personnes âgées, n'oublions pas les personnes handicapées, n'oublions pas les personnes aujourd'hui qui travaillent sur les chantiers, en plein air, et qui sont exposés davantage à la chaleur...
Q - Justement, est-ce que certains chantiers ne devraient s'arrêter lorsque l'on voit les conditions dans lesquelles ils travaillent !
R - Très clairement, avec G. Larcher, en début de semaine, nous allons rencontrer les fédérations professionnelles et les directeurs du travail et de l'emploi, et donc les médecins du travail, de façon à ce que l'on puisse rappeler un certain nombre de conseils, mais aussi demander aux uns et aux autres de prendre leurs responsabilités. Un chantier, quand il faut très chaud, c'est commencer le chantier plus tôt dans la matinée, l'arrêter plus tôt dans la journée, donner des pauses beaucoup plus importantes. Parce que, bien évidemment, il ne faut pas avoir en tête la question des seules personnes âgées - c'est essentiel, c'est important - mais il faut penser à tous les plus fragiles, ce sont aussi les enfants, les enfants, il faut aussi protéger de la chaleur.
Q - En 2003, on avait eu le sentiment que le Gouvernement avait un petit peu ignoré ce drame, on se souvient tous de votre prédécesseur, M. Mattei, que l'on avait vu sur son lieu de vacances. Là, on a quand même l'impression que le Gouvernement est surmobilisé. Vous avez effectué plusieurs visites sur le terrain, le Premier ministre également. Ne risque-t-on pas un peu l'effet inverse : un Gouvernement justement un peu trop sur le terrain, et des Français qui se sentent moins concernés par ce qui arrive ?
R - J'ai le sentiment que les Français se sentent pleinement concernés par ce qui se passe. On le voit aujourd'hui dans le traitement qui est fait par l'actualité, par les médias et je me félicite que ces messages passent au maximum. Mais il y a d'autres messages à passer : au moment où nous allons partir en vacances - pour certains - ce que je voudrais dire à ceux qui voudraient prendre la route, notamment aujourd'hui, pendant tout le week-end, c'est qu'il faut penser aussi à se protéger à l'intérieur de la voiture de la chaleur. Et puis si jamais on est dans des bouchons, il faut aussi y avoir pensé pour les enfants. Mais aussi, si on part en vacances, sur le lieu de vacances, si on peut passer un coup de fil, notamment, à une personne âgée, à quelqu'un de la famille qui est restée chez elle, un petit coup de fil par jour, pour savoir si ça va, c'est aussi cela un acte de solidarité. Ce sont des choses très simples. Et pour les personnes âgées seules, qu'elles n'hésitent pas, soit à s'inscrire sur les registres qui ont été ouverts dans les mairies pour que quelqu'un vienne prendre des nouvelles, et puis surtout, si cela ne va pas, de demander de l'aide.
Q - Une question sur le changement climatique : est-ce que ce n'est pas cela le vrai problème qui se passe aujourd'hui ? J. Chirac a dit au G8, il y a quelques jours, que l'humanité danse sur un volcan, c'est peut-être pour cela que l'on a des étés de plus en plus chauds. Est-ce que l'on a des certitudes là-dessus ?
R - Oui, on le sait. Quand on a un été qui est un peu plus dur, on se dit "si le réchauffement de la planète c'est ça". Sur des grandes tendances, on s'aperçoit qu'il y a véritable réchauffement climatique, ce qui veut dire qu'au-delà de ce que nous sommes en train de faire, année après année, au-delà du renforcement des services d'urgence, du renforcement de la solidarité, il faut aussi construire différemment. Toutes ces questions d'habitats doivent être complètement prises en compte, parce qu'on sait bien notamment que dans des départements qui sont davantage exposés à la chaleur, dans le Sud de la France, on sait construire en fonction de la chaleur, on a des maisons avec des plus grosses pierres, on a l'habitude de se protéger davantage. Il faut avoir cette réflexion partout. Il y a certains immeubles, aujourd'hui, avec beaucoup de béton, de verre, beaucoup d'acier, ce n'est pas la solution la plus adaptée. Il faut aussi construire différemment et engager tout un travail de recherche, que je lance aujourd'hui, sur le climat et la santé.
Q - Une question d'actualité : les chirurgiens, les anesthésistes et les obstétriciens vont faire grève lundi, dans le secteur privé. Avez-vous prévu des solutions de remplacement ?
R - Je n'ai pas besoin qu'il y ait un mouvement de grève pour prendre la mesure du problème et m'impliquer pour régler ce problème. Je leur ai dit, parce que je les ai vus, je vais leur écrire aujourd'hui et je le redis devant vous : dès la semaine prochaine, je suis prêt à les voir. Mais je ne pense pas que ce soit le moment aujourd'hui, pour qu'il y ait une fermeture de blocs opératoires. Je n'ai pas besoin de ce mouvement pour prendre la mesure du problème. Ce problème a beau être entre eux et les assureurs, il a beau être entre eux et l'assurance maladie, je suis prêt à m'impliquer. Mais au moment où nous avons une vague de chaleur qui peut durer, je pense que nous avons besoin que chacun soit mobilisé, comme ils le font tout au long de l'année. Nous avons vraiment besoin d'eux dans les blocs aujourd'hui et je m'engage à régler ce problème, je leur ai dit, je le confirme.
Q - Sur les comptes de la Sécurité sociale, est-il vrai que le Gouvernement envisagerait un nouveau système de prélèvement de la CGS sur les contrats d'assurance-vie ? Cela va changer beaucoup de choses, si les Français... (inaud).
R - Clairement, c'est l'une des pistes de travail, mais ce n'est pas un nouveau prélèvement et cela n'enlèverait rien aux Français, à proprement parler, parce qu'aujourd'hui, ce prélèvement existe déjà : il est pris à la fin du contrat. Et la piste de travail qu'il y a à l'heure actuelle, même si rien n'est tranché, serait de prendre au fur et à mesure. Mais comme ces fonds sont déposés, cela n'enlèverait strictement rien pour les Français.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 juillet 2006
R - Cela veut dire qu'il y a une veille qui est exercée dans tous les départements concernés et on met en place d'ores et déjà un certain nombre d'actions, de solidarité, et on passe un maximum de messages sanitaires pour se protéger de la chaleur, parce que la priorité des priorités, c'est la lutte contre l'isolement, c'est se tourner vers les personnes les plus vulnérables, face à la chaleur. Parce qu'il faut le dire, la chaleur peut tuer, nous le savons, nous l'avons en tête, mais il est important bien évidemment de renforcer ces recommandations et ces conseils les plus simples qui soient, comme se protéger de la chaleur, boire beaucoup, et penser notamment aux personnes les plus fragiles.
Q - Même si les météorologistes, les prévisionnistes, sont prudents, pourrait-on revivre un scénario comme on en a connu en 2003, avec plusieurs semaines de températures au-dessus de la normale, est-on partis pour revivre cela ?
R - Dans les vagues de chaleur il y a deux choses : il y a l'intensité, la température qu'il fait, et ensuite la durée. Aujourd'hui, on est quelques degrés en dessous de ce qui avait été connu en 2003, mais nous ne sommes qu'en juillet. Or, l'été peut encore être long, et nous savons que cette vague de chaleur va durer, notamment la semaine prochaine. Quelle sera son intensité ? C'est à voir. Les prévisions, vous le savez, se font au jour le jour, à trois jours ; à cinq jours on a un peu moins de fiabilité. Mais L. Romejko est beaucoup plus compétent que moi sur toutes ces questions-là. Nous, nous devons en tirer toutes les conséquences, nous préparer, et surtout jouer la carte de la prévention.
Q - C'est d'ailleurs la raison pour laquelle vous avez décidé que, chaque jeudi, désormais, il y aura un point, à la fois sur les conditions météo et sur le nombre de victimes. A quoi va servir ce rendez-vous ?
R - Parce que, nous avons des informations, bien sûr, tous les jours de la part de la météo, de la part notamment de l'Institut de veille sanitaire, qui nous amène à prendre des décisions tous les jours. Et je crois qu'il est important, une fois par semaine, de façon totalement transparente, de se poser, de poser justement la réalité de la situation, pour que l'on se rende bien compte justement de ce qui s'est passé, et pour donner l'information, bien évidemment.
Q - Parce que tout le monde se souvient qu'en 2003, la canicule, cela a été 15.000 morts, une véritable hécatombe. A-t-on vraiment tiré les leçons de ce drame ?
R - Oui, on a tiré les leçons de ce qui s'est passé en 2003.
Q - Concrètement ?
R - A plusieurs niveaux. Tout d'abord, on le voit aussi aujourd'hui, les messages de prévention passent beaucoup plus. Vous-mêmes, dans les médias, vous passez un certain nombre de conseils ; nous avons lancé toute une campagne que nous allons d'ailleurs relancer pour inciter à être solidaires, notamment envers les personnes âgées. Les maisons de retraites, en 2003, il y avait 18 % des maisons de retraite qui étaient équipées de pièces rafraîchies. Aujourd'hui, la quasi-totalité, 97 %, a cette pièce rafraîchie.
Q - Vous en avez la certitude, 97 % ?
R - Bien sûr, on a vérifié, établissement par établissement ; on a du personnel en plus. Dans les urgences aussi, on a maintenant 4.500 personnes de plus qu'à l'époque ; on a refait 130 services d'urgence. Et j'ai débloqué des moyens, si jamais nous avions besoin, pour recruter du personnel en plus.
Q - Vous dites que l'une des priorités, votre priorité, c'est de lutter contre l'isolement des personnes âgées...
R - Oui.
Q - Mais cela veut dire aussi, lutter contre certaines mentalités des Français, parfois un certain égoïsme. Que peut faire l'Etat contre cela ?
R - Je crois que les Français sont solidaires...
Q - Parfois ?
R - ...mais il faut leur montrer comment, très simplement, on peut davantage se tourner vers les plus fragiles. Bien sûr, on parle des personnes âgées, n'oublions pas les personnes handicapées, n'oublions pas les personnes aujourd'hui qui travaillent sur les chantiers, en plein air, et qui sont exposés davantage à la chaleur...
Q - Justement, est-ce que certains chantiers ne devraient s'arrêter lorsque l'on voit les conditions dans lesquelles ils travaillent !
R - Très clairement, avec G. Larcher, en début de semaine, nous allons rencontrer les fédérations professionnelles et les directeurs du travail et de l'emploi, et donc les médecins du travail, de façon à ce que l'on puisse rappeler un certain nombre de conseils, mais aussi demander aux uns et aux autres de prendre leurs responsabilités. Un chantier, quand il faut très chaud, c'est commencer le chantier plus tôt dans la matinée, l'arrêter plus tôt dans la journée, donner des pauses beaucoup plus importantes. Parce que, bien évidemment, il ne faut pas avoir en tête la question des seules personnes âgées - c'est essentiel, c'est important - mais il faut penser à tous les plus fragiles, ce sont aussi les enfants, les enfants, il faut aussi protéger de la chaleur.
Q - En 2003, on avait eu le sentiment que le Gouvernement avait un petit peu ignoré ce drame, on se souvient tous de votre prédécesseur, M. Mattei, que l'on avait vu sur son lieu de vacances. Là, on a quand même l'impression que le Gouvernement est surmobilisé. Vous avez effectué plusieurs visites sur le terrain, le Premier ministre également. Ne risque-t-on pas un peu l'effet inverse : un Gouvernement justement un peu trop sur le terrain, et des Français qui se sentent moins concernés par ce qui arrive ?
R - J'ai le sentiment que les Français se sentent pleinement concernés par ce qui se passe. On le voit aujourd'hui dans le traitement qui est fait par l'actualité, par les médias et je me félicite que ces messages passent au maximum. Mais il y a d'autres messages à passer : au moment où nous allons partir en vacances - pour certains - ce que je voudrais dire à ceux qui voudraient prendre la route, notamment aujourd'hui, pendant tout le week-end, c'est qu'il faut penser aussi à se protéger à l'intérieur de la voiture de la chaleur. Et puis si jamais on est dans des bouchons, il faut aussi y avoir pensé pour les enfants. Mais aussi, si on part en vacances, sur le lieu de vacances, si on peut passer un coup de fil, notamment, à une personne âgée, à quelqu'un de la famille qui est restée chez elle, un petit coup de fil par jour, pour savoir si ça va, c'est aussi cela un acte de solidarité. Ce sont des choses très simples. Et pour les personnes âgées seules, qu'elles n'hésitent pas, soit à s'inscrire sur les registres qui ont été ouverts dans les mairies pour que quelqu'un vienne prendre des nouvelles, et puis surtout, si cela ne va pas, de demander de l'aide.
Q - Une question sur le changement climatique : est-ce que ce n'est pas cela le vrai problème qui se passe aujourd'hui ? J. Chirac a dit au G8, il y a quelques jours, que l'humanité danse sur un volcan, c'est peut-être pour cela que l'on a des étés de plus en plus chauds. Est-ce que l'on a des certitudes là-dessus ?
R - Oui, on le sait. Quand on a un été qui est un peu plus dur, on se dit "si le réchauffement de la planète c'est ça". Sur des grandes tendances, on s'aperçoit qu'il y a véritable réchauffement climatique, ce qui veut dire qu'au-delà de ce que nous sommes en train de faire, année après année, au-delà du renforcement des services d'urgence, du renforcement de la solidarité, il faut aussi construire différemment. Toutes ces questions d'habitats doivent être complètement prises en compte, parce qu'on sait bien notamment que dans des départements qui sont davantage exposés à la chaleur, dans le Sud de la France, on sait construire en fonction de la chaleur, on a des maisons avec des plus grosses pierres, on a l'habitude de se protéger davantage. Il faut avoir cette réflexion partout. Il y a certains immeubles, aujourd'hui, avec beaucoup de béton, de verre, beaucoup d'acier, ce n'est pas la solution la plus adaptée. Il faut aussi construire différemment et engager tout un travail de recherche, que je lance aujourd'hui, sur le climat et la santé.
Q - Une question d'actualité : les chirurgiens, les anesthésistes et les obstétriciens vont faire grève lundi, dans le secteur privé. Avez-vous prévu des solutions de remplacement ?
R - Je n'ai pas besoin qu'il y ait un mouvement de grève pour prendre la mesure du problème et m'impliquer pour régler ce problème. Je leur ai dit, parce que je les ai vus, je vais leur écrire aujourd'hui et je le redis devant vous : dès la semaine prochaine, je suis prêt à les voir. Mais je ne pense pas que ce soit le moment aujourd'hui, pour qu'il y ait une fermeture de blocs opératoires. Je n'ai pas besoin de ce mouvement pour prendre la mesure du problème. Ce problème a beau être entre eux et les assureurs, il a beau être entre eux et l'assurance maladie, je suis prêt à m'impliquer. Mais au moment où nous avons une vague de chaleur qui peut durer, je pense que nous avons besoin que chacun soit mobilisé, comme ils le font tout au long de l'année. Nous avons vraiment besoin d'eux dans les blocs aujourd'hui et je m'engage à régler ce problème, je leur ai dit, je le confirme.
Q - Sur les comptes de la Sécurité sociale, est-il vrai que le Gouvernement envisagerait un nouveau système de prélèvement de la CGS sur les contrats d'assurance-vie ? Cela va changer beaucoup de choses, si les Français... (inaud).
R - Clairement, c'est l'une des pistes de travail, mais ce n'est pas un nouveau prélèvement et cela n'enlèverait rien aux Français, à proprement parler, parce qu'aujourd'hui, ce prélèvement existe déjà : il est pris à la fin du contrat. Et la piste de travail qu'il y a à l'heure actuelle, même si rien n'est tranché, serait de prendre au fur et à mesure. Mais comme ces fonds sont déposés, cela n'enlèverait strictement rien pour les Français.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 21 juillet 2006