Entretien de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, avec RFI le 26 juillet 2006 à Rome, sur le projet d'accord politique pour le règlement du conflit israélo-libanais.

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Circonstance : Réunion du groupe de contact sur la crise israélo-libanaise le 26 juillet 2006 à Rome

Média : Radio France Internationale

Texte intégral

A Rome, nous sommes arrivés à nous faire entendre sur un sujet pour nous très important : ne pas accepter qu'une force militaire multinationale puisse être envoyée dans cet endroit du monde sans qu'il y ait un cessez-le-feu durable auparavant.
Aujourd'hui, nous avons globalement un accord qui porte essentiellement sur ce que nous disons depuis le début de cette crise : pas de force de l'OTAN, pas de force militaire lorsqu'il y a un conflit en cours. Nous avons donc été entendus sur ce point.
Après avoir demandé à plusieurs reprises la cessation immédiate des hostilités, la France a obtenu que la volonté de travailler d'urgence à la cessation des hostilités figure dans la déclaration présidentielle. J'aurais aimé qu'il soit écrit in-extenso : arrêt immédiat des hostilités parce que c'est bien de parler d'humanitaire, c'est bien, mais en réalité, l'action humanitaire commence déjà par l'arrêt des bombardements sur un pays ou le tir de roquettes sur un autre.

Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 juillet 2006